Diminués par les absences, les Bressans n’ont pas réussi à faire tomber l’ASVEL, qui enchaîne un septième succès de rang. Mais l’équipe de Savo Vucevic, toujours en manque de meneur, n’a pas à rougir de sa prestation face à la densité de l’effectif villeurbannais.
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La JL Bourg est tombée sur un os. Irrésistible, l’ASVEL a signé lundi soir à Ékinox sa 11e victoire en 12 rencontres, deux jours à peine après sa démonstration face au leader monégasque. Les Villeurbannais confirment par la même occasion leur suprématie régionale en poursuivant leur impressionnante série à Bourg-en-Bresse (invaincus dans l’Ain depuis janvier 2004). Un succès qu’ils doivent à une prestation défensive de haut niveau, limitant la deuxième meilleure attaque du championnat à 70 points. « On a fait le principal. On n’a pas eu d’adresse (9/29 à 3-points) mais je répète à l’équipe que quand on est là défensivement, on peut gagner des matchs », analyse T.J. Parker après la rencontre.
Les coéquipiers de Thomas Heurtel (21 points, 6 passes décisives) ont toutefois dû batailler face à une courageuse JL Bourg, très active en première mi-temps. Portés par le duo Danilo Andjusic – Alen Omic, les Burgiens ont même compté jusqu’à 6 points d’avance (38-32, 18e), avant de concéder un 9-0 juste avant la pause. Une mauvaise gestion des moments clés qui taraude Savo Vucevic : « Il y a un petit regret quand même car on gagnait de 6 points puis on a manqué de contrôle. Il nous a manqué des petits détails. On aurait pu les embêter beaucoup plus », concède le coach bressan.
« Notre but premier, c’était de les fatiguer » – T.J. Parker
Car, dans le troisième acte, les protégés de T.J. Parker ont verrouillé la raquette, multiplié les interceptions et frustré leurs adversaires – qui n’ont pas provoqué le moindre lancer franc sur cette période – n’encaissant que 10 points en 10 minutes pour s’offrir un matelas confortable avant d’aborder le dernier quart-temps (49-59). « On a profité de nos rotations. Notre but premier, c’était de les fatiguer car on savait qu’ils restaient longtemps sur le terrain », confie d’ailleurs le coach villeurbannais. Si la JL Bourg a tenté un rapproché dans les ultimes minutes (58-62, 34e puis 67-71, 38e), l’ASVEL a gardé son sang-froid dans le money time par l’intermédiaire de son trio de Frenchies Thomas Heurtel – Guerschon Yabusele – Moustapha Fall (50 d’évaluation à eux trois). La densité mais aussi le talent de l’effectif rhodanien a fait la différence, même sans Norris Cole, finalement absent, et Kevarrius Hayes, scotché sur le banc pour la deuxième fois de suite.
« Le résultat n’est pas à la hauteur de ce qu’on souhaitait, déplore l’ailier bressan Maxime Courby. On voulait créer un exploit, on ne l’a pas fait. Après, on les a joué dans les yeux, il y a eu de bonnes séquences, c’est ce qu’il faut retenir. Mais on a loupé le coche dans le deuxième quart où on aurait pu creuser l’écart et les faire douter. On aurait dû faire moins d’erreurs, contre des équipes comme ça, on le paie cash. C’est regrettable car on aurait pu faire quelque chose si on avait mieux manœuvré ces quelques actions. »
Toujours pas de Pierre Jackson en vue
En conférence de presse, Savo Vucevic pointe du doigt le manque de meneurs, alors que le jeune Hugo Benitez n’a pas démérité, tout comme Luka Asceric (8 points, 4 passes), venu donner un coup de main sur le poste 1. « Pour moi, il manque d’un joueur capable de gérer le contrôle du match. Ce n’est même pas un manque de rotation, c’est un manque de qualité. Quand on voit en face Heurtel, Diot ou Strazel… Ils jouent facilement sur pick and roll. Toute la différence est là. »
Et quand les journalistes évoquent les débuts de Pierre Jackson, sorti de quarantaine et présent en civil à Ékinox mais toujours convalescent après une blessure aux ischios-jambiers, le coach bressan affiche clairement sa lassitude… « Il ne s’est pas encore entraîné avec nous jusqu’à présent, je n’ai aucune idée de s’il sera présent au Portel. » Après les déboires de Kadeem Allen et les blessures de Codi Miller-McIntyre et Zack Wright, la JL Bourg n’en finit pas avec ses problèmes sur le poste 1. Inutile de chercher les détails qui auront coûté du temps, de l’énergie, et des places au classement en fin de saison…
« Les gens qui sont au pouvoir ne se soucient pas vraiment du calendrier mais pour les joueurs, c’est vraiment fatiguant » – Thomas Heurtel
D’autant plus que le calendrier de la JL Bourg s’annonce intense et délicat dans les prochaines semaines avec des déplacements au Portel (ce samedi) et à Cholet mais aussi la double confrontation contre le leader monégasque ou encore les réceptions de Dijon (2e) et Strasbourg (4e) en clôture de Jeep Elite. Pour Bourg comme Villeurbanne, le marathon de la saison régulière est loin de prendre fin.
« On a beaucoup de matchs rapprochés, ça pèse un peu sur les jambes, regrette Thomas Heurtel. On a fait un gros match contre Monaco, ici encore c’est un gros match, on s’apprête à jouer Strasbourg… Mon opinion sur ce calendrier ? C’est n’importe quoi. Les gens qui sont au pouvoir ne se soucient pas vraiment de ça mais pour les joueurs, c’est vraiment fatiguant. »
Le boxscore est ici.
À Bourg-en-Bresse.
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La JL Bourg est tombée sur un os. Irrésistible, l’ASVEL a signé lundi soir à Ékinox sa 11e victoire en 12 rencontres, deux jours à peine après sa démonstration face au leader monégasque. Les Villeurbannais confirment par la même occasion leur suprématie régionale en poursuivant leur impressionnante série à Bourg-en-Bresse (invaincus dans l’Ain depuis janvier 2004). Un succès qu’ils doivent à une prestation défensive de haut niveau, limitant la deuxième meilleure attaque du championnat à 70 points. « On a fait le principal. On n’a pas eu d’adresse (9/29 à 3-points) mais je répète à l’équipe que quand on est là défensivement, on peut gagner des matchs », analyse T.J. Parker après la rencontre.
Les coéquipiers de Thomas Heurtel (21 points, 6 passes décisives) ont toutefois dû batailler face à une courageuse JL Bourg, très active en première mi-temps. Portés par le duo Danilo Andjusic – Alen Omic, les Burgiens ont même compté jusqu’à 6 points d’avance (38-32, 18e), avant de concéder un 9-0 juste avant la pause. Une mauvaise gestion des moments clés qui taraude Savo Vucevic : « Il y a un petit regret quand même car on gagnait de 6 points puis on a manqué de contrôle. On aurait pu les embêter beaucoup plus…
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Photo : Luka Asceric / Matthew Strazel (Jacques Cormarèche)