Quel était votre sentiment après la qualification au Final Four, un an après l’avoir manqué avec le Partizan ?
“C’était un doux sentiment lorsque nous l’avons fait, et les quelques jours qui ont suivi. Mais maintenant tout ça est derrière nous, on reste focus sur cette rencontre. Bien sûr, nous étions heureux quand c’est arrivé mais c’était il y a deux semaines. La page est tournée aujourd’hui. Nous nous sommes battus toute l’année pour arriver ici. Mais nous avons encore plus faim. Nous sommes concentrés sur notre objectif : battre Fenerbahçe demain et voir la suite.
C’est votre premier Final Four, certains de vos coéquipiers sont plus expérimentés - Kostas Sloukas va disputer son 11e. Avez-vous parlé avec eux ?
Ici, tout le monde a une certaine expérience, vous savez. J’ai parlé à d’autre gars dans l’équipe et ce qui ressort de manière générale, c’est qu’à la fin, ce ne sont pas des matches qui se jouent tant sur la tactique ou le talent mais plus dans le combat, la bonne exécution, la concentration et l’attention aux détails. C’est ce qui ressort le plus.
Un Final Four, c’est un tournant dans une carrière ?
Oui, bien sûr, c’est mon premier Final Four. Je pourrais dire que je l’ai fait. Maintenant, je me suis concentré sur autre chose pour ne pas me dire qu’on a déjà réussi quelque chose. On a envie d’aller plus loin. On s’est battus toute la saison pour être ici donc on a envie d’aller à l’étape suivante. Pour cela, il faut se concentrer sur le match de demain (vendredi à 18h).