Club « historique » de Pro B, Denain a bien plus souffert l’année dernière que les saisons précédentes. Son entraîneur, Rémy Valin, revient sur cet exercice peu gratifiant et sur ses espoirs pour la nouvelle saison.
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Vous êtes passés d’une saison où vous terminez 10e et remportez le titre de la Leaders Cup à une saison où vous terminez 15e. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné la saison dernière ?
Il est toujours difficile de reproduire des saisons comme celle de 2017-18, de gagner la Leaders Cup ou aller en quart de finale de la Coupe de France. Il y a beaucoup de joueurs qui partent, il y a la règle des joueurs de moins de 23 ans, qui implique une importante proportion de jeunes joueurs dans l’effectif. Notre équipe a été largement remaniée l’année dernière, avecdes échecs en matière de recrutement. Notamment, nous avons dû faire face au départ de Kris Acox pour cause du mal du pays, qui a un peu entraîné celui d’Elvar Fridriksson. Nous avons également manqué de chance. Ainsi, Jonathan Augustin-Fairell est arrivé pour remplacer Acox, mais il n’était pas au niveau attendu du fait de son état physique, il a fallu lui trouver unsubstitut. En outre, nos U23 (Rigo Edzata, Maxence Diadet, Youri Morose) découvraient la Pro B, et l’adaptation n’est jamais simple. Tout cela mis bout à bout explique nos résultats. Pour trouver du positif, nous avons bien terminé la saison dans ce qu’on a pu proposer, le clubs’est maintenu. Et nous aurions pu viser plus haut au classement sans plusieurs défaites d’un ou deux points (NDLR: sept défaites de trois points ou moins).
Surtout que vous avez réussi à battre de grosses équipes comme Roanne, Orléans ou Nancy ?
Effectivement, nous avons eu des meilleurs résultats face aux équipes du top 6 que contre le ventre mou du championnat. C’est un peu bizarre mais cela s’explique, au moins en partie, par tous les points que j’ai soulevés précédemment.
Que retenez-vous de cette saison ?
Je pense qu’il faut surtout en retenir la fin et le fait que nous avons pu former nos jeunes joueurs et les conserver pour cette année, ce qui va nous faire gagner un temps précieux.
De grands noms ont rejoint la Pro B, comme Amara Sy, Nobel Boungou-Colo et Roko-Leni Ukic ou encore Shawn King chez vous, que pensez-vous de cette évolution ?
On se le dit chaque année, mais je trouve que le niveau est particulièrement relevé cette saison. Déjà au niveau des joueurs français. Pour ceux qui connaissent un peu les joueurs et lescouting, je trouve que les recrutements sont vraiment très cohérents. Il y a beaucoup de belleséquipes. Même les rosters qui semblent un peu moins ronflants sur le papier ne sont vraiment pas mal du tout. Ça promet de belles affiches chaque semaine.
Comment avez-vous effectué le recrutement de votre équipe, quelles étaient vos priorités ?
Nous voulions surtout garder nos U23, qui ont montré de belles choses tout au long de la saison, pour ne pas avoir à en trouver de nouveaux. À ce sujet, il faut préciser que toutes les équipes ont des jeunes utilisés comme onzième ou douzième homme, alors que chez nous, ils font partie de l’effectif de dix joueurs. Donc, nous sommes contents d’avoir pu les garder, ils ont donné satisfaction d’un point de vue basket et humain. Ensuite, il a fallu faire quelques coups sur les étrangers, en pensant à notre budget. Le côté positif est que nous avons réussi à signer nos premiers choix sur tous les postes. Le tout en ayant des garanties d’expérience pourencadrer nos jeunes. Avec Pierric Poupet et Shawn King, je pense qu’on doit avoir 40 ans de basket pro (rires).
Vous repartez avec une base française semblable à la saison dernière, que doit-on attendre de l’équipe cette saison ?
La première ambition est que les jeunes jouent et montent en puissance, qu’il y ait dix joueursréellement opérationnels sur la feuille de match. Ainsi, tout le monde y trouvera son compte.
Quels sont les objectifs pour la saison à venir ?
Nous aimerions retoucher aux playoffs et, si le début de saison se passe bien, pourquoi ne pas essayer de faire quelque chose en Leaders Cup ?
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Vous êtes passés d’une saison où vous terminez 10e et remportez le titre de la Leaders Cup à une saison où vous terminez 15e. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné la saison dernière ?
Il est toujours difficile de reproduire des saisons comme celle de 2017-18, de gagner la Leaders Cup ou aller en quart de finale de la Coupe de France. Il y a beaucoup de joueurs qui partent, il y a la règle des joueurs de moins de 23 ans, qui implique une importante proportion de jeunes joueurs dans l’effectif. Notre équipe a été largement remaniée l’année dernière, avecdes échecs en matière de recrutement. Notamment, nous avons dû faire face au départ de Kris Acox pour cause du mal du pays, qui a un peu entraîné celui d’Elvar Fridriksson. Nous avons également manqué de chance. Ainsi, Jonathan Augustin-Fairell est arrivé pour remplacer Acox, mais il n’était pas au niveau attendu du fait de son état physique, il a fallu lui trouver unsubstitut. En outre, nos U23 (Rigo Edzata, Maxence Diadet, Youri Morose) découvraient la Pro B, et l’adaptation n’est jamais simple. Tout cela mis bout à bout explique nos résultats. Pour trouver du positif, nous avons bien terminé la saison dans ce qu’on a pu proposer, le clubs’est maintenu. Et nous aurions pu viser plus haut au classement sans plusieurs défaites d’un ou deux points (NDLR: sept défaites de trois points ou moins).[/arm_restrict_content]
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Photo : Denain