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ITW Rémi Reverchon : « La force de BeIN Sports, c’est d’avoir une équipe polyvalente et légitime à la fois sur la NBA et la Betclic Elite »

Figure emblématique de BeIN Sports depuis 2012, Rémi Reverchon a piloté les débuts de la chaîne dans le basket français, cette dernière ayant récupéré les droits de la Betclic Elite en cours de saison 2021-2022. Organisation en interne, audiences, rapports avec la NBA… le journaliste se confie à Bas

Figure emblématique de BeIN Sports depuis 2012, Rémi Reverchon a piloté les débuts de la chaîne dans le basket français, cette dernière ayant récupéré les droits de la Betclic Elite en cours de saison 2021-2022. Organisation en interne, audiences, rapports avec la NBA… le journaliste se confie à Basket Europe.

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Alors que la Ligue Nationale de Basket (LNB) peinait à trouver un diffuseur en début de saison, elle s’est tournée vers BeIN Sports, le diffuseur désormais traditionnel de la NBA depuis 2012, pour sa première division, la Betclic Elite. Présent au sein de la chaîne depuis sa création, le journaliste Rémi Reverchon (36 ans) a ainsi eu « la chance » de mettre un pied dans le basket français pour la première fois de sa carrière. Dans un entretien à Basket Europe, il explique les contours de la mise en place de cette première saison de collaboration qui, il l’espère, en appelle d’autres. Il revient également sur son livre, Road Trip NBA, sorti en octobre dernier ou encore ses liens privilégiés avec les joueurs français.

Comment s’est déroulée cette première saison de Betclic Elite sur les antennes de BeIN Sports ?
« Très bien. Vraiment très bien. On a eu de la chance d’avoir du sportif hyper animé, avec des matches intenses qui se terminent au buzzer ou presque. J’ai par exemple le souvenir d’un match de la Roca Team un dimanche soir contre Boulogne-Levallois qui part en prolongation, et qui était incroyable. On a eu un démarrage vraiment sympa. Quand tu es porté par le sportif, forcément le reste se passe mieux. C’était une prise de contact entre la Ligue Nationale de Basket et la chaîne, on n’avait jamais bossé ensemble. On a appris à se connaître, à travailler ensemble pour essayer de programmer les meilleurs matches. C’est un début qui se passe bien, et j’espère que ça se poursuivra derrière. »

Rémi Reverchon avant Paris-Limoges en mai dernier (Thomas Savoja)

Comment vous-êtes vous organisés en interne quand BeIN a récupéré les droits du championnat en cours de route, notamment au niveau des commentaires ?
« Ça a été fait dans l’urgence parce que c’est arrivé très vite. Mais je pense qu’on avait déjà montré cette capacité à s’adapter très vite sur BeIN. On s’est lancés le 27 décembre avec ASVEL-Limoges, qu’on avait commenté avec Jacques (Monclar) à l’Astroballe, il y a eu le All-Star Game quelques jours après à l’Accor Arena… Puis on a rapidement mis en place cette affiche du dimanche soir. Moi, je suis dingue de basket français mais je ne pouvais pas commenter du fait de mon émission du dimanche soir, le Sunday Night Live (SNL), qui est en même temps. Donc on a fait le choix de quasi-titulariser un mec de chez nous, David Benarousse, que vous avez entendu toute l’année, et qui est un dingue de basket. C’est un mec qui a grandi là-dedans, qui a fait de la NBA pour nous mais qui passait surtout sa vie dans les salles, à aller voir Levallois jouer par exemple, il habite dans le coin. C’est vraiment un mec qui a baigné dans le basket français et qui est légitime pour commenter ces matches-là. Et puis sur les consultants, on a essayé de créer un duo majeur qui alterne entre Chris Singleton et Fred Weis. Fred connait parfaitement le basket français, il n’a rien à prouver, et Chris a aussi prouvé sa légitimité sur le basket français. Il ne faut pas oublier qu’il coache à Sceaux en Nationale 1 depuis un moment, il a coaché je ne sais combien d’années dans le championnat de France avant… Pour les gens qui s’imagineraient qu’il serait déconnecté du basket français, c’est complètement faux. Et on a aussi Audrey Sauret qui vient commenter de temps en temps, et elle aussi n’a plus besoin de présenter sa légitimité… je trouve que cette équipe fonctionne très bien. »

David Benarousse est en quelque sorte la voix qu’on a découvert cette saison aux commentaires basket. Pouvez-vous nous expliquer son parcours ?
« Ce qu’il faut souligner concernant David, c’est d’abord que c’est un passionné. Il a la passion. Dans le milieu, tu as des commentateurs, ce que je suis peut-être, un peu plus techniques, qui sont plus dans l’analyse. David, c’est un passionné. Il vibre, il hurle, il fait vivre ses matches. Et ça, j’adore. Je trouve que c’est une qualité folle. Ceux qui suivent BeIN le connaissaient sur le foot parce qu’il a fait sa carrière là-dedans, il a déjà commenté le PSG en Ligue des Champions par exemple, mais c’est aussi quelqu’un qui porte l’ADN basket en lui. Il est basketteur, il est grand, il fait 1,95 m, il emmenait ses gamins tous les weekends voir des matches à Marcel-Cerdan… il a ça en lui. Et c’est aussi quelqu’un qui connait plein de monde, il est hyper connecté dans le basket français. C’est-à-dire que maintenant, dans les salles de Betclic Elite, il connait tout le monde. Je comprends que ça soit une découverte pour les suiveurs de basket français parce qu’il n’avait jamais commenté de Pro A/Betclic Elite – il avait déjà commenté de la NBA chez nous – mais je trouve que c’est une réussite à 100 %. »

« L’idée de ce partenariat LNB – BeIN, c’était un deal gagnant-gagnant. J’ai bon espoir que ça se poursuive, et surtout, je trouve que ça aurait énormément de sens »

Chris Singleton a dit dans la presse locale : « On ne mélange pas les choses : quand on fait un match de Betclic Elite, on ne parle pas de NBA. On met la lumière sur le championnat, les individus. » C’était votre parti-pris à BeIn, celui de ne pas mélanger basket français et américain et de cibler sur les belles histoires à raconter ?
« Oui, on sait bien aussi que si on passe deux heures de match de Betclic Elite à saouler les gens en comparant avec ce qui se passe en NBA, ce n’est pas du tout l’idée. Maintenant, la force de notre équipe à BeIN, c’est la polyvalence de notre équipe. Chris (Singleton) en est le meilleur exemple, c’est un ricain qui a grandi là-bas, drogué au basket américain, mais qui a un vécu aussi fantastique en LNB et qui sait parler des deux côtés. Fred (Weis) est aussi venu dans l’équipe, et c’est quelqu’un qui a su s’ouvrir à la NBA au fil du temps, il avait même été drafté au premier tour à l’époque (NDLR : 15e choix en 1999), il est capable de combiner les deux. La force de cette équipe à BeIN, c’est d’être légitime sur ces deux terrains. »

Que pensez-vous du paysage audiovisuel du basket français avec des matches gratuits sur France 3 régions, Sport en France, La Chaîne L’Equipe, LNB TV et BeIN Sports en payant ?
« (Longue respiration) Qu’il est encore très éclaté. Que d’années en années, c’est dur de trouver des repères pour le fan de basket français. Que si tu demandes à quelqu’un de te citer tous les diffuseurs du basket français ces quatre dernières années, je pense qu’il n’y a qu’une poignée de gens qui en sont capables. C’est tout l’intérêt du basket français de trouver de la stabilité aujourd’hui. J’espère que la Ligue trouvera cette stabilité chez nous comme on souhaite être labellisé chaîne de basket. Maintenant, ce n’est pas de mon ressort. Les dirigeants du basket français et ceux de BeIN Sports le décideront. Mais, à titre très subjectif, je pense que l’un comme l’autre auraient intérêt à poursuivre l’aventure ensemble. »

Les audiences sont bonnes sur BeIN ?
« On ne communique pas sur ces chiffres mais ce que je peux dire, c’est qu’on en est satisfaits. L’idée de programmer un match de Betclic Elite sur le créneau du dimanche après-midi, comme l’avait voulu notre directeur de rédac Florent Houzot, juste avant notre émission du dimanche soir, le Sunday Night Live (SNL), est une bonne idée qui marche bien. Le tout fonctionne bien, on en est contents. »

L’arrivée de la Betclic Elite a-t-elle généré des abonnements ou bien ce sont principalement des fans de NBA déjà abonnés qui profitent de l’occasion pour regarder de la LNB ?
« Je n’ai absolument aucune donnée là-dessus, je n’ai malheureusement pas d’info à t’apporter sur ce sujet-là. Mais notre pari de départ était de faire gagner des deux côtés, c’est-à-dire de faire profiter aux fans de NBA de ce championnat que certains d’entre eux ne connaissent pas et ne suivent pas, et à l’inverse d’attirer du monde, bien sûr, sur notre programmation NBA plus classique sur les antennes de BeIN. L’idée, c’était un deal gagnant-gagnant. »

Est-ce que BeIN a bon espoir de continuer à diffuser la Betclic Elite la saison prochaine ?
« C’est encore une fois un avis très personnel, qui n’est basé sur aucune info car je n’ai pas ce genre d’accès au sein de ma chaîne, mais je peux dire que j’ai bon espoir que ça se poursuive. Et surtout, je trouve que ça aurait énormément de sens. »

Si le partenariat se poursuit, est-ce qu’il pourrait y avoir un rendez-vous plus régulier, de type LNBExtra ?
« C’est quelque chose qui doit être amené à réfléchir dans le prochain contrat, si prochain contrat il doit y avoir. Donc on verra. Mais on sait faire, on a prouvé via NBAExtra qu’on savait faire sur BeIN. Maintenant, c’est une question de moyens et de volonté d’exposition, aussi bien à la ligue que chez nous. »

« Il ne faut pas oublier aussi qu’on a eu l’Euroleague pendant quatre ans sur BeIN. C’était un bonheur de commenter du basket FIBA, à tel point que je me demandais même si mon événement préféré, ce n’était pas le Final Four d’Euroleague plutôt que les finales NBA, c’est dire à quel point c’était fort pour moi »

Comment allez-vous faire vivre la finale de Betclic Elite – au meilleur des cinq manches – qui sera diffusée en exclusivité sur BeIN à partir du 15 juin ?
« Ça sera chez nous en exclu, effectivement. David (Benarousse) sera bien sûr aux commentaires. Normalement, Fred Weis et Chris Singleton alterneront au niveau des consultants, en sachant également que Chris sera pris au milieu par les finales NBA. Le duo sera accompagné d’un homme de terrain qui fera, entre autres, les interviews. On va faire grossir un petit peu le crew pour rajouter une troisième personne à l’antenne et faire vivre encore un peu plus intensément ces finales. »

A l’origine, quelle est votre connaissance du basket français, vous qui avez vécu aux Etats-Unis ?
« Ce qu’il faut savoir, c’est qu’au départ, je suis un enfant du basket FIBA. J’ai joué en club depuis que je suis tout gamin. À mon petit niveau, j’ai pendant un temps espéré faire carrière, j’ai fait le championnat de France minimes et cadets, j’avais fait des essais en centre de formation au CSP Limoges, j’avais été pris au centre de formation d’Angers, j’ai joué six saisons en Nationale 2… Bref, j’ai une vraie formation basket français à la base. J’ai toujours kiffé ça. Tout gamin, j’allais voir les matches de N2 la Rochelle où j’étais tous les samedis. Par la suite, j’ai bien sûr, et c’est là où les gens m’ont découvert sur cet axe américain dans le sens où j’ai vécu là-bas, commenté la NBA et fait des interviews là-bas. Mais j’ai toujours gardé cette connexion avec le basket FIBA. Il ne faut pas oublier aussi qu’on a eu l’Euroleague pendant quatre ans sur BeIN (NDLR : de 2013 à 2017), qu’on a commenté avec Jacques. C’était un bonheur, à tel point que je me demandais même si mon événement préféré, ce n’était pas le Final Four d’Euroleague plutôt que les finales NBA, c’est dire à quel point c’était fort pour moi.

En tout cas, c’est la première fois que je mets un pied dans le boulot dans le championnat de France, je n’avais jamais eu cette chance jusqu’à présent, et je m’en régale parce que, de par l’attrait de NBAExtra et de BeIN, je me suis fait plein de connaissances dans le milieu et je suis pote avec pas mal de joueurs, de coaches à droite à gauche. Et c’est un plaisir pour moi de pouvoir retrouver ces mecs et de pouvoir, de temps en temps quand David n’est pas dispo, les commenter. Par exemple, présenter l’émission des trophées LNB, c’était vraiment un bonheur. Et si jamais à tout hasard BeIN et la LNB avaient la bonne idée de pouvoir continuer ensemble et pourquoi pas mettre du basket français à l’antenne un peu plus souvent, il y a des chances qu’on me voit un petit plus souvent aussi. »

« Quand je vais voir Ismaël Kamagaté pour la première fois, je me présente à lui, je lui dis : « moi c’est Rémi, je bosse pour BeIN Sports, je ne sais pas si tu connais NBAExtra… » et il explose de rire. Il me répond : « J’adore, je vous regarde depuis que je suis gamin ». On arrive dans ces générations où les mecs ont découvert la NBA avec BeIN »

Au fil des années, entretenez-vous des rapports privilégiés avec les Français de NBA, voire avec d’autres joueurs, y compris en France ?
« Bien sûr, tu développes cette légitimité au fil des ans. Et surtout tu vois les gamins grandir. Exemple tout con : je suis allé voir 3-4 fois le Paris Basketball jouer et donc j’ai pu discuter quelques fois avec Ismaël Kamagaté. Quand je vais le voir la première fois, je me présente à lui, je lui dis : « moi c’est Rémi, je bosse pour BeIN Sports, je ne sais pas si tu connais NBAExtra… », et il explose de rire. Il me répond : « Mais arrête, j’adore, je vous regarde depuis que je suis gamin ». Tu vois, on arrive dans ces générations où les mecs ont découvert la NBA avec BeIN, et donc il était hyper souriant, hyper content, il m’a dit « je viens dans ton émission quand tu veux », etc. Et ça, c’était pareil avec Théo Maledon, avec Frank Ntilikina… Evidemment que ça me permet d’entretenir des liens. Maintenant, les gens savent que je suis pote avec Nico Batum, que je m’entends très bien avec Evan Fournier, avec Rudy Gobert. Mais les gamins qui débarquent de France et qui veulent aller jouer en NBA, et bien ils ont grandi avec nous. Donc le contact est plus facile. »

En octobre dernier, vous avez sorti un livre, Road trip NBA, qui a d’ailleurs reçu le prix de « perle du plus beau livre 2022 ». Pourriez-vous le représenter à nos lecteurs qui ne l’auraient pas encore entre les mains ?
« Road Trip NBA, c’est mon petit baby que j’ai sorti en octobre dernier. C’est un joli bouquin en grand format avec des photos d’illustration, qui est très bien illustré, et dans lequel je fais un road trip évidemment imaginaire au travers des 28 villes des Etats-Unis où tu as des équipes NBA. Une par une, je raconte chaque ville en allant bien au-delà du basket, en racontant des voyages à moi, mes anecdotes perso, et surtout la culture de chaque ville, sa bouffe, sa musique, son histoire, ses célébrités, etc. L’idée, c’est d’ouvrir un petit peu les gens à la culture de ce pays un petit peu fou que représente les Etats-Unis. »

(c) Panoramic / BeIN Sports

Vous avez été invité dans certains clubs pour dédicacer votre livre. Il semble avoir eu un bon accueil dans le basket français, n’est-ce pas ?
« Tout à fait, j’ai été surpris. Déjà, ça a été un carton dans la population générale en France. Les retours que j’ai eus pendant mes dédicaces, c’était chan-mé, j’étais hyper touché ! Et dans le basket français, c’est aussi le cas. Par exemple, le soir où j’ai dédicacé à l’Astroballe, j’avais prévu avec mon éditeur (Amphora) d’aller voir Elie Okobo et Paul Lacombe et de garder un livre de côté pour leur offrir, pour Paul parce que c’est un pote et pour Elie parce que c’est aussi un pote et qu’il avait collaboré dans le bouquin pour les pages Phoenix. J’arrive pour leur filer le bouquin après le match et, quand je leur ai offert à chacun, les mecs étaient super touchés. Elie a tout de suite regardé les pages Phoenix et a trouvé ça génial. Quand tu as des mecs de ce niveau-là qui te disent ça, ça te touche. »

Vous avez vécu aux Etats-Unis, vous parliez de « parfait compromis » au moment où vous aviez signé à BeIN car vous pouviez vivre en France et venir aux Etats-Unis régulièrement. C’est toujours le cas ?
« Carrément. J’ai le « best job of the world ». Je fais un taff de rêve en étant à Paris en présentant des émissions et en commentant des matches et je me retrouve à aller sur place pour les plus gros moments de l’année, c’est-à-dire le All-Star Game, les finales NBA, des moments où des interviews peuvent se déclencher à droite à gauche. Je suis hyper gâté, chanceux. Là, je pars à San Francisco et Boston pour les finales… c’est chan-mé ! J’ai déjà trop hâte de commenter les matches, mais pas que, il y a les accès qu’on a, les demandes à la NBA des joueurs qu’on veut interviewer… Typiquement, je crève d’envie d’avoir Jordan Poole en interview par exemple, des mecs qu’on va vraiment découvrir, ça va être fantastique. »

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Alors que la Ligue Nationale de Basket (LNB) peinait à trouver un diffuseur en début de saison, elle s’est tournée vers BeIN Sports, le diffuseur désormais traditionnel de la NBA depuis 2012, pour sa première division, la Betclic Elite. Présent au sein de la chaîne depuis sa création, le journaliste Rémi Reverchon (36 ans) a ainsi eu « la chance » de mettre un pied dans le basket français pour la première fois de sa carrière. Dans un entretien à Basket Europe, il explique les contours de la mise en place de cette première saison de collaboration qui, il l’espère, en appelle d’autres. Il revient également sur son livre, Road Trip NBA, sorti en octobre dernier ou encore ses liens privilégiés avec les joueurs français.

Comment s’est déroulée cette première saison de Betclic Elite sur les antennes de BeIN Sports ?
« Très bien. Vraiment très bien. On a eu de la chance d’avoir du sportif hyper animé, avec des matches intenses qui se terminent au buzzer ou presque. J’ai par exemple le souvenir d’un match de la Roca Team un dimanche soir contre Boulogne-Levallois qui part en prolongation, et qui était incroyable. On a eu un démarrage vraiment sympa. Quand tu es porté par le sportif, forcément le reste se passe mieux. C’était une prise de contact entre la Ligue Nationale de Basket et la chaîne, on n’avait jamais bossé ensemble. On a appris à se connaître, à travailler ensemble pour essayer de programmer les meilleurs matches. C’est un début qui se passe bien, et j’espère que ça se poursuivra derrière. »

Comment vous-êtes vous organisés en interne quand BeIN a récupéré les droits du championnat en cours de route, notamment au niveau des commentaires ?
« Ça a été fait dans l’urgence parce que c’est arrivé très vite. Mais je pense qu’on avait déjà montré cette capacité à s’adapter très vite sur BeIN. On s’est lancés le 27 décembre avec ASVEL-Limoges, qu’on avait commenté avec Jacques (Monclar) à l’Astroballe, il y a eu le All-Star Game quelques jours après à l’Accor Arena… Puis on a rapidement mis en place cette affiche du dimanche soir. Moi, je suis dingue de basket français mais je ne pouvais pas commenter du fait de mon émission du dimanche soir, le Sunday Night Live (SNL), qui est en même temps. Donc on a fait le choix de…

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Photo d’ouverture : Rémi Reverchon (Panoramic / BeIN Sports)

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