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ITW Tidjane Salaün, drafté en 6e par les Charlotte Hornets : “Tant qu’on n’a rien fait, on ne domine rien du tout”

Drafté en 6e position par les Charlotte Hornets, Tidjane Salaün a hâte de se jeter dans le bain de la NBA, avec confiance et détermination. Il revient sur sa draft, ses premiers contacts avec sa nouvelle franchise, sa progression à Cholet ou encore ses échanges avec Tony Parker, entre autres.

Tidjane Salaün © NBA League Pass

Quelles ont été vos émotions quand vous avez été appelé en 6e position par Adam Silver ? Avez-vous pensé à l’aspect historique de cette cuvée pour la France ?
“J’étais extrêmement content. Tout ce que je voulais, c’était entendre mon nom pour enfin commencer à travailler dans ma prochaine franchise, et jouer. Après, je n’ai vraiment pas pensé au fait que la France allait marquer l’histoire et dominer. Parce que tant qu’on n’a rien fait, on ne va rien dominer du tout. On verra comment chacun va avancer. La draft, c’est juste pour le contrat. Après on est tous au même point de départ.

Vous allez gagner beaucoup d’argent - 7,5 millions de dollars pour sa première année contre 36 000 euros net cette saison à Cholet selon l’enquête de Basket Europe. Comment fait-on pour garder les pieds sur terre ?
Je suis assez bien éduqué, j’ai envie de dire. Je sais gérer mon argent, j’ai des gens qui m’aident pour ça. Je ne vais pas vous dire ce que je vais en faire, mais je vais gérer.

Avec Zaccharie Risacher et Alexandre Sarr, avez-vous conscience d’avoir écrit ensemble l’une des plus belles pages du basket français ?
Oui, j’étais au courant qu’on pouvait être plusieurs dans le top 10 de la draft. Après, je n’ai pas tellement échangé avec Zaccharie et Alexandre, ils ont eu comme moi un emploi du temps bien chargé (depuis la draft).

“Les premiers contacts avec les Charlotte Hornets remontent à avant Trévise”

A quand remontent les premiers contacts avec les Charlotte Hornets ? Avez-vous été surpris d’être choisi par cette franchise, avec laquelle vous n’avez pas fait de workouts ?
Les premiers contacts remontent à avant Trévise (NDLR : la Draft Combine européenne, du 4 au 7 juin). J’étais dans le même vol qu’eux pour y aller, c’est là que nous avons fait connaissance, que nous avons échangé. Le jour de la draft, je n’étais pas vraiment sûr (qu’ils allaient me choisir) mais il avaient laissé des petits indices par rapport aux workouts que j’ai fait avec eux - vous n’étiez pas au courant mais j’en ai bien eu. C’étaient des petites pistes, qui m’ont fait dire qu’il y avait un peu plus de chances à certains endroits que d’autres.

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