On a le sentiment que les Bleues ont hérité d’un groupe dense, peut-être le plus homogène ?
Oui, c’est un groupe assez homogène. Si l’on prend juste les résultats de la dernière Coupe du monde, on prend quand même deux équipes qui finissent dans le top 4 donc deux gros, en plus du Nigéria... Donc ce n’est pas simple. Est-ce qu’on s'attendait à mieux ? Franchement, ce sont les Jeux Olympiques donc on sait que chaque groupe a sa difficulté quoi qu'il arrive. Il faudra jouer et gagner les matches pour s'en sortir.
Est-ce une bonne nouvelle d'éviter Team USA, que vous aviez une chance sur deux d’affronter au premier tour ?
Non, il n’y a pas de bonne ou mauvaise nouvelle. Si on avait pris les Etats-Unis au premier tour, ça aurait voulu dire qu’on ne les aurait pas eu en quarts. Ça dépend toujours de quel côté on se place. Ce format-là ne permet pas de se projeter trop loin, de se projeter sur le quart. Qui jouera-t-on ? On n’en sait rien. Concentrons-nous sur nos premiers adversaires. Il n’y avait pas de “il faut absolument éviter untel ou untel”. Je ne suis pas hyper heureuse d’être dans le groupe B mais sincèrement quand je vois le groupe C (États-Unis, Belgique, Japon, Allemagne), je suis contente de ne pas y être quand même (sourire). Ça fait partie du process.