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JO : Jean-Aimé Toupane à la recherche de la "meilleure combinaison possible"

Avec 18 joueuses pré-sélectionnées pour Paris 2024, Jean-Aimé Toupane compte sur une préparation crescendo pour finaliser l'équipe féminine olympique. Un groupe France "talentueux", qu'il souhaite "fort en défense" et avec des meneuses "en concurrence".

Jean-Aimé Toupane lors de l'annonce de sa pré-sélection olympique. © FFBB

"Il y a un objectif à avoir une liste large : nous allons avoir une préparation très longue. Nous avons besoin de construire une équipe à la hauteur de l’événement." En préambule de la conférence de presse qui a suivi l'annonce de liste élargie de l'équipe de France olympique, Jean-Aimé Toupane a justifié son choix de pré-sélectionner 18 joueuses. Une première prise de parole générale avant d'être interrogé sur tous les sujets, même ceux qui font mal...

Quel sera le processus de la préparation olympique ?
La préparation va débuter le 6 juin. Elle va s’organiser en quatre blocs avec un premier dédié à la préparation physique. Nous ne ferons pas de matchs et à la fin de ce premier bloc, les joueuses auront quelques jours de repos. Puis nous allons enchaîner avec un bloc à La Roche Vendée avec le même format mais avec aussi un objectif ‘basket’. Nous ferons nos premiers matchs. Après une deuxième pause, elles reviendront lors d’un troisième bloc à Lyon, qui représentera le pic de la préparation avec un match face à la Serbie (NDLR : le 12 juillet). Le quatrième bloc se fera à Reims où nous affronterons le Japon et la Chine avant de rejoindre le village olympique le 23 juillet. Il y aura beaucoup de vigilance sur l’aspect physique en début de préparation et plus nous allons monter, plus nous mettrons de l’intensité par rapport à nos attentes.

À quel point le Tournoi de Qualification Olympique en Chine (notamment une victoire face à l'hôte de 32 points) a été fondateur et est la base sur laquelle les Bleues peuvent s’appuyer pour ces JO ?
Ce TQO a été de haute volée et a influencé sur notre division, mais pas que. Nous savions aussi qu’il y avait des joueuses qui n’étaient pas dans l’équipe et qui pouvaient y entrer. Quand on commence une préparation, on ne sait jamais comment nous allons la finir. Ce tournoi a, en tout cas, été un moment important pour notre sélection.

Avez-vous estimé avoir beaucoup d’incertitudes compte tenu des états de forme très disparates au sein de votre sélection ?
Il est évident que d’avoir une préparation longue, avec un premier bloc dédié à la récupération et avec un travail de régénération, va permettre de ramener tout le monde au même niveau. De ce que nous suivons depuis un an, les voyants sont presque au vert. Il y a eu quelques blessures mais cela revient bien.

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