A l'instar des Risacher, Zaccharie et Aïnhoa, les Salaün sont deux espoirs mondiaux du basket. La fille est déjà en équipe de France, le garçon est promis au premier tour de la prochaine draft NBA. Pour Basketball, la revue fédérale, et après avoir précisé que son nom se prononce "Salin", Janelle donne son avis sur son frère.
« On a le même profil physique. Il commence sa carrière et je trouve qu'il n'a pas encore toutes les compétences dans la lecture du jeu. Ça se voit qu'il vient d'arriver. On est pareil dans l'énergie, dans la volonté de prendre de l'espace et de faire ressentir notre présence. Il n'a pas ce tir à mi-distance que j'affectionne beaucoup. Aujourd'hui c'est 3-points ou dunk. Ce qu'il a de plus c'est cette capacité à finir près du cercle. Il agresse le cercle. Son envergure lui sert. Il n'est pas encore assez à l'aise dans le dribble pour réussir à faire la feinte et ne pas s'empaler dans la défense. Nous sommes très différents. Nous sommes bosseurs mais il a énormément confiance en lui point à 18 ans, il prend la balle et dit à son meneur de s'écarter. À son âge je n'aurais jamais pu ! Ce que j'aime c'est cette insouciance. Il prend ses responsabilités. D'un autre côté je lui reproche de ne pas être assez dans le contrôle et de ne pas assez réfléchir. »