La Dépêche lui demande de faire un bilan de son action.
« J'ai démarré il y a 28 ans au sein de la fédération, en 1996, avec un championnat d'Europe junior organisé à Auch, Lourdes et Tarbes. J'ai pris la présidence en 2010, donc ça fait 28 ans au service du basket fédéral. Ce que je retiens, en tant qu’ingénieur de métier, c'est d'avoir bâti. Entre le 5x5 et le 3x3, les différentes équipes de France ont récolté plus de 120 médailles sur la scène internationale depuis 2010. Ça, c'est pour la performance, avec une belle progression. Les trois médailles (d’argent) obtenues aux Jeux démontrent qu'on n'est pas très loin des États-Unis, le top du niveau mondial. Et sur le champ du développement, la FFBB a quasiment gagné 300 000 licenciés supplémentaires. On est le 4e sport en France, derrière le football, le tennis et l'équitation. Ce sont des choses à mettre au crédit des équipes. »
Pour Jean-Pierre Siutat, la ligne d'arrivée de sa trajectoire fédérale est donc proche.
« Moi j'ai terminé, j'ai fait mon temps, il me reste encore six mois au CNOSF (dont il est vice-président, ndlr) et je vais laisser ma place. Je n'ai plus aucune ambition nulle part. Tout va très bien pour moi. En 2020, j'avais dit que j'arrêtais en 2024. Je prépare quelqu'un (Jean-Pierre Hunckler, ndlr) en espérant qu'il prenne le pilotage de la fédération. Pour faire du bon travail, il faut pouvoir anticiper, le tuilage, la transmission, c'est tout aussi important que l'action à mes yeux. »