Plus qu’une rivalité avec Ettore Messina, son homologue milanais, Sergio Scariolo, entraîneur de Bologne, préfère parler d’un respect mutuel.
En Eurocup, de nombreux favoris se sont fait surprendre en huitièmes de finale. De quoi permettre à la Virtus Bologne de filer tout droit vers le titre ? En attendant le quart de finale, face à Ulm, le 26 avril prochain, Sergio Scariolo a été amené à évoquer un tout autre sujet. Invité du Club Fantini pour la présentation de son livre, l’entraîneur de la formation italienne s’est exprimé sur sa supposée rivalité avec Ettore Messina et l’Olimpia Milan.
« Je suis un peu énervé par le dualisme, car quand on l’évoque, cela me semble parfois un manque d’arguments. Surtout en parlant de se concentrer sur l’antagonisme plutôt que sur ce que nous avons en commun. Il y a tellement d’autres choses que l’on pourrait trouver en maintenant un parallélisme sans avoir à insister sur la rivalité. Il y a le respect, il y a une certaine amitié au sein d’une profession qui allume la rivalité plus que d’autres, et nous la gardons dans certaines limites cette année. Nous espérons que lorsque les playoffs arriveront, nous serons capables de résister à ceux qui nous tirent par la veste, et à ces moments où l’instinct, l’émotion ou l’ego nous remettront en question.
Je pense qu’il serait très arrogant, très présomptueux de penser qu’avec un plus petit budget nous avons construit une meilleure équipe. Le dire maintenant serait présomptueux et arrogant. »Sergio Scariolo, entraîneur de Bologne
Photo : Sergio Scariolo (Euroleague)
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