Il n’est pas si fréquent qu’un coach démissionne de ses fonctions, surtout après 4 journées. C’est le cas du Croate Aleksandar Petrovic, qui a rendu son tablier alors que son équipe n’a gagné qu’un seul match jusqu’à présent.
« Après les deux derniers matchs contre Fortitudo Bologna et Tortona, je me suis regardé dans le miroir et j’ai vu des choses que je n’aimais pas, » a t-il déclaré. « Perdre peut être, mais pas de cette façon. Bien s’entraîner mais entrer ensuite sur le terrain comme on l’a vu contre Fortitudo et Tortona n’est pas possible. Hier, j’ai parlé à Ario (NDLR: Costa, le président) et j’ai décidé de quitter la direction du staff technique. Je n’accepte pas de perdre comme je l’ai fait lors des deux derniers matchs, j’en assume la responsabilité. Les joueurs doivent commencer à jouer en équipe, à courir et à défendre. J’aime ce club et cette ville mais les sentiments doivent être séparés de l’aspect professionnel ».
Ario Costa s’est montré très surpris de la décision de Aza Petrovic, qui était jusqu’à cet été le coach du Brésil.
« Pour moi c’est très difficile de trouver les mots pour commenter ce moment, les choix faits dans la construction de l’équipe ont été partagés par tout le monde, il n’y a pas un seul responsable. Maintenant plus que jamais la faute n’est pas à l’entraîneur, Aza mérite de nombreux éloges pour le geste qu’il a fait hier avec le cœur et auquel je ne m’attendais pas. Il a aidé l’équipe à bien des égards, mais cela ne l’a pas aidé. Il y a des problèmes, ce sont des heures terribles pour moi. Ce n’est absolument pas la faute d’Aza qui, en grand homme correct et honnête, a décidé de faire ce geste. Nous n’avons malheureusement pas pu respecter le contrat qui nous liait jusqu’à présent. »
Pesaro n’a toutefois pas mis de temps à trouver un successeur à Petrovic en enrôlant Luca Banchi, 56 ans.
