Entre une envie débordante de bien faire, difficultés collectives et ambiance inoubliable au sein d’un groupe qu’il connaissait déjà bien, Sylvain Francisco (1,86 m, 24 ans), appelé en équipe de France pour la première fois de sa jeune carrière, est revenu pour Basket Europe sur ses débuts sous le maillot bleu.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
24 février 2022. Une date désormais marquée d’une pierre blanche dans la carrière de Sylvain Francisco. Alors que les Bleus affrontent le Portugal sur leurs terres, dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2023, le jeune meneur de 24 ans endosse pour la toute première fois de sa carrière le maillot de l’équipe de France A. Après des débuts quelque peu hésitants, c’est en étant davantage libéré que l’actuel meneur de Manresa – 3e du championnat d’Espagne derrière Barcelone et le Real Madrid – a réussi à jouer son jeu, jusqu’à terminer son premier match à 8 points à 3/7 aux tirs, 3 passes et 2 interceptions pour 9 d’évaluation en 17 minutes. Une attitude qui a évidemment séduit son sélectionneur, Vincent Collet, qui ne s’en est pas caché en conférence de presse. « Au début de la rencontre, on ne le sentait pas toujours très à l’aise offensivement, les autres ont un peu plus de bouteille sur les systèmes. Il n’a eu que deux petits entraînements pour tout apprendre, ce n’est pas évident. En première mi-temps, il était un peu sur la retenue mais il s’est lâché en deuxième. Il a montré des choses intéressantes. C’est plutôt positif à mon sens. »
Trois jours plus tard, le voilà titulaire pour le match “retour”, en terres portugaises. Un match ô combien brouillon sur le plan collectif, mais non moins abouti pour Sylvain Francisco, qui a profité de la blessure de David Michineau pour avoir davantage de temps de jeu et compiler 15 points à 5/7 aux tirs dont 3/5 à 3-points et 3 rebonds pour 12 d’évaluation en 21 minutes. De quoi permettre aux Bleus d’assurer l’essentiel et de boucler cette fenêtre internationale avec deux victoires importantes, synonymes de qualification pour le deuxième tour. En somme, six ans après sa dernière apparition internationale, lors d’un Euro U20, Sylvain Francisco s’est montré. De cette expérience enrichissante, il en ressort évidemment grandi, sans pour autant s’emballer pour la suite. Il raconte.
Comment vous-êtes vous êtes senti avant votre tout premier match en équipe de France ?
Je me sentais bien. Je ne connaissais pas vraiment les systèmes parce qu’on ne s’est entraîné que deux ou trois fois. Je me concentrais surtout sur ça, pour essayer de ne pas me tromper. Je me disais qu’en match, j’allais peut-être me tromper mais je me disais aussi que ce n’était pas grave, que c’était la vie et que je pourrais proposer autre chose. Avant le premier match, j’étais vraiment excité. Pas stressé du tout, vraiment très excité. Je voulais juste montrer que je pouvais faire les choses bien et apporter du positif.
Qu’est-ce que vous avez ressenti en enfilant ce maillot de l’équipe de France pour la première fois ?
Pour moi, c’était avant tout une fierté, honnêtement. Je me rappelais que la dernière fois où j’avais porté ce maillot bleu, c’était avec les U20. Là, j’ai réalisé que j’étais vraiment avec l’équipe A et que ce n’était pas des lol (rires). Plus sérieusement, j’étais très content mais je n’ai pas réalisé tout de suite. J’ai pour habitude d’avoir une concentration énorme. Les jours de matchs, j’ai ma routine : j’éteins mon téléphone, je me mets dans ma bulle et je ne parle à personne. Et là c’était le cas, jusqu’à un moment où j’ai réalisé. On est rentré au vestiaire, un peu avant le début du premier match, pour le briefing du coach. Quand on est ressorti pour accélérer l’échauffement, Axel Julien était devant moi, il s’est retourné pour checker tout le monde. Il avait le haut de l’équipe de France, c’était écrit en gros dessus évidemment. Et c’est là que je me suis dit que j’étais vraiment en équipe de France et c’était incroyable quoi ! En une demi-seconde, j’ai réalisé, j’étais hyper content et puis je me suis dit : « Reste focus » (rires).
En plus de ça, vous avez fait vos débuts à Dijon, en France, devant un public conquis à votre cause. Toutes les conditions étaient réunies ?
Jouer devant le public français… C’était surtout différent, parce que c’était un retour en France pour moi ! À Manresa, le public est terrible mais à Dijon, dans ce grand gymnase, on sait que les fans sont chauds. Et ça a été le cas, ils étaient là et ils nous ont encouragés tout au long du match. Voir des maillots et des drapeaux de l’équipe de France partout, c’était quelque chose d’énorme, que je n’oublierai jamais parce que c’était ma première fois. Mon objectif réel, c’était prendre du plaisir, trouver mes repères, jouer pour l’équipe et pour moi. Mais c’était plus profiter et prendre du plaisir qu’autre chose, et ne rien regretter. Et franchement, ça a été le cas, j’ai pris énormément de plaisir, surtout avec mes coéquipiers. Je connaissais tout le monde et ils étaient là pour m’encourager, pour me mettre à l’aise. Ils me disaient même : « Mais joue, lâche-toi, arrête de faire le timide » (rires).
« Ce qui est génial avec Vincent Collet, c’est qu’il donne énormément de confiance à ses joueurs ! »
Justement, Vincent Collet a dit de belles choses à votre sujet en conférence de presse d’après-match, mais il a commencé en disant que vous n’étiez pas très à l’aise au début. Vous aviez un peu de pression ?
Franchement non, je n’avais pas de pression. Je ne me jette pas de fleurs mais toutes les personnes proches de moi, qui me connaissent vraiment, diront que je suis quelqu’un qui n’a jamais de stress. Ça ne se voit pas forcément mais je n’avais pas de pression. J’essayais simplement de trouver mes repères et de ne pas faire d’erreur. Je pense que j’avais juste envie de bien faire. Et puis Vincent m’a dit qu’il fallait que je montre ce que je pouvais faire. Je pense qu’il le savait déjà mais qu’il voulait le voir en direct. Du coup, en seconde période, j’avais cette envie de montrer qui j’étais vraiment, de montrer aussi que je pouvais m’épanouir et proposer mon jeu tel qu’il est vraiment. Je me suis libéré et c’était bien mieux.
Avec Vincent Collet justement, comment ça s’est passé ?
On n’a pas beaucoup parlé, parce qu’on n’avait pas trop de temps, mais la première fois que je l’ai croisé, au début du rassemblement, j’en ai profité pour lui dire que c’était vraiment pas mal ce qu’il était en train de faire avec Boulogne-Levallois. Bon, il était un peu énervé parce qu’il venait de perdre contre Le Portel mais voilà… Il m’a dit que je faisais une bonne saison, dans un environnement différent de là où j’étais avant. Et même si tout s’est déroulé très rapidement et qu’on n’a pas vraiment eu le temps d’échanger, j’ai aimé aller vers lui pour savoir ce qu’il attendait de moi, de quoi il avait besoin et ce qu’il cherchait.
C’était important pour vous d’être drivé pour vos débuts ?
Très important parce que les deux premières mi-temps, surtout celle du deuxième match, c’était catastrophique. J’avais l’impression de faire des erreurs dans les systèmes, qu’il y avait aussi des soucis de communication par rapport à ça. C’est pour ça que j’essayais d’aller vers Vincent Collet, tout en regardant aussi ce que faisait Axel Julien, pour progresser et essayer de faire les meilleurs choix possibles pour creuser l’écart face au Portugal. Mais au-delà de ça, je savais aussi que je pouvais attaquer, qu’il ne fallait pas que je sois sur la retenue. Que le coach et que mes coéquipiers me disent tout ça, ça m’a énormément aidé, ça m’a apporté de la confiance. Et puis même si tu fais des erreurs, Vincent est une personne qui va venir pour t’encourager, te relever et pousser à aller de l’avant. C’est ça qui est génial avec ce coach, il donne énormément de confiance à ses joueurs.
« C’est extrêmement bénéfique d’avoir pu passer du temps avec ces joueurs-là. Et puis ça me semblait finalement assez naturel. Mais être avec eux en équipe de France, c’est autre chose »
Une confiance qui vous a permis de réaliser des performances prometteuses et de rentrer des tirs primés très importants, notamment dans le deuxième match…
Ah le deuxième match… Collectivement, ce n’était vraiment pas ça du tout. Les pertes de balles nous ont impactés. Je pense qu’on a joué au rythme instauré par les Portugais mais ça n’excuse pas tout. Personnellement, j’essayais de ne pas me prendre la tête, je me disais juste que je devais continuer sur la lancée de ce que je fais depuis le début de la saison à Manresa – et je pense que c’est aussi pour ça que le coach a fait appel à moi. Je suis quelqu’un qui aime prendre des responsabilités et qui cherche de plus en plus à prendre les bonnes décisions au bon moment. Les tirs à trois points que j’ai pris au Portugal, dans des moments importants du match, c’est quelque chose que je sais faire. Il fallait que je les mette, ça a été le cas et ça a fait du bien à l’équipe !
Collectivement, vous l’avez dit, on a senti quelques difficultés, qui s’expliquent sans doute par le manque de temps de préparation. C’était frustrant de ne pas pouvoir afficher un meilleur visage ?
Ce n’est pas évident d’avoir des automatismes et de se trouver facilement en quelques jours seulement. Même individuellement, c’est difficile de donner le meilleur de soi-même avec aussi peu de préparation collective. Malgré ça, on a réussi à avoir les deux victoires (NDLR : 94-56 à la maison puis 56-69 au Portugal) donc on n’était pas frustrés mais on s’est dit qu’on pouvait faire bien mieux. Surtout au niveau du deuxième match, qui aurait pu être bien meilleur, c’est sûr ! Mais après, je trouve que ce qu’on a proposé en si peu de temps, c’est franchement pas si mal. On sait tous qu’avec un peu plus de temps, on aurait pu proposer quelque chose de plus structuré et plus agréable à regarder peut-être. Mais je pense que même Vincent Collet savait comment ça allait se passer. Malgré les fautes, les pertes de balles et le manque d’adresse, il a toujours affiché une certaine confiance, comme s’il était persuadé qu’on allait battre le Portugal. Et au final, l’essentiel est là, on ressort avec deux victoires, en restant invaincus, et c’est le plus important.
Vous parliez d’Axel Julien, lui qui a un peu plus d’expérience avec les Bleus que vous, est-ce qu’évoluer à ses côtés au cours de cette fenêtre internationale vous a aidé ?
Pour moi, c’est quelque chose d’extrêmement bénéfique d’avoir pu passer du temps avec ces joueurs-là. Notamment Axel, c’est un joueur qui a beaucoup d’expérience, on le sait tous, il est connu et reconnu en France. Il connaît le basket donc être à ses côtés, mais aussi aux côtés de David Michineau, qui s’est malheureusement blessé au premier match, c’est être dans un cadre idéal pour apprendre et progresser. J’avais déjà joué contre eux mais jouer avec eux, c’est différent. Eux savent comment jouer, avec quels systèmes, etc. C’était énorme et puis ça me semblait finalement assez naturel parce qu’il y a certains joueurs comme Mathias (Lessort), Lahaou (Konaté) ou Amath (M’Baye) avec qui je joue tous les étés. C’est comme si on était habitué à ça. Mais là, être avec eux en équipe de France, c’est autre chose.
« J’ai été appelé en équipe de France ? D’accord. J’ai pu faire le job, montrer des choses positives ? Ok. Mais rien n’est acquis »
À votre poste, il y a un autre joueur qui a eu l’opportunité de faire sa première sélection également, c’est Hugo Benitez. Un petit mot pour lui ?
Ah Hugo, c’est mon petit (rires) ! J’étais content pour lui, pour sa première sélection ! Hugo, c’est l’avenir, c’est un jeune meneur très talentueux. Par contre… il ne parle jamais. Il est tout timide, il ne parle pas. Je l’ai vu, je lui ai dit : « Mais tu ne parles pas toi ? » (rires). Blague à part, il est vraiment très sympa et c’est génial qu’il ait pu faire sa première sélection.
Après avoir réalisé « un rêve », comme vous avez pu le dire sur vos réseaux sociaux, vous avez pour objectif d’être rappelé en équipe de France, de vous y installer ?
C’était l’un de mes rêves, bien sûr, et je ressors grandi de cette expérience. Mais pour la suite, je me dit qu’il y aura plusieurs étapes à ne surtout pas brûler. J’espère être rappelé mais pour le moment, je ne suis pas concentré sur ça. Rien n’est acquis, il faut toujours bosser pour obtenir des résultats comme ça. J’ai été appelé en équipe de France ? D’accord. J’ai pu faire le job, montrer des choses positives ? Ok. Mais il faut continuer sur cette lancée-la et progresser encore et encore. Je suis quelqu’un de réfléchi, on verra bien ce qu’il se passera par la suite. Je ne me fixe pas d’objectifs précis. Je travaille et je me concentre uniquement sur la suite de ma saison. À commencer par Manresa donc, et pourquoi pas faire les playoffs. Il y a des chances en tout cas.
Parlons rapidement de Manresa. On sent que cette expérience à l’étranger vous fait passer un voire plusieurs caps ?
Je m’épanoui avec ce club. C’est vraiment une équipe spéciale, au sein de laquelle je peux apprendre tout en m’amusant au quotidien. Partout où je passe, je prends de l’expérience, j’agis et je réfléchis autrement. Mais concrètement, le coach que j’ai à Manresa, Pedro Martinez, est très exigeant, très pointilleux, à cheval sur le moindre détail. Il essaie de perfectionner et de tirer le meilleur de chacun de ses joueurs. A l’époque de Roanne, j’étais vraiment un joueur un peu « foufou ». Je le suis toujours un peu mais je prends en maturité et ça me permet de prendre de meilleures décisions sur le terrain. Passé ce cap-là, je me rends compte que j’arrive à savoir quand est-ce que je dois jouer pour moi ou pour les autres.
« C’était fort en émotions. Je ne l’oublierais pas… »
Cet épanouissement a contribué à ce que vous soyez appelé en équipe de France. Et qui dit première sélection dit forcément…
Ah les bizutages… vraiment… C’était terrible mais c’était drôle. Déjà, je sors du premier entraînement, j’arrive en premier à l’ascenseur. Je rentre avec les autres et j’entends quoi ? Tout le monde crie : « Sélections ! ». Moi je ne comprends pas trop, je ne savais pas encore ce que ça voulait dire. Et là, tout le monde me pousse et me dit de sortir de l’ascenseur. En fait, ce cri, ça veut dire que c’est ceux qui ont le plus de sélections qui sont prioritaires. Du coup, j’ai dû prendre les escaliers pour monter les 4 ou 5 étages que j’avais à monter. Ça aurait pu être pire mais je n’ai plus jamais pris l’ascenseur après ça (rires). Et ce n’est pas tout ! Le pire, c’était dans l’avion pour aller au Portugal. Je suis quelqu’un qui connaît très bien les voyages en avion, etc. Quand je voyage, j’aime bien prendre les places avec le plus de place pour mes jambes, donc près des portes de sécurité notamment. Donc là, l’hôtesse me donne mes billets et je vois que c’est écrit 12B. Je me suis dit que c’était parfait, que c’était ma place, que j’allais passer un bon vol et tout. Du coup, je rentre dans l’avion et j’avance vers la 12B. Pas loin, il y a Boris (Diaw) qui était déjà assis et qui me dit : « Sylvain, t’es quel numéro ? ». Je fais comme si de rien n’était, je continue d’avancer et je finis par lui dire : « Babac, je suis 12B. » Et là, il me répond : « Allez hop, sélections ! Nico, tu prends sa place ! » À ce moment-là, je me suis dit que ce n’était pas possible (rires). Nicolas Lang a pris ma place et je suis parti en 19B. Je m’en rappelle de ce numéro parce que j’ai passé un vol compliqué hein ! Je n’avais pas assez de place. Ah, j’étais énervé (rires)…
Enfin, si vous ne deviez retenir qu’un seul moment de vos débuts avec l’équipe de France ?
Un moment marquant ? Tout. Du début à la fin. De l’appel de Ruddy Nelhomme à la fin de la fenêtre internationale. Franchement, organisation au top, bonne ambiance. C’était ma première et c’était fort en émotions. Je m’attendais à quelque chose dans ce genre-là mais je me suis rendu compte à quel point c’est vraiment une famille plus qu’autre chose ! Ça m’a marqué à vie et je ne l’oublierai pas.
.
.
[armelse]
24 février 2022. Une date désormais marquée d’une pierre blanche dans la carrière de Sylvain Francisco. Alors que les Bleus affrontent le Portugal sur leurs terres, dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2023, le jeune meneur de 24 ans endosse pour la toute première fois de sa carrière le maillot de l’équipe de France A. Après des débuts quelque peu hésitants, c’est en étant davantage libéré que l’actuel meneur de Manresa – 3e du championnat d’Espagne derrière Barcelone et le Real Madrid – a réussi à jouer son jeu, jusqu’à terminer son premier match à 8 points à 3/7 aux tirs, 3 passes et 2 interceptions pour 9 d’évaluation en 17 minutes. Une attitude qui a évidemment séduit son sélectionneur, Vincent Collet, qui ne s’en est pas caché en conférence de presse. « Au début de la rencontre, on ne le sentait pas toujours très à l’aise offensivement, les autres ont un peu plus de bouteille sur les systèmes. Il n’a eu que deux petits entraînements pour tout apprendre, ce n’est pas évident. En première mi-temps, il était un peu sur la retenue mais il s’est lâché en deuxième. Il a montré des choses intéressantes. C’est plutôt positif à mon sens. »
Trois jours plus tard, le voilà titulaire pour le match “retour”, en terres portugaises. Un match ô combien brouillon sur le plan collectif, mais non moins abouti pour Sylvain Francisco, qui a profité de la blessure de David Michineau pour avoir davantage de temps de jeu et compiler 15 points à 5/7 aux tirs dont 3/5 à 3-points et 3 rebonds pour 12 d’évaluation en 21 minutes. De quoi permettre aux Bleus d’assurer l’essentiel et de boucler cette fenêtre internationale avec deux victoires importantes, synonymes de qualification pour le deuxième tour. En somme, six ans après sa dernière apparition internationale, lors d’un Euro U20, Sylvain Francisco s’est montré. De cette expérience enrichissante, il en ressort évidemment grandi, sans pour autant s’emballer pour la suite. Il raconte.
Comment vous-êtes vous êtes senti avant votre tout premier match en équipe de France ?
Je me sentais bien. Je ne connaissais pas vraiment les systèmes parce qu’on ne s’est entraîné que deux ou trois fois. Je me concentrais surtout sur ça, pour essayer de ne pas me tromper. Je me disais qu’en match, j’allais peut-être me tromper mais je me disais aussi que ce n’était pas grave, que c’était la vie et que je pourrais proposer autre chose. Avant le premier match, j’étais vraiment excité. Pas stressé du tout, vraiment très excité. Je voulais juste montrer que je pouvais faire les choses bien et apporter du positif.
Qu’est-ce que vous avez ressenti en enfilant ce maillot de l’équipe de France pour la première fois ?
Pour moi, c’était avant tout une fierté, honnêtement. Je me rappelais que la dernière que j’avais porté ce maillot bleu, c’était avec les U20. Là, j’ai réalisé que j’étais vraiment avec l’équipe A et que ce n’était pas des lol (rires). Plus sérieusement, j’étais très content mais…
[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photos : Sylvain Francisco (FIBA)