Le Lille Métropole Basket se porte mal, mais il a fait partie, cette saison et les précédentes, des clubs de Pro B qui n’hésitent pas à mettre des jeunes, de 20 à 24 ans, sur le parquet : Halvine Dzellat-Diakeno (20 ans, 18,7 minutes par match), Marc-Olivier Lasserre (22 ans), Gaëtan Meyniel (23 ans), Jacques Eyoum ou Lucas Bourhis (24 ans tous les deux). Une philosophie revendiquée par le coach Maxime Bézin, qui vient d’arriver au bout de son contrat avec le LMB.
Pour faire suite à notre dossier sur la transition réussie cette saison de joueurs de Pro B vers la Betclic Élite, nous nous sommes donc adressés à cet entraîneur, qui figure parmi les techniciens les plus au fait de la réussite des joueurs de cette division lorsqu’ils se retrouvent à l’étage supérieur. Il s'exprime également sur la formation à la française, la place des jeunes en Pro B et la concurrence accrue d'autres compétitions sur les choix de carrière de ces jeunes joueurs.
Cette saison, il y a eu 16 joueurs évoluant l’année d’avant en Pro B et passés en Betclic Élite, avec pour la plupart une belle réussite. Est-ce que cela vous semble normal ?
"Normal est un bien grand mot, parce que tout le monde n’arrive pas à le faire. Cependant, cette saison montre que des joueurs de Pro B peuvent assez rapidement performer en Betclic Élite. Encore faut-il qu’ils s’en donnent les moyens et qu’ils y aillent au moment opportun, après s’être montrés compétitifs en Pro B les saisons précédentes, personnellement et collectivement. Ce qui explique le fait que les joueurs montés avec Chalon et Saint-Quentin soient performants dans l’élite.