L’intérieur américano-italien Christian Burns (2,03m, 36 ans) est revenu sur l’épisode malheureux qui l’avait vu être soupçonné à tort de dopage.
Christian Burns avait vu du pays avant d’arriver à Milan à l’été 2015: la Pologne (AZS Koszalin), le Portugal (FC Porto), l’Allemagne (Ulm), l’Ukraine (Ferro Zaporozhye), Israël (Elitzur Netanya), l’Italie une première fois (Montegranaro), la Russie (Enisey Krasnoyark), la République Tchèque (Nymburk), les Emirats Arabes Unis (Al Wasl) avant un retour en Italie, à Brescia puis à Cantù. Il avait acquis la nationalité italienne et même défendu le maillot de son nouveau pays, disputant l’EuroBasket en 2017.
Et puis, suite à un match face à Alma Trieste, le 12 mai 2019, coup de théâtre. Christian Burns était déclaré positif au Clostebol Metabolita, un anabolisant. Il était suspendu par mesure de précaution. Il fut innocenté deux mois plus tard par le tribunal national antidopage italien, mais dans une interview accordée à « Basket Time 2.0 » diffusée sur VideoBrescia Sport, il a expliqué que cette épreuve fut pour lui très douloureuse.
« Je pourrais écrire un livre là-dessus. Une des expériences les plus difficiles de ma vie, dans laquelle toute ma famille s’est impliquée. Je m’en suis sorti vivant mais j’aurais pu ruiner ma carrière. Parce que je luttais contre la dépression, j’ai même perdu 10 kilos. Maintenant que j’en suis sorti, je peux apprécier beaucoup plus ce que j’ai, c’est le basket-ball, qui est ma vie. »
Christian Burns est depuis deux saisons à Brescia.
