Interview Stéphane Eberlin (Souffelweyersheim): « Nous n’avons absolument rien à perdre »

Au-dessus de ses objectifs de début de saison, Souffelweyersheim a dominé l’année passée enNM1, revenant en Pro B trois ans après avoir dû la quitter. Son coach historique (présent au club depuis 2006), Stéphane Eberlin, ne vise aujourd’hui rien d’autre que le maintien, en s’appuyant sur un effectif jeune et revanchard.

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Quel est votre ressenti sur la saison passée, était-ce l’objectif de monter en Pro B ?

Non, pas au départ! Nous voulions participer aux playoffs, mais nous n’avions aucunement l’ambition de monter en Pro B, parce qu’ils y avait des équipes beaucoup plus armées que nous. Nous n’avions que sept pros, et il y avait beaucoup de joueurs qui venaient de NM2 ou qui venaient pour se relancer. Finalement, nous faisons une saison extraordinaire, dans le sens où tout s’est mis en place, en étant épargnés par les pépins physiques. En outre, nous avons vraiment développé un bon basket, avec une défense solide et une attaque où le danger pouvait venir de partout. Tout le monde a rempli son rôle et cette montée est, à l’arrivée, amplement méritée.

De grands noms ont rejoint la Pro B, comme Amara Sy, Nobel Boungou-Colo, Shawn King ou Roko Ukic, que pensez-vous de cette évolution ?

C’est emballant, nous sommes excités d’y être ! Il y a des grosses équipes, de gros noms. Nous avons déjà vécu ça il y a quelques années et c’est toujours agréable de recevoir Antibes, Fos, Nancy, sans oublier, bien sûr, le derby face à Gries-Oberhoffen. Nous savons que cela va être dur, mais nous ne lâcherons rien.

Quand on arrive de NM1 et qu’on voit tous ces forts effectifs en train de se construire, qu’est-ce qu’on se dit ?

On se dit qu’on n’a absolument rien à perdre. Souffelweyersheim est un club qui peut servir de tremplin pour les joueurs, c’est le projet que je leur vends. Ici, ils ont la possibilité de progresser et de se mettre en valeur pour après prétendre s’installer en Pro B, voire aller au-dessus. Nous l’avons déjà prouvé avec un certain nombre de joueurs comme Kevin Dinal, Jérôme Cazenobe, Jessie Begarin ou Jacques Alingue qui sont passés par chez nous. Cette année, nous avons beaucoup de jeunes joueurs, des joueurs qui découvrent la division, d’autres qui ont envie de se faire une place en Pro B. Ce sont des projets qui me plaisent bien, avec des joueurs qui ont encore tout à prouver, qui sont revanchards et c’est un état d’esprit que j’aime.

Quelles étaient vos priorités de recrutement ?

Je voulais garder une grosse ossature de l’année dernière. Je voulais conserver les sept pros. Finalement, ils seront cinq à repartir avec nous. C’est déjà un gros point positif. Ce qui me plaît aussi, c’est qu’avec la règle des jeunes joueurs (NDLR: obligation d’avoir quatre joueurs U23 en cas d’absence de centre de formation agréé), nous avons pu signer Timothé Vergiat, qui a fait ses preuves en NM1 et qui est peut-être un des meilleurs moins de 23 ans du championnat. Vincent Vent, qui était en manque de minutes à Orléans, et Mouhamed Diagne ont tout à prouver et c’est intéressant. Oumarou Sylla est un joueur qui a explosé en NM1 et lefait de lui proposer d’être meneur titulaire en Pro B l’a fait venir chez nous. Je pense qu’il peut faire partie des révélations de la saison en Pro B. Kentan Facey est un intérieur comme jevoulais, grand et très athlétique, qui a fait un très bon cursus universitaire à UConn, qui a un peu joué en Grèce et qui était à Chypre l’an dernier. Il peut aussi être une bonne surprise de la division. Nous n’avons pas de joueurs référencés Pro B, mais ce sont nos moyens qui veulent ça et cela ne me dérange pas plus que ça.

Quels sont les objectifs pour la saison à venir ?

Le maintien et qu’un certain nombre de mes joueurs se révèlent à ce niveau-là.

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Quel est votre ressenti sur la saison passée, était-ce l’objectif de monter en Pro B ?

Non, pas au départ! Nous voulions participer aux playoffs, mais nous n’avions aucunement l’ambition de monter en Pro B, parce qu’ils y avait des équipes beaucoup plus armées que nous. Nous n’avions que sept pros, et il y avait beaucoup de joueurs qui venaient de NM2 ou qui venaient pour se relancer. Finalement, nous faisons une saison extraordinaire, dans le sens où tout s’est mis en place, en étant épargnés par les pépins physiques. En outre, nous avons vraiment développé un bon basket, avec une défense solide et une attaque où le danger pouvait venir de partout. Tout le monde a rempli son rôle et cette montée est, à l’arrivée, amplement méritée.[/arm_restrict_content]

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Photo : BC Souffel