L’entraîneur de l’équipe nationale italienne Romeo Sacchetti, 66 ans, s’est présenté aux medias de sa nouvelle équipe, Fortitudo Bologne, fort de ses succès à Sassari (un titre de champion) et à Crémone (une Coupe d’Italie):
« Je suis de retour après 40 ans, j’ai été joueur ici (NDLR: Sacchetti a porté le maillot du Girona Bologne avec lequel il a fait ses débuts en Serie A2 en 1976 et en Serie A1 l’année suivante), je connais la passion de Bologne pour le basket-ball et la rivalité avec la Virtus. C’est agréable de revenir là où ma carrière a commencé. « Je n’aurais pas pu dire non. C’est une opportunité donc je ne sais pas si cela aurait pu se produire à un autre moment. Il y aura de la pression mais ça fait partie du job. L’important est de jouer pour gagner. Nous voulons tous que cette équipe gagne. Je ne suis pas un aristocrate. Je vis beaucoup de rêves depuis que je suis enfant, personne ne m’a jamais rien donné. Personne ne croyait que je pourrais arriver là où je suis arrivé à la fois en tant que joueur et entraîneur, j’ai fait toutes les catégories et je suis fier de mon passé. Maintenant, j’espère un avenir brillant. Ma mission est de transformer toute cette énergie autour de moi en résultats sur le terrain. Nous ferons de notre mieux en espérant qu’elle sera très élevée. C’est un défi pour moi aussi. Mon prédécesseur Antimo Martino a fait du bon travail, je ne fais aucune proclamation: nous ne serons pas au niveau des trois ou quatre premières équipes comme Milan, Virtus ou Venise, mais nous aimerions être près d’eux et faire quelques exploits. C’est toujours l’un de ceux-là qui gagne le scudetto (NDLR: le championnats) mais de temps en temps il y a des surprises dans le sport et le basket. Parfois ça arrive et j’y suis parvenu plusieurs fois. J’ai beaucoup de rêves même à un certain âge. Fortitudo ne se cachera certainement pas « .
