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Interview Philippe Durst (Président SLUC Nancy) : « On vise la première place »

Il y a quasiment un an jour pour jour, Philippe Durst, 67 ans, devenait président du SLUC. Même si ce processus était prévu de par sa proximité avec Christian Fra, sa nomination a été accélérée suite à la tragique disparition de son prédécesseur, Marc Barbé. Nous sommes allés en savoir plus sur l’ho

Il y a quasiment un an jour pour jour, Philippe Durst, 67 ans, devenait président du SLUC. Même si ce processus était prévu de par sa proximité avec Christian Fra, sa nomination a été accélérée suite à la tragique disparition de son prédécesseur, Marc Barbé. Nous sommes allés en savoir plus sur l’homme à la tête du club nancéien ainsi que sur ses ambitions pour le club.

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Quel a été votre parcours professionnel ?

Je suis ingénieur informaticien de formation. J’ai travaillé pour un leader mondial du logiciel avant de créer Factum Finance il y a 24 ans avec un associé du nom de Benoit Zimmermann. Société qui, à l’heure actuelle, fait 150 millions de chiffres d’affaires et 70 personnes travaillent au siège à Nancy. Je suis sponsor du SLUC depuis 27 ans. J’étais déjà sponsor avant de créer mon entreprise et depuis que j’ai créé mon entreprise je suis toujours resté sponsor du club.

Vous avez vendu 90% de vos parts cet été à un fonds d’investissement, était-ce prévu ?

Ce n’était pas vraiment planifié. Ce sont des démarches qui prennent du temps. Pour ce type d’entreprise on ne peut pas revendre rapidement. C’était une démarche globale et la prise de position à la présidence du SLUC en faisait partie. Aujourd’hui je garde un rôle stratégique et d’accompagnement dans l’entreprise donc je reste très occupé mais j’ai moins de charge de travail opérationnelle.

Les chefs d’entreprises présidents ont parfois une vision tronquée du basket pro, comment avez-vous vécu cette première année ?

C’est effectivement ce qui s’est passé dans le sens où j’ai très clairement observé au début et j’ai agi rapidement sur les choses qui n’étaient pas normales par rapport au fonctionnement d’une entreprise classique. J’ai pu de façon opérationnelle, en dehors du côté sportif, agir sur certaines choses.

Comment sont réparties les taches avec le Manager General Jean-Charles Bregeon ?

Tout ce qui est opérationnel en terme de budget, de finances ou de comptabilité, je délègue absolument tout à Jean-Charles Bregeon qui est très compétent et avec qui je travaille en grande confiance depuis le début. Personnellement, je travaille plus sur toutes les questions liées au marketing, à la commercialisation et aux relations avec les grands comptes qu’ils soient privés ou publics.

Vous conservez un nombre de spectateurs conséquent pour la Pro B, le public est donc toujours fidèle. Est-ce que la gestion de la billetterie est toujours un chantier pour le club ?

Je suis content des chiffres d’affluence de l’année dernière, mais effectivement la gestion de la billetterie est toujours un chantier pour nous. Il y a une personne au club qui est dédiée à cela, qui gère la billetterie, les abonnements… Nous sommes en train de mettre en place des outils d’optimisation de la billetterie.

« L’année prochaine nous aurons un nouveau maillot et nous apporterons beaucoup d’innovation de ce point de vue-là »

Suivez-vous le projet « What if ? » qui a relooké les maillots de plusieurs clubs pros ?

Nous avons changé d’équipementier cet été et malheureusement nous avons été pris par le temps pour pouvoir faire toutes les évolutions que nous aurions souhaitées au niveau du design du maillot. En espérant que nous ayons de bonnes performances sportives cette année, l’année prochaine nous aurons un nouveau maillot et nous apporterons beaucoup d’innovation de ce point de vue-là. Bien sûr nous suivons les projets dont vous avez parlé et ça nous intéresse.

Où en est le club sur la question concernant Valentin Chery qui a été qualifié comme étant joueur du Paris Basketball ?

A l’heure actuelle le club a touché zéro euro alors que nous avons demandé au départ une indemnité pour les coûts de formation de Valentin Chery au SLUC. C’est la manière de procéder qui m’a dérangé dans le sens où un autre club qui visait la montée en Jeep Elite a fait la même démarche que Paris. C’est-à-dire a demandé si Valentin Chery était disponible et s’il pouvait le recruter. Nous avons répondu que non, qu’il n’était pas question de se séparer de lui à l’heure actuelle. Le club en question nous a donc répondu que si jamais nous changions d’avis il fallait leur faire signe. Paris n’a pas fait ça, mais à leur décharge peut-être que le club était dans la précipitation et qu’ils ont donc agi de la sorte.

Connaissiez-vous John Cox avant son arrivée il y a quelques semaines ?

Je me souvenais du joueur quand il avait joué à Nancy. Depuis qu’il est arrivé c’est un gentleman, en dehors du terrain il m’a fait très bonne impression et sur le terrain il a tout de suite montré face à Quimper que c’est un joueur de grande classe, de grande qualité, qu’il allait être très important pour l’équipe cette saison. Il est en plus à environ 50% de ses capacités puisqu’il est en retard sur la préparation et il travaille de son côté pour rattraper ce retard.

Votre ambition affichée est d’être premier de la saison régulière pour garantir la montée en Jeep Elite, c’est rare d’afficher des ambitions aussi claires.

J’ai l’habitude d’être franc et honnête, je ne vais pas mentir en disant qu’on a construit une équipe pour être quatrième ou cinquième. L’équipe est clairement plus équilibrée que l’année dernière, on l’a faite comme on voulait avec Jean-Charles Bregeon, Christian Monschau et moi-même. Elle a été construite pour être première, pas pour être quatrième ou cinquième. Ce serait malhonnête de dire ça. Ce qu’on dit et ce qui est vrai c’est qu’on veut être à la première place. On a fait en sorte d’avoir les moyens de construire une équipe qui vise cette première place. L’équipe démarre beaucoup mieux que l’année dernière parce que l’équipe a pu être construite dans de meilleures conditions.

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Quel a été votre parcours professionnel ?

Je suis ingénieur informaticien de formation. J’ai travaillé pour un leader mondial du logiciel avant de créer Factum Finance il y a 24 ans avec un associé du nom de Benoit Zimmermann. Société qui, à l’heure actuelle, fait 150 millions de chiffres d’affaires et 70 personnes travaillent au siège à Nancy. Je suis sponsor du SLUC depuis 27 ans. J’étais déjà sponsor avant de créer mon entreprise et depuis que j’ai créé mon entreprise je suis toujours resté sponsor du club.

Vous avez vendu 90% de vos parts cet été à un fonds d’investissement, était-ce prévu ?

Ce n’était pas vraiment planifié. Ce sont des démarches qui prennent du temps. Pour ce type d’entreprise on ne peut pas revendre rapidement. C’était une démarche globale et la prise de position à la présidence du SLUC en faisait partie. Aujourd’hui je garde un rôle stratégique et d’accompagnement dans l’entreprise donc je reste très occupé mais j’ai moins de charge de travail opérationnelle.

Les chefs d’entreprises présidents ont parfois une vision tronquée du basket pro, comment avez-vous vécu cette première année ?[/arm_restrict_content]

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Photo : SLUC Nancy

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