Guillaume, c’est un match qui s’est joué sur le mental et la défense, est-ce que c’est de l’expérience qui a manqué ce soir à Vichy ?
« Non je ne dirais pas ça, parce que ce serait balayer d’un trait tout le travail que l’équipe a fait. C’est en aucun cas la jeunesse qui nous fait perdre le match. Peut-être un petit peu sur l’intimidation, la capacité à répondre aux impacts physiques et aux fautes de playoffs, avec lesquelles il faut s’adapter. Moi j’étais en soutien de l’équipe par rapport à ça, c’est peut-être le point sur lequel il faut prendre de l’expérience. Mais de l’expérience, l’équipe et les joueurs en on pris énormément durant l’année et au final, malgré le fait qu’on soit distancé durant cette deuxième période (28-37 à la mi-temps), on arrive à revenir plusieurs fois à portée de fusils mais il n’y a jamais eu ce petit coup supplémentaire du destin. Il y a deux tirs qui tournent autour du cercle et qui retombent dedans dans le dernier quart-temps côté Boulazac. Il y en a un qui a un pied sur la ligne de notre côté (NDLR : un tir de Mike Ertel II), parfois ce sont quelques détails comment ceux-là. J’ai regretté qu’on ait donné autant de lancers francs dans le dernier quart-temps. Ça ne fait quand même pas beaucoup de paniers encaissés dans le dernier quart-temps.
Est-ce que l’arbitrage a été à la hauteur de l’évènement ce soir ?
Tout dépend le cadre et le basket qu’on veut jouer en France. Ça, ça n’est pas à moi de le décider. Le cadre, ce n’est pas moi qui le met. Le problème c’est à quel point il est aléatoire avec 3 matchs d’écart. Le premier match il y a un cadre de jeu, le deuxième il y en a un autre et le troisième encore un autre. C’est difficile pour les joueurs de s’adapter quand un soir les antennes sont sifflées et un autre elles ne le sont pas du tout où on peut retenir, on peut contenir même sur les démarquages. Il y a des grosses différences, c’est en ça que c’est difficile parfois d’éduquer des joueurs. Parce que toute la semaine, on s’entraîne à enlever les bras, contester avec la poitrine et finalement on voit que sur le match le plus important on le droit d’encercler, on a le droit de pousser. Quand il y a une contre-attaque qui arrive, on a le droit de la stopper avec le coude. Ce sont des choses qui m’interpellent dans la manière dont on veut jouer au basket mais ça n’est pas le sujet aujourd’hui. Il faut féliciter Boulazac qui a gagné le match. Ils se sont adaptés aux choses qui étaient permises, mieux que nous. Ça suffit pour prendre 4 points d’avance à la fin.