Son succès au Mans (80-72) assure quasiment aux Sharks d’Antibes leur maintien en Pro A.
La venue du meneur américain Jerel Blassingame (1,75m) est un coup gagnant. Depuis qu’il est arrivé, les Sharks présentent un bilan très positif pour une équipe de bas de tableau: 4 victoires pour 2 défaites. Blassingame en est à 17,2 points et 7,7 pds de moyenne en Pro A.
« Toute la soirée, il a fait ce qu’il a voulu. Avec ses 19 points et 10 passes, il est responsable pour 39 points, soit quasiment la moitié des points de son équipe. Depuis qu’il est là, Antibes n’est plus la même équipe, » a constaté hier le coach manceau, Alexandre Ménard.
Ce n’était pourtant pas gagné d’avance car si l’ancien Rebel d’UNLV possède un CV copieux, mais sans club de renom, il fonce sur ses 36 ans. Un âge qui est très souvent synonyme de déclin sinon de crépuscule.
« Je suis arrivé dans une situation où l’équipe avait besoin d’un nouveau joueur », a déclaré l’Américain sur le site du club. « Je suis très fier que les gens m’apprécient, «m’attendaient» et m’adoptent tout de suite. Ma priorité reste que d’aider l’équipe à gagner et à se maintenir en Pro A. Je suis tout de même très content que les supporters apprécient ma manière de jouer et mon caractère de leader. Merci pour cette reconnaissance rapide. »
L’apport d’un joueur en cours de route ne se traduit pas forcément par un coup de booster. Le Mans en sait quelque chose. Alors qu’il était le top-scoreur de Turquie, Shannon Shorter (1,93m) ne fait pas grand chose de bon dans la Sarthe depuis son arrivée (8,6 pts). Hier soir, il n’a passé que 8 minutes sur le terrain pour rater ses quatre shoots.
Photo: Sharks Antibes