Retour gagnant pour Jean-Denys Choulet sur le banc de la Chorale de Roanne qui est venue à bout de Châlons-Reims, 96-89.
Ce ne fut pas une partie de plaisir puisque le CCRB menait 43-56 à la mi-temps avec un superbe 8/10 à trois-points dont un 4/4 de Jessie Begarin. Il eut même 16 points d’avance un peu plus tard mais la réaction roannaise fut sans appel. Le duo Marcquise Reed (25 points, 5 rebonds, 5 interceptions – Ian Miller (30 points, 7 passes) et une très bonne adresse à trois-points (14/27) ont fait pencher la balance du côté de la Chorale.
«Le basket c’est plus compliqué en attaque qu’en défense. Sur la première mi-temps on était à la rue complet, c’était un calvaire », a commenté Jean-Denys Choulet. « Après c’est allé un peu mieux car j’ai utilisé les joueurs en condition physique. Si on n’est pas en condition on ne peut pas jouer au haut niveau. Ceux qui sont restés sur le banc, ils seront sur le terrain quand ils auront une condition physique acceptable. Ce n’est pas une belle victoire mais c’est une victoire avec le coeur et avec autre chose. Je suis content de voir Steeve (Ho You Fat) comme ça, de voir Arthur (Bruyas) rentrer et prendre des tirs. Le public a été bon mais il a mis du temps. On est arrivé nulle part, mais on n’est pas mort. Ce match là il est pour Pape Badiane, pour sa famille. On va ramener un très bon joueur (NDLR: Brice Johnson), un premier tour de Draft, ça veut dire quelque chose. Il arrivera lundi.»
Le mot « coeur » a également été employé par Clément Cavallo dans ses commentaires:
«On manque de taille actuellement, donc il faut rattraper avec le coeur. On fait une grosse deuxième mi-temps, on s’est dit qu’on avait rien à perdre. Le petit bémol c’est de ne pas avoir su faire ça en première mi-temps. Tous ceux qui sont rentrés ont posés leurs fesses sur le terrain. Quand on défend comme ça on la Halle qui est derrière nous, c’est un plus. Au début on laisse trop d’espaces, ils arrivent à créer. On était toujours en retard. On a rectifié le tir en seconde mi-temps, on a plus parlé, on a été plus solides sur l’homme.»