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Jean-Christophe Prat (Gravelines-Dunkerque) : « Je n’ai pas l’impression de voir une équipe qui doute »

Défait pour la 10e fois en 11 matches de Betclic Elite face à Nancy (défaite 84-87), le BCM Gravelines-Dunkerque est menacé. Mais son coach Jean-Christophe Prat ne tombe pas dans le négativisme.

Jean-Christophe Prat © Jacques Cormarèche

Gravelines-Dunkerque traverse une période délicate. Battue 10 fois lors des 11 dernières rencontres, l’équipe de Jean-Christophe Prat a de nouveau laissé filer la victoire ce dimanche contre le SLUC Nancy (84-87). Une mauvaise habitude pour le BCM, qui avait déjà laissé échapper de la sorte de nombreux matches à domicile comme Cholet (70-73), Dijon (83-84) ou encore Nanterre (83-89 après prolongation).

Malgré une excellente entame de championnat, le club nordiste n’a remporté qu’un seul match depuis le début de l’année civile (le 25 janvier contre La Rochelle) et pointe logiquement à la place de premier non relégable à huit journées de la fin.

« C’est la première saison de ma vie où je vis autant de défaites de si peu. Mais c’est ce qui fait que les gens aiment le sport. Rien n’est écrit à l’avance », a analysé le coach des Maritimes sur Delta FM. « J’ai une équipe qui est responsable, qui se bat et qui prend des coups sur la tête. Bien qu’on soit sur une série qui fait mal, je n’ai pas l’impression de voir une équipe qui doute. On va montrer aux joueurs tout ce qu’on a bien fait car il y a de très bonnes choses. On va rebondir et se préparer pour les huit finales qui nous reste. »

Un Opalico qui vaudra double début avril

Pour l’instant, la chance du BCM (7-15, 14e) est de voir ses concurrents directs, Le Portel (6-16, 15e) et le Stade Rochelais (3-19, 16e), faire aussi du surplace. Avec un seul succès d’avance sur la place de barragiste occupée par son voisin portelois, la lutte pour le maintien s’annonce âpre. 

Gravelines-Dunkerque se rendra en plus dans la capitale pour y affronter dimanche prochain l’ancienne équipe de son technicien, le Paris Basketball. Avant un Opalico déjà crucial pour le maintien, le 6 avril prochain. Deux occasions à ne pas manquer pour s’éloigner de la zone rouge.

Le Portel : l’appel à « l’union sacrée » du président Rivoal
Corrigé ce samedi à Chalon-sur-Saône (106-76), faisant face à l’absence de DeOndre Burns jusqu’à la fin de la saison et au départ en fin d’exercice de son coach Eric Girard, l’ESSM Le Portel, actuel barragiste, accumule les difficultés. Mais son président Yann Rivoal appelle à l’union sacrée.

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