Privé de nombre de ses cadres pour débuter sa préparation au Mondial face à la Bosnie-Herzégovine (87-52), le sélectionneur des Bleues Jean-Aimé Toupane retient qu’il peut responsabiliser ses jeunes joueuses.
Dimanche après-midi, le lancement de la préparation des Bleues a tourné à la démonstration contre la Bosnie pendant trois quart-temps, avant un dernier acte plus balbutiant. Le sélectionneur Jean-Aimé Toupane retient l’état d’esprit combatif.
« On avait la volonté d’asseoir des repères de vie pour le groupe, d’installer un état d’esprit, une fraîcheur, de la solidarité, du courage. Quand on a des objectifs élevés comme les nôtres, il faut commencer par là. Sur ce point-là, je suis content. Sur le match, tout n’a pas été parfait mais c’est une première étape. L’objectif était d’évaluer les joueuses, voir celles qui émergent. On va construire autour de ça. On a bien vu qu’au plus haut niveau international, les équipes qui gagnent ont un curseur très élevé sur ces aspects. Ça joue vite et sur la durée », a confié le sélectionneur dans des propos retranscris par L’Equipe.
Contre la Bosnie-Herzégovine, les jeunes meneuses Marine Fauthoux, Marie Pardon et Pauline Astier ont été responsabilisées. Un pari sur l’avenir.
« La plupart d’entre elles jouent déjà en club et ont de vrais rôles. Marine (Fauthoux) et Pauline (Astier) ont déjà beaucoup de maturité. C’est important de vite mettre une jeune sur le terrain. Au moins, il y a du monde derrière et on est ouvert à tout (…). On voulait voir les jeunes que l’on a un peu vues. Celles en civil (Paget, Berkani, Chevaugeon et Hériaud), on les connaît. Les matches comme celui-ci permettent aux jeunes d’emmagasiner de l’expérience. Aucune décision n’a été prise pour le groupe, on se retrouvera à Pau à 16 la semaine prochaine. »
Photo : Jean-Aimé Toupane (FIBA)