Jeudi soir, l’équipe de France féminine s’est débarrassée de la Finlande devant son public à Saint-Chamond (103-77) lors du troisième match de qualification à l’EuroBasket 2023. Réactions de Marine Johannès, Sarah Michel et du sélectionneur Jean-Aimé Toupane.
Jean-Aimé Toupane, sélectionneur de l’équipe de France : « Au-delà du résultat, on est très satisfaits de faire quelque chose d’extraordinaire humainement avec cette équipe. On le répète depuis le début : notre préoccupation, c’est que les filles soient bien là où elles sont. Quand on est heureux, on a envie de gagner plus. C’était un match poussif au départ, avec un adversaire qui nous a obligés à jouer différemment. On a un petit défaut, c’est le rebond. On s’est mis en danger, on a déjà vécu cette situation cet été mais il y a une volonté de bien faire. On veut construire un vrai projet avec ces filles. Quand on se retrouve, on a l’impression qu’on s’est quitté hier. On va continuer à travailler, avec beaucoup de jeunes qui émergent, qu’on veut mettre sur le terrain. Notre volonté, c’est de gagner contre l’Ukraine (dimanche, 17h), en n’oubliant pas le différentiel entre nous (défaite 71-90 à Kiev). Il faut d’abord gagner, il restera ensuite deux matches. »
« On reste la France, toutes les équipes vont vouloir nous agresser »
Marine Johannès, arrière de l’équipe de France : « On fait un bon match dans la globalité malgré un départ timide. On sait que quand les rotations arrivent, ça nous permet de garder l’intensité. C’est une bonne prestation d’ensemble avant d’enchaîner contre l’Ukraine. Personnellement, je suis contente de revenir dans le groupe, je suis sur le banc cette fois (rires). On sait que toutes les équipes vont nous agresser en défense. On reste la France, toutes les équipes vont vouloir nous agresser. On n’oublie pas ce qu’on a subi en Ukraine il y a quelques mois maintenant, on va s’en servir dimanche. »
Sarah Michel, capitaine de l’équipe de France : « On a eu un petit peu de mal à décoller. Ensuite, quand est monté en défense et on a verrouillé le rebond, et on s’est simplifié la tâche. C’est encourageant pour la suite. Sur les fenêtres où on a peu de temps, on mise beaucoup sur l’engagement et l’intensité qu’on peut mettre et ça marche. La Finlande est agressive en première intention sur les tirs extérieurs et quand elles sont fraiches, elles sont embêtantes. Cela dit, elles ont moins de profondeur de banc. On a la chance d’avoir une profondeur de banc que les autres n’ont pas. C’est important qu’on trouve des repères et que chacun se sente à sa place, notamment au niveau du spacing. Ça va venir. L’important était de gagner et d’avoir le maximum de cartes en mains, on l’a fait. »
À Saint-Chamond.
Photo : Jean-Aimé Toupane (FIBA)