Pivot titulaire du Paris-Levallois, Vincent Poirier (2,13m, 23 ans) sort d’une saison plus que réussie. Avec la formation des Hauts-de-Seine, le natif de Clamart a compilé en moyenne 11,2 points et 8,1 rebonds pour une évaluation de 15,1. Pour Basket Europe, le géant du PL est revenu sur sa saison et sur son avenir qui semble se diriger vers Vitoria.
Pour d’abord revenir sur cette saison, vous attendiez-vous à en vivre une si passionnante avec le PL ?
Passionnante, oui parce qu’on avait un groupe qui vivait bien alors je savais que ça allait être une bonne année. Aussi bien, peut-être pas, mais on avait tous le sentiment que ça allait être une très bonne année.
Louis Campbell disait après le match 4 face à Chalon que les jeunes avaient beaucoup appris cette saison, vous confirmez ?
Oui je confirme ! Le fait de côtoyer des joueurs comme ça, comme Louis Campbell, comme Jason Rich ou comme Maleye Ndoye qui ont presque 10 ans de plus que nous, tu apprends forcément et tu es à l’écoute. Tu as envie de faire les choses bien pour montrer que tu es derrière eux. Tu apprends plein de choses et même si tu ne le veux pas forcément, tu es obligé parce qu’ils ont un QI basket qui est meilleur que le tien donc tu fais ce qu’ils te disent et quand ça marche, tu te rends compte que ça ne peut que t’aider dans ta progression.
Vous avez été annoncé en partance pour Vitoria (Espagne), est-ce que vous confirmez cette nouvelle ?
C’est vrai qu’il y a des contacts mais je n’ai encore rien signé. Ça devrait se faire mais pour l’instant ce n’est pas fait.
Avez-vous été en contact avec le coach Sito Alonso ?
J’ai laissé faire mon agent, on était encore dans la demi-finale en Pro A donc je ne voulais pas savoir, j’étais concentré sur ce qu’on faisait avec le Paris-Levallois. C’est mon agent qui s’est occupé de tout ça donc je ne sais pas, peut-être que le coach va m’appeler. Je ne sais pas pour l’instant.
Le fait qu’il y ait des Français dans l’équipe vous a-t-il aidé à faire votre choix ?
Oui ! Pour une première expérience à l’étranger, c’est clair que s’il y a au moins un Français dans l’équipe, je pense que c’est plus facile pour l’intégration parce que ça fait déjà au moins une personne qui parle ta langue. Mais je n’ai pas forcément peur d’y aller et être le seul Français, on parle tous anglais donc ça va.
Avez-vous justement parlé avec Rodrigue Beaubois et Kim Tillie ?
Non pas encore mais je pense que ça va se faire rapidement. Déjà avec Rodrigue on a le même agent, Bouna (Ndiaye de Comsport), donc je pense que je vais essayer de l’appeler.
Etes-vous excité à l’idée de pouvoir jouer l’Euroleague la saison prochaine?
Oui ! Si ça se fait, c’est vraiment un gros plus pour moi. C’est le must en Europe donc c’est bonne récompense pour tout le travail effectué. Je suis fier d’être sur les tablettes de Vitoria (rires).
Avant la saison prochaine il y a aussi l’Eurobasket, vous faites parti de la liste élargie, aimeriez-vous pouvoir faire partie de la sélection finale et jouer l’Euro ?
Bien sûr ! Ça serait quelque chose d’énorme. J’ai porté le maillot des Bleus en U20 et en A’ donc si je peux, en plus, faire l’équipe A ça serait vraiment quelque chose d’exceptionnel. Maintenant, je suis dans la liste élargie et on est beaucoup sur cette liste donc on verra dans les semaines à venir si je reçois une invitation pour la préparation… Je ne suis pas dans l’optique de me dire qu’il faut absolument que j’y aille mais si ça vient à moi tant mieux j’irai avec grand plaisir. On verra…
Photo : Karen Mandau