Son départ de Milan lié à sa mauvaise entente avec Ettore Messina, sa venue à l’ASVEL en quête de responsabilités, sa renaissance avec Gianmarco Pozzecco, son rapport à la NBA, son désir de retrouver l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Paris 2024… Timothé Luwawu-Cabarrot (2,01 m, 28 ans) s’est livré en transparence pour Basket Europe depuis les bancs de la LDLC Arena.
Ce jeudi 23 novembre, l’ASVEL va vivre un moment historique face au Bayern Munich : l’inauguration de son tout nouvel outil, la LDLC Arena, devant 12 000 spectateurs. En l’absence de Nando De Colo, le collectif villeurbannais s'appuiera sans doute sur son homme du moment, Timothé Luwawu-Cabarrot, qui tourne à 16,5 points, 4,5 rebonds, 4,5 passes, 1,8 interception pour 19 d’évaluation depuis quatre matches d’Euroleague, ce qui coïncide avec l’arrivée de Gianmarco Pozzecco et les deux premières victoires de l’équipe à Kaunas puis Berlin. Le vice-champion olympique espère que sa renaissance à Villeurbanne le renverra en équipe de France à la fin de la saison, lui qui était absent cet été à la Coupe du monde en Asie.
Pourquoi avoir choisi de rejoindre l’ASVEL à l’intersaison ?
"L’idée de jouer avec Nando (De Colo), Joffrey (Lauvergne), Charles (Kahudi), tous les internationaux français, c’était un beau projet. Quand j’ai eu Tony et T.J. (Parker) au téléphone, j’ai tout de suite pensé que l’équipe avait un beau potentiel, avec l’ambition de viser le top 10 pour pouvoir jouer le play-in en Euroleague. Dès le départ, je me suis senti à l’aise dans ce projet et ce rôle qu’on allait me donner. Le club m’a mis au centre du projet. Je savais que j’allais avoir des responsabilités en venant ici, et j’en ai.
Voyez-vous l’ASVEL comme un tremplin comme ça a été le cas pour Elie (Okobo) ou Guerschon (Yabusele) ?
Oui et non. Je pense que nos trois parcours sont complètement différents. J’ai 28 ans, je ne suis pas ici dans l'optique de refaire ma carrière. J'ai quand même passé pas mal d'années en NBA, j’ai été en équipe de France. Dans leur cas, ils étaient encore au tout début de leur carrière. Guerschon (Yabusele) s’est montré ici, il a gagné sa place en équipe de France et il joue aujourd’hui à Madrid. Élie (Okobo) a fait pareil, il a gagné ici puis il a franchi un cap en étant sélectionné en équipe de France et il est parti à Monaco. C'était un process différent. Moi, je suis vraiment dans l'optique ici de retrouver du plaisir, de m’amuser, de jouer au basket. Est-ce que ça peut me servir de tremplin, oui, bien sûr, mais ce n’était pas l’objectif premier. C’est un objectif différent.