Vous avez espéré faire les Jeux Olympiques comme joueuse. Quand avez-vous compris que ce ne serait pas le cas ?
“Quand j’ai vu que mon nom n’était pas dans la liste (rires).
Avez-vous eu des explications de la part de Jean-Aimé Toupane, Céline Dumerc, David Gautier ?
Non, je n’ai eu aucun appel, rien du tout. Voilà (sourire).
Auriez-vous aimé en avoir ?
Oui, éventuellement.
Diriez-vous que votre blessure à la cheville, au départ mal diagnostiquée - qui vous a éloigné des terrains pendant un an - vous a condamné pour les Jeux ?
Au final, oui, car cette blessure m’a pris pas mal de temps, c’est vrai. Elle m’a éloigné des parquets pendant un an. C’est mon malheur mais le bonheur de l’équipe de France, c’est qu’il y a énormément de talents qui sont là, qui attendent, et qui ont le potentiel pour intégrer les Bleues. Mais oui, il vaut mieux ne pas être absent trop longtemps (sourires).
Avec Sandrine Gruda, vous êtes les deux seules tricolores à avoir remporté les deux médailles olympiques (Londres en 2012, Tokyo en 2021). Votre absence est-elle surtout due à cette profusion de talents, notamment à l’intérieur selon vous ?
Oui, forcément. S’il n’y avait personne pour nous remplacer, on ne l’aurait sûrement pas fait. C’était sans doute une volonté du staff d’insuffler un vent nouveau, d’intégrer la jeunesse qui montre de belles choses. C’est un choix qu’il faut respecter et il faut encourager les filles qui vont avoir la chance de disputer cette compétition.
“Il y a au moins une centaine d’autres filles qui auraient rêvé de vivre ce que j’ai pu vivre”
Y a-t-il une chance de vous revoir en Bleues après les Jeux ?