Vous êtes originaire de Limoges mais plutôt ABC que CSP. Qu’est-ce qui vous avez fait basculer du côté féminin ?
C’est l’opportunité de rentrer au centre de formation et de m’occuper des U18 du Limoges ABC. J’étais auparavant aux cadets France à Landouge, à côté de Limoges. Je suis donc allé au Limoges ABC et de fil en aiguille, je suis intervenu sur l’équipe première sur la vidéo et puis je suis devenu assistant et ensuite coach. Mon histoire du basket féminin s’est créée comme ça.
Vous aviez, entre guillemets, une double formation en allant aux matches du CSP ?
J’ai passé beaucoup de temps dans les travées de Beaublanc avec mon papa et j’ai été attaché à l’une des histoires du basket français masculin avec le CSP et la Coupe d’Europe que je retrouve aujourd’hui avec Villeneuve.
Vous avez 39 ans et donc en tant que spectateur, vous étiez de la génération Yann Bonato ?
Oui, mais j’ai aussi de grands souvenirs de 93 avec Jurij Zdovc, Richard Dacoury, Fred Forte, Jim Bilba, Marc Mbahia, Michael Young... qui est le joueur qui m’a le plus marqué dans ma jeunesse, et donc Yann Bonato, Marcus Brown. C’est un peu un mixte de ces deux générations.

« En Pro B et en Betclic, les joueurs ont moins de pouvoir que les filles en ont dans le basket féminin français »
On fait un bond jusqu’à Lille. Regardiez-vous des matches quand vous étiez le coach de l’équipe de Pro B, y compris en venant au Palacium ?