Samedi, les gagnants du concours Invent the unreal organisé par Foot Locker et Nike, avaient l’occasion de rencontrer Ricky Rubio au magasin House of Hoops des Halles (Paris) et de lui poser des questions avant la finale de l’Euroleague.
Basket USA était sur place pour assister à l’évènement.
Ricky Rubio est arrivé (avec un T-shirt Kobe) en toute décontraction après sa demi-finale gagnée la veille face au CSKA Moscou et s’est prêté au jeu des questions réponses pendant 45 minutes sous les yeux des gagnants du concours et d’une équipe de télé Barcelonaise. Si son actualité aurait voulu que l’on parle avant tout d’Euroleague, les fans n’ont pas manqué de lui poser des questions sur la NBA.
Ainsi, l’on a appris que Ricky suit peu la NBA. Quand on lui demande son 5 majeur idéal il répond qu’il ne « sait pas qui est en NBA en ce moment sauf Lebron (sic). De toutes manières, le meilleur 5 c’est celui qui gagne. Si vous ne gagnez pas, personne ne se souviendra de vous. »
Pourtant, il a lui-même affronté pas mal de joueurs NBA dans les rencontres internationales (« la finale des jeux olympiques est le meilleur match dans lequel j’ai joué ») et notamment Tony Parker lors du douloureux quart-de-finale du dernier Euro où sa défense avait fait très mal :
« Tony est incroyable. Il est tellement rapide… Il pénètre beaucoup et a la puissance pour finir au panier. Il fait une carrière énorme aux Spurs et j’ai beaucoup appris en l’affrontant. »
Plus tard, il avoue que pour lui, le joueur le plus dur à garder est Chris Paul dont la puissance est difficile à contenir.
Concernant la bonne santé du basket espagnol, Ricky évoque la bonne alchimie du groupe :
« Nous avons beaucoup de joueurs avec de l’expérience, comme Pau, et ils nous montrent la voie à suivre. On a aussi des jeunes joueurs qui jouent bien et c’est cette combinaison qui explique nos bons résultats. »
Il a beaucoup été question du jeune âge de Rubio (19 ans), tout le monde s’accordant pour exprimer son admiration de le voir jouer à un tel niveau si jeune, surtout à un poste clé comme celui de meneur de jeu :
« Tout le monde me parle de mon âge mais sur le terrain ça n’a aucune importance. Il faut oublier l’âge que tu as même si les mecs en face vont parfois tenter de t’impressionner. […] Pour être un bon meneur de jeu il faut penser à l’équipe avant tout et rendre ses partenaires meilleurs, donner la balle à celui qui a la main chaude et savoir quand scorer soit même. Tes coéquipiers t’écoutent et te conseillent et de toute manière tout va trop vite pour réaliser. […]
Pour les grands matchs, je suis généralement nerveux au début, mais après, quand mes coéquipiers jouent bien, ça m’aide à me sentir plus à l’aise. Ce n’est que du basket et vous devez apprécier chaque moment », avant d’ajouter « tout est à améliorer dans mon jeu : le tir, les courses, les layups etc. J’ai 19 ans tout est à améliorer. »
Pour finir quand est évoquée la venue des Lakers en Europe pour affronter le Barça, Rubio (que l’on sait fan de Magic Johnson) ne cache pas son excitation :
« C’est un rêve de jouer les champions NBA et une équipe avec une telle tradition avec des joueurs comme Magic ou Chamberlain. »
Au final, les fans semblaient ravi d’avoir participé à cet évènement et Ricky aura conquis tout le monde par son attitude posée et détendue, comme nous le confirme Arnaud et Guillaume, lecteurs de Basket USA :
« C’est vraiment sympa de pouvoir rencontrer un futur grand du basket mondial. Au début c’est un peu intimidant mais l’ambiance était conviviale, tout le monde a eu le temps de poser des questions, de prendre des photos avec lui… En plus y avait des croissants ! »
On l’aura compris, une vraie réussite.