Le basket est une institution à Pesaro et a connu des heures glorieuses du temps où le club portait le nom de Scavolini.
Le Consultinvest VL Pesaro dispose d’une arèna de 10 323 places et son actuel président Ario Costa, 58 ans, fut son pivot -il mesure 2,11m- du milieu des années 80 au milieu des années 90. Seulement, le club des Marches file un mauvais coton n’ayant remporté qu’un seul de ses 20 matches et la relégation est désormais certaine.
Ario Costa s’est longuement exprimé sur son club de coeur:
« Notre objectif a toujours été de protéger et de sauvegarder l’entreprise qui doit continuer à vivre. Au cours des sept dernières années, nous avons travaillé dur pour y parvenir et nous savions que nous pourrions faire face au risque de relégation. Nous revenons de sept années difficiles et douloureuses et je sais très bien ce que le basket-ball représente à Pesaro: notre situation économique est connue et nous devons donc applaudir tous ceux qui aujourd’hui nous permettent d’être toujours en Serie A. Lors de cette saison, nous avons fait beaucoup d’erreurs et nous sommes destinés à la relégation. J’entends des rumeurs selon lesquelles un accord pour reprendre l’entreprise aurait échoué en raison de divers engagements, mais ce n’est pas le cas. «
Après avoir évoqué les déboires sportifs, Ario Costa ajoute :
« Nous ne manquons de respect à personne, aux membres du consortium, aux sponsors et aux fans. Nous devons protéger la société, ce qui a toujours été notre objectif. Les joueurs doivent comprendre qu’une grande dignité et fierté sont nécessaires pour le club et pour eux-mêmes. La saison se termine le 30 juin, le 1er juillet nous déciderons de ce qui sera fait à l’avenir. Chacun prendra alors ses propres décisions. Un exemple de la confiance que beaucoup ont en nous est représenté par le sponsor principal qui a compris que nous sommes une entreprise sérieuse et qui fait de son mieux avec ce qu’elle a. Nous travaillons uniquement pour l’avenir du VL. Nous n’avons jamais abandonné, en sept ans, nous avons montré que les choses pouvaient bien se faire et avec de grands sacrifices entre de beaux moments et d’autres moins passionnants. Je suis déçu et également en colère sur la façon dont cela se passe cette saison mais la relégation doit être considérée comme une opportunité pour l’avenir. L’entreprise n’attend évidemment pas le 30 juin mais chaque jour nous allons de l’avant et continuons à travailler. Je ne suis certainement pas quelqu’un qui démissionne et quitte une entreprise dans des situations difficiles. Je ne suis pas attaché au fauteuil, du moins jusqu’au 30 juin et je poursuis cet engagement que j’ai pris pour une entreprise respectée par tous hors de Pesaro ».
Photo: Ario Costa (à gauche)