Il y a eu une sorte de hype la saison dernière à votre propos. Vous avez senti que c’était le moment de solliciter une place dans l’élite ou était-ce déjà dans vos plans au préalable ?
C’était en amont. Dès que j’ai signé mon dernier contrat avec Vichy, j’ai signé avec une agence, You First, qui est représentée par Guillaume Althoffer avec l’idée que c’était les deux dernières années que je ferais à Vichy. On avait défini très tôt une stratégie, on a avancé pas à pas et les résultats de l’année ont facilité. La communication extérieure a permis de proposer mon nom à Vincent Loriot (NDLR : le directeur sportif du MSB).
La décision a été prise en cours de saison dernière, peu après que le coach Elric Delord annonce qu’il prenait du recul ?
Ce qui est le plus surprenant, c’est que mon cas idéal se soit réalisé. On avait regardé les équipes sur lesquelles il pouvait y avoir des changements en première division et on les avait classées par ordre de priorité sur différents critères. L’équipe du Mans arrivait en tête de cette liste. Le fait qu’eux me contactent assez tôt voulait dire que j’étais aussi pour eux assez haut dans la liste. On s’est rencontré, on s’est bien entendu rapidement.
Qu’est-ce qui faisait que Le Mans était en haut de votre liste ? Son historique, ses structures, ses résultats, le fait que ce soit un club stable ?
L’histoire, la stabilité et potentialité. C’est-à-dire qu’il y a des leviers de potentialité à l’intérieur du club qui laissaient dire que mon profil pouvait amener des choses, une certaine énergie, accompagner certaines orientations. La stabilité, le fait que Le Mans, c’est une maison très sérieuse et solide de première division. Et puis l’histoire et notamment à travers ses entraîneurs. Il y a toujours eu une relation saine entre la direction, les entraîneurs et les joueurs qui sont passés ici. Etre capable de répéter ça de manière durable, c’est que les fondations sont solides notamment au niveau humain. C’est pour ça que l’on avait mis le club du Mans en tête de liste.
Comment suiviez-vous la Betclic Elite en étant à Vichy ? Y a-t-il le même environnement, par exemple au niveau des agents ? Ce ne sont pas les mêmes joueurs à scouter y compris les étrangers ? De plus vous avez participé à la construction de l’équipe du MSB tout en étant encore le coach de la JAV et de l’équipe de France U20 ?
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