Embarqué dans la saison catastrophe de l’Elan Chalon en 2017-18, Pierre-Antoine Gillet (2,01m, 28 ans) a rebondi à Tenerife cet été. Le club espagnol vient de se qualifier pour la finale de la Champions League qui aura lieu ce dimanche à Anvers, en Belgique, le pays natal de l’ailier fort. Il a répondu à nos questions suite à la demi-finale face à Anvers.
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Pierre-Antoine, ça doit rajouter une couche de jouer ce Final Four en Belgique.
C’est sûr. Jouer en Belgique, devant les amis et la famille ça rajoute un truc en plus. C’est une extra-motivation.
Etiez-vous obligé de marquer vos trois paniers à trois-points dès la première mi-temps face à vos compatriotes ?
J’ai déjà eu plusieurs remarques à ce sujet (sourires). Mais une fois sur le terrain on oublie les origines, on joue pour notre club. C’est ce que j’ai fait, je suis content d’être entré en jeu, d’avoir aidé l’équipe à revenir au score.
Personne ne s’attendait à la saison qu’a réalisé Anvers. Est-ce que vous vous imaginiez pouvoir voir un Final Four organisé devant 17 000 personnes en Belgique et y participer ?
Honnêtement, non ! Jamais je n’avais pensé voir ça. Ça prouve qu’il y a du talent en Belgique, que la ligue se professionnalise et que les clubs aussi. Pouvoir organiser des événements comme ça c’est vraiment top. Je suis très content du parcours d’Anvers, même si je suis un peu déçu qu’un club belge ne soit pas allé en finale. Je suis content pour eux.
Quel est votre avis sur la Champions League ?
C’est une ligue qui grandit un peu plus chaque année. Je pense que dans quelques années, elle pourra vraiment concurrencer l’Euroleague. Je l’espère, je pense que c’est vraiment le but et je pense qu’ils seront capables de le faire. Amener autant d’équipes, comme le fait la BCL, je pense que c’est la bonne façon de faire. C’est une belle compétition et j’espère que cette ligue grandira encore dans les années futures.
Pensez-vous qu’un événement comme ça peut avoir un impact sur le basket en Belgique ?
C’est sûr ! C’est une des meilleures compétitions en Europe, ça attire les gens. J’espère qu’après ce Final Four, le basket belge va gagner en visibilité. C’était la bonne occasion pour le faire et j’espère aussi que les Belges aimeront encore plus le basket.
Vous avez vécu une saison difficile l’an dernier à Chalon, comment analysez vous cela ?
Je pense qu’il y a des moments un peu moins bons dans toutes les carrières et c’est sûr que je n’espérais pas vivre une saison comme ça en arrivant à Chalon. Je pense qu’il y a pas de mal de choses qui ont fait que l’année à été très décevante. Finalement, on réussit quand même à se maintenir mais on a eu un très, très mauvais départ. On a réussi à sauver les meubles en fin de saison et je pense que… C’est assez dur… Je pense cette saison-là est un échec personnellement parce que je n’ai pas apporté ce que j’aurais dû apporter au club, au coach qui m’a fait confiance en me faisant venir. C’était quelque chose d’important pour moi parce que c’était aussi ma première saison en dehors de la Belgique. Quand je prends du recul, je suis aussi content d’être passé par ce club qui a une vraie histoire. Je suis quand même fier d’être passé par là. C’est malheureux que l’histoire se soit terminée comme ça, mais je suis content d’avoir rebondi à Tenerife.
Cette finale de Champions League, c’est une revanche par rapport à la saison dernière ?
C’est sûr. C’était une année très dure pour moi au niveau mental et confiance, de montrer mon niveau et de quoi j’étais capable. Je suis content d’avoir signé à Tenerife et d’avoir montré que j’étais capable d’aider l’équipe à aller jusqu’au Final Four. Ça fait du bien, mentalement, de pouvoir jouer à un tel niveau. En espérant aller chercher le titre.
Comment caractériseriez-vous cette équipe de Tenerife qui a déjà remporté la BCL en 2017 ?
C’est un club qui a vraiment mis la barre très haute depuis quelques années au niveau du professionnalisme. Tous les joueurs se sentent super bien, on ne doit penser qu’à jouer au basket. On a un coach qui connait le basket sur le bout des doigts, qui est très tactique et quand on a les joueurs pour jouer comme ça, c’est le meilleur basket. Je suis très content de pouvoir jouer ici, la famille Tenerife c’est vraiment top. On est soutenu par tout le monde dans la ville et par le club. C’est très important en tant que joueur.
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Pierre-Antoine, félicitations pour la qualification. Ça doit rajouter une couche de jouer ce Final Four en Belgique.
C’est sûr. Jouer en Belgique, devant les amis et la famille ça rajoute un truc en plus. C’est une extra-motivation.
Etiez-vous obligé de marquer vos trois paniers à trois points dès la première mi-temps face à vos compatriotes ?
J’ai déjà eu plusieurs remarques à ce sujet (sourires). Mais une fois sur le terrain on oublie les origines, on joue pour notre club. C’est ce que j’ai fait, je suis content d’être entré en jeu, d’avoir aidé l’équipe à revenir au score.[/arm_restrict_content]
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Photo : BCL