Après avoir dérivé dans le troisième quart-temps (34-20), Le Mans s’est superbement repris dans le suivant (16-32) pour s’imposer à Orléans (91-99) et remporter ainsi sa quatrième victoire d’affilée. Celle-ci a marqué le retour de DJ Stephens aux affaires (12 points, 2 contres, 2 interceptions). La vie est aussi plus facile depuis que le meneur Brandon Taylor (22 points, 6 passes) est d’aplomb.
« Cette nouvelle victoire est méritée car nous étions devant une grande partie du match », a commenté Jacques Alingue en conférence de presse, propos repris par Ouest France. « Orléans s’est bien battu pour revenir au score et repasser devant. Ils étaient à ce moment super agressifs alors qu’on connaissait une baisse de régime. On était mené de 10 points avant de retrouver l’énergie nécessaire pour reprendre le match en mains. On n’a jamais abandonné. DJ (Stephens) a été précieux. Le coach va s’adapter en fonction des matchs, des adversaires. À Orléans, il a jugé que DJ était le meilleur « match-up » et le résultat lui donne à nouveau raison. On inscrit quasiment 100 points à l’extérieur mais on en prend aussi 91. Orléans est une équipe assez offensive. Ils avaient réussi à marquer 80 points à l’Asvel, l’une des meilleures défenses d’Euroligue. Heureusement, notre défense a été bien meilleure sur le 4e quart-temps à Orléans. »
Le coach de l’OLB Germain Castano était forcément contrit d’avoir vu ses joueurs se faire doubler dans les dix dernières minutes.
« Quand tu perds, tu n’es jamais content. La logique a été respectée. J’aimerais vous dire autre chose mais voilà. Il ne faut pas espérer grand-chose quand tu encaisses 99 points, quand tu perds 20 ballons, quand tu laisses l’adversaire à 61 % de réussite aux tirs. Beaucoup de mecs sont passés au travers. Oui, on a eu cette belle réaction au 3e quart-temps. Encore heureux. Mais sur la globalité du match, Le Mans en voulait plus. On a manqué de fraîcheur sur la fin de match, où Le Mans nous a bien impactés. Pour battre Le Mans, il aurait fallu que tout le monde soit excellent et c’est loin d’avoir été le cas.
Photo: Jacques Alingue MSB