24 minutes. Jeremy Leloup n’avait pas joué autant depuis une victoire à Hyères-Toulon le 26 janvier. L’ailier de la SIG a assuré 7 points (3/4 aux tirs) et 3 rebonds lors du match 2 de quarts-de-finale de playoffs face à Nanterre. Il avait aussi été plutôt à son affaire lors de la première rencontre au Rhénus.
« C’est déjà mieux que tout le reste de la saison », a t-il convenu aux DNA, celle ayant été « longue et compliquée ». « D’abord, je ne me suis pas retrouvé dans la mise en place du jeu, comme cela avait été le cas les saisons précédentes, puis je me suis blessé et j’ai mis du temps à revenir. »
Il faut savoir que des anti-inflammatoires lui sont nécessaires pour jouer à cause d’une douleur tenace à la cheville. C’est un shooteur longue distance mais il y a de multiples autres options dans le jeu alsacien et il n’est pas la priorité de Vincent Collet.
« Je n’ai pas forcément énormément de shoots ouverts pendant un match pour m’exprimer, j’essaie donc de trouver d’autres solutions pour être productif : bouger la balle en attaque, essayer d’en piquer, défendre dur… et mettre deux-trois coups (sourire). C’est le jeu. Tu es en playoffs, pas en train de faire de la danse. »
Strasbourg attend de connaître son adversaire en demi-finale. Il lui sera révélé en début de soirée. ASVEL ou MSB, Jeremy Leloup s’en fiche sportivement mais lui le Manceau de naissance, formé à Coulaines et au MSB, il a tout de même une préférence:
« Le Mans, c’est chez moi, ça m’arrange, ça me permet de voir ma famille en même temps. »
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