Plus de deux décennies après son départ, Delaney Rudd considère toujours l’ASVEL comme “[sa] maison”. Longuement ovationné par les 11 782 spectateurs présents mardi à la LDLC Arena, toutes générations comprises, en marge de la victoire de l’équipe de Pierric Poupet sur le leader de l’Euroleague, l’Olympiakos (81-70), Mister D a conservé une grosse côte de popularité auprès du public villeurbannais.
Désormais coach d’une équipe féminine en high school en Caroline du Nord, l’ancien meneur de jeu a répondu à l’appel de l’ASVEL (1993-1999) pour célébrer la semaine de l'héritage aux côtés de ses anciens coéquipiers, avec qui il a atteint le Final Four en 1997.
Un exploit rarissime à l’échelle du basket français rendu possible par le leadership du double MVP de Pro A (1996 et 1997), qui a atteint trois la finale du championnat (1996, 1997 et 1999) et remporté deux coupes de France (1996 et 1997). L’occasion était trop belle pour se remémorer quelques souvenirs depuis l’Astroballe, où son numéro 4 flotte au plafond à côté des maillots d’Alain Gilles et Amara Sy. Entretien.
Comment avez-vous vécu cette soirée de fête à la LDLC Arena conclue par cette belle victoire de l’ASVEL contre l’Olympiakos ?
C’était une journée merveilleuse et très excitante. J’ai adoré mes années à Lyon, j’ai vécu les moments les plus funs et heureux de ma vie ici. C’est génial de revenir dans ce très bel endroit qui occupe une place très particulière dans mon cœur. J’ai revu des personnes qui étaient déjà là il y a 20 ans (sourires). Et puis la soirée s’est terminée en beauté, avec la victoire face au leader de l’Euroleague. Je suis très heureux d’avoir vu ça en vrai.
Ceci n’est pas un rêve : Delaney Rudd lance le clapping pour une victoire face à l’Olympiacos 🥹🥹🥹🥹💚💚💚💚💚 pic.twitter.com/PDdMHNStbF
— LDLC ASVEL (@LDLCASVEL) March 25, 2025