S’il existe un département vraiment fou de basket, c’est bien celui des Landes. Où ailleurs pourrait-on voir la billetterie en ligne sauter en quelques minutes et, le premier juin, des arènes de 8 000 places se remplir en un clin d’œil - sans compter les environ 3 000 personnes restées hors de l’enceinte pour suivre les matches sur un écran géant ! - sinon dans ce coin du Sud-Ouest où la grosse balle orange n'a rien à envier au ballon ovale ?
L’exploit est énorme, à la mesure de l’organisation qu’il a fallu mettre en place pour que la finale de la Coupe des Landes se déroule parfaitement – ce qui fût le cas, sans conteste. Florian Lafargue, coordinateur de projets pour le Comité des Landes et placé à la tête de la mise en place de l’événement, explique l’ampleur de cette tâche, qui ne peut que souffler l’interlocuteur : après tout, il ne s’agit « que » d’un comité départemental. Qui a tout de même réussi à déplacer sans le moindre problème plus de spectateurs que la plupart des clubs de LNB.
Depuis combien de temps travaillez-vous sur l’organisation de ces finales ?
"Officiellement, l’annonce du lieu a été faite en juillet 2023, mais comme il y avait deux options en balance, nous avons réalisé des rendez-vous en avance, début juin, ce qui fait quasiment un an, notamment pour des questions logistiques, l’orientation du soleil et du terrain, pour ne léser aucune des deux équipes, qu’il n’y en ait pas une qui ait le soleil dans les yeux en attaque. Étaient donc en concurrence Dax, où l’on avait déjà été il y a cinq ans, et les arènes de Mont-de-Marsan.
Comme ce sont des arènes, donc un cercle, vous pouviez orienter le terrain selon vos besoins ?
Oui, mais il y avait d’autres paramètres à prendre en compte, comme les sorties de secours, les entrées pour les joueurs sur le terrain, etc. Il fallait penser à des choses comme « À 18h30, le soleil se couche selon cette orientation », car il ne fallait pas qu’une équipe soit handicapée parce qu’elle avait le soleil dans la figure, toutes ces petites choses auxquelles on ne pense pas forcément mais qui sont importantes pour la réussite de la soirée. Le soleil aurait pu être pénalisant pour une équipe (féminine, les hommes jouant à 21 heures, lorsque le soleil se couche), nous avons donc commencé à nous occuper de cet aspect fin mai – début juin de l’année dernière. En résumé, il y a eu un an de travail. Dès que l’on a décidé du lieu, il y a eu de nombreux rendez-vous, et pendant la période estivale nous avons sondé les prestataires extérieurs pour les écrans géants, la pub, la sécurité, etc.
"C’est un événement exceptionnel pour les Landes mais c’est le cas tous les ans, présence de Boris Diaw ou non"
Combien étiez-vous sur l’organisation de l’événement ?