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Jeep Elite: Le baromètre des nouveaux non-JFL, épisode 1

Chaque saison, de nouveaux joueurs non-JFL arrivent en France pour évoluer en Jeep Élite. Et, chaque année, excellentes surprises alternent avec bides retentissants, certains de ces basketteurs ne passant que quelques semaines en France avant de repartir vers d’autres contrées. Qu’en est-il en ce dé

Chaque saison, de nouveaux joueurs non-JFL arrivent en France pour évoluer en Jeep Élite. Et, chaque année, excellentes surprises alternent avec bides retentissants, certains de ces basketteurs ne passant que quelques semaines en France avant de repartir vers d’autres contrées. Qu’en est-il en ce début de saison 2018-2019 ?

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À l’heure où ces lignes sont écrites, ils sont 53 joueurs non-JFL arrivant de l’étranger (nous aborderons dans une deuxième partie ceux qui étaient en France l’an dernier) à avoir signé un contrat avec une équipe de Jeep Élite. Et cette notion de « avoir signé un contrat » est importante, car certains de ces joueurs, blessés, n’ont pas encore foulé les parquets de l’ancienne ProA lors d’un match officiel : c’est le cas de Jeffrey Crockett (Le Portel), Demetrius Treadwell (Nanterre – qui vient de reprendre en BCL) et Akos Keller (Pau-Lacq-Orthez, en convalescence d’une appendicectomie).

Déjà ou bientôt repartis

Les cinquante autres sont entrés en jeu, au moins une minute, avec des fortunes variées.

Commençons par ceux qui n’ont pas fait l’affaire, ou dont les performances (et parfois le comportement) laissent supposer qu’ils ne feront pas de vieux os en Jeep Élite.

Le premier joueur coupé a été Daniel Dixon (Bourg-en-Bresse), « victime » à la fois de l’arrivée au club de Zack Wright et de ses propres prestations : -2 d’évaluation en 5 minutes cumulées sur deux matchs…

À Cholet, Tywain McKee a à la fois pâti de son attitude et des mauvais résultats du club : 4 matchs (à 12 d’éval en moyenne) et puis s’en va…

Au vu de leurs prestations, d’autres devraient bientôt suivre, on pense à Lasan Kromah (Boulazac, 2 d’éval en 4 matchs, sur le banc depuis l’arrivée de Travis Leslie), à Louis Adams (Châlons-Reims, 22 mn en 4 matchs, 4 d’évaluation en cumulé) ou à Robert Rothbart (Le Portel) qui, après un bon premier match (19 d’éval en 23 mn), joue peu et, surtout, semble agacer son coach par son manque d’investissement.

Ils doivent mieux faire

Vient ensuite la catégorie des joueurs aux performances médiocres, voire insuffisantes. C’est le cas du pivot d’Antibes, Trevor Thompson, dont le temps de jeu diminue progressivement et qui alterne quelques bonnes sorties (18 d’éval contre Limoges, 16 contre Le Mans) et faibles prestations (0 d’éval contre LDLC Asvel, 6 contre Chalon). De son côté, Olivier Troisfontaines (Cholet) connaît une reprise très pénible après sa blessure, cumulant 7 d’éval en trois matchs et surtout un horrible 19,2 % de réussite au shoot (5/26).

D’autres ont réussi des prestations globalement d’un niveau supérieur tout en laissant un goût de « trop peu ». C’est par exemple le cas de deux figures connues du championnat français, Akil Mitchell (Antibes, 10,5 d’éval) et Antywane Robinson (Cholet, 9,2). D’autres ne justifient pas pleinement leur pedigree, comme Malik Hairston (Fos-sur-Mer, qui sort d’une année sans jouer), Dwight Hardy (Limoges), Lazeric et Jarrod Jones (Monaco), Adas Juskevicius (Nanterre) ou Mardy Collins (Strasbourg). Limoges attend également mieux de London Perrantes (8,7 d’éval, 5 puis 1 d’éval sur les deux derniers matchs) alors que Le Mans espère sans doute plus de Richard Hendrix, ancien joueur d’Euroleague (14,8 d’éval mais 7,8 pts seulement en 21 mn).

En progrès

Plusieurs joueurs commencent à trouver leurs marques après des débuts compliqués, liés à des circonstances diverses. Ainsi, Marcus Dove, arrivant du faible championnat japonais (D2), a sorti un très bon dernier match (25 d’éval) après un démarrage douloureux (6 d’éval moyenne sur les trois premiers matchs). Revenant d’une lourde blessure, Cameron Clark (Le Mans) a mis un peu de temps avant de trouver la bonne carburation mais semble avoir pratiquement récupéré le niveau qu’on lui avait connu à l’Élan Chalon. Quant à Dominic Waters (Nanterre), ses dernières prestations montrent quelques améliorations, d’autant que le retour de blessure de Jeremy Senglin semble lui être profitable. Un Jeremy Senglin qui, comme Corey Fischer à Fos, n’a qu’un seul match de Jeep Élite au compteur et ne peut donc être jugé (tout comme Mickey McConnell à Pau, même si ses deux premières sorties ont redonné du tonus à son équipe).

Bonnes pioches

Le contingent des nouveaux non-JFL donnant satisfaction est plutôt fourni. Pape Badji (Châlons-Reims) devrait en faire partie s’il confirme, à son retour de blessure, ce qu’il avait montré lors de ses deux premiers matchs. Pour certaines « vieilles connaissances » de la Jeep Élite, la nouvelle saison les voit au niveau auquel on les attendait : Blake Schilb (Châlons-Reims), Michael Thompson (Le Mans), même si on adresse à trois-points est pour l’instant médiocre, Isaiah Miles (Limoges) ou Mike Green (Strasbourg). D’autres joueurs, moins connus, donnent satisfaction, comme Aigars Skele (l’une des rares lueurs à Antibes), Kenny Cherry (le playmaker de Boulazac), Kerem Kanter (qui alterne bon et moins bon à Bourg-en-Bresse mais est capable de belles prestations), Michael Young (l’un des rares à surnager à Cholet), Ian Hummer (joueur « de l’ombre » capable de briller par séquences à Monaco) ou Derek Needham (qui fait tourner la boutique à Monaco et a supplanté Lazeric Jones). Il en va de même de joueurs plus cotés comme Jimmy Baron (shooter très régulier de Châlons-Reims), Scott Woods (parfait joueur d’équipe et belle gâchette – 44,4 % à 3 pts, de Gravelines-Dunkerque) ou Eric Buckner (rentable en pigiste backup intérieur à l’Asvel).

Félicitations du jury

Dernière catégorie, celle des joueurs qui réussissent un excellent début de saison, que cela soit attendu ou non. La liste est fournie, comprenant pas moins de 13 joueurs.

À Chalon, Juan Palacios (inquiétant en préparation mais très bon depuis le début de la saison régulière) et, surtout, Justin Robinson, pétaradant meneur, font oublier les erreurs de recrutement du début de saison dernière. À Châlons-Reims, Devin Ebanks se révèle être un fort attaquant alors qu’Edgar Sosa (Gravelines-Dunkerque) fait plus que justifier sa belle réputation, même si une blessure, qui lui a fait manquer un match, semble un peu le freiner dernièrement. Les dirigeants du Mans doivent pour leur part se féliciter d’avoir signé Demetrius Conger, capable de grosses parties et toujours solide. Au Portel, hormis Rothbart cité plus tôt, le recrutement ne peut que donner satisfaction : Brandyn Curry (avant sa blessure), Anthony Hilliard et Darrell Williams produisent de très belles statistiques après un premier match hésitant. Levallois ne se plaint pas plus, au contraire, d’avoir en son équipe Roko-Leni Ukic et Julian Wright, maître à jouer de haut niveau pour le premier et intérieur très complet pour le second. De même, Pau-Lacq-Orthez a toutes les raisons de se réjouir des prestations de l’hyper-régulier CJ Harris (six matchs entre 12 et 16 d’éval) et de celles de Donta Smith, annoncé comme « sur le retour » mais prouvant qu’il a toujours du talent à revendre. Dernier joueur de ce baromètre, Mantas Kalnietis ne brille pas spécialement par ses statistiques (7,7 pts et 10 d’éval en 25 mn) mais il n’est certainement pas pour rien dans les résultats de LDLC Asvel, seule équipe encore invaincue et proposant un jeu jusque là plutôt séduisant.

Globalement, une bonne partie de ces nouveaux non-JFL donne satisfaction et il semble qu’il y ait eu peu d’erreurs de recrutement sur ces joueurs provenant d’horizons variés. Ce qui n’augure en rien de ce que sera la suite de cette passionnante saga qu’est la Jeep Élite !

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À l’heure où ces lignes sont écrites, ils sont 53 joueurs non-JFL arrivant de l’étranger (nous aborderons dans une deuxième partie ceux qui étaient en France l’an dernier) à avoir signé un contrat avec une équipe de Jeep Élite. Et cette notion de « avoir signé un contrat » est importante, car certains de ces joueurs, blessés, n’ont pas encore foulé les parquets de l’ancienne ProA lors d’un match officiel : c’est le cas de Jeffrey Crockett (Le Portel), Demetrius Treadwell (Nanterre – qui vient de reprendre en BCL) et Akos Keller (Pau-Lacq-Orthez, en convalescence d’une appendicectomie).

Déjà ou bientôt repartis

Les cinquante autres sont entrés en jeu, au moins une minute, avec des fortunes variées.

Commençons par ceux qui n’ont pas fait l’affaire, ou dont les performances (et parfois le comportement) laissent supposer qu’ils ne feront pas de vieux os en Jeep Élite.

Le premier joueur coupé a été Daniel Dixon (Bourg-en-Bresse), « victime » à la fois de l’arrivée au club de Zack Wright et de ses propres prestations : -2 d’évaluation en 5 minutes cumulées sur deux matchs…

À Cholet, Tywain McKee

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Photo: Mike Green (Strasbourg, FIBA) et Ian Hummer (Monaco, FIBA)

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