Tout ne va pas dans le meilleur des mondes à Strasbourg qui a concédé une 12e défaite à Châlons-Reims, 93-91.
La SIG est à égalité avec Limoges et surtout Bourg et Le Mans ne sont qu’à une victoire.
« Il faut qu’il y ait une prise de conscience pour que, les matches que l’on doit gagner pour aller en Playoffs, on les gagne ! On n’y est pas encore », a averti le coach Vincent Collet en conférence de presse. « Tant que tu n’as pas 19 victoires minimum tu n’y es pas. Il faut en gagner encore, à minima, deux mais se serait de bon ton d’en remporter un 3ème pour s’assurer toute mauvaise surprise. Gagner samedi est impératif. Ça l’aurait été de toute façon, mais maintenant encore plus. Cette contre-performance nous met vraiment en difficulté. On est dans une situation complexe au classement. Il faut qu’on se batte pour être en Playoffs. Notre problématique est générale, on manque d’engagement et d’énergie pour stopper les adversaires, et en plus, depuis trois matches, le fait de perdre autant de balles est récurent. On est à 12 de moyenne en saison et ça fait trois matches qu’on en perd une vingtaine. C’est un problème qui vient au plus mauvais moment de la saison »
Trois Champenois se sont retrouvés à scorer l’essentiel des points du CCRB: Blake Schilb (18), Jo Passave (17) et Jimmy Baron (17). Après trois quart-temps, la SIG était menée 72-58 et si elle est revenue, c’est à la façon du lièvre dans la fable. Trop peu, trop tard.
« La révolte à la fin n’a clairement pas été suffisante », a constaté Jeremy Nzeuly. « En plus, ce n’est pas comme si on n’était pas prévenu. C’est la même chose que ce qui s’est passé chez nous ! On sait que c’est une équipe d’attaque et on leur a laissé faire tout ce qu’ils voulaient. Ils se sont amusés ! On les a mis en confiance et, quand c’est comme ça, ça donne encore plus de 90 points encaissés. On n’a pas mis l’intensité qu’on voulait mettre en 1ère mi-temps. En attaque on n’était pas mauvais car on marque 45 points, mais, en défense, on refait exactement la même erreur qu’au match aller. On savait que c’était un match très important pour nous et pour eux aussi, mais ils sont mieux rentrés dedans. Mes 15 points à la fin ? Ça ne sert strictement à rien ! Au final, qu’on perde de 2 ou de 15, c’est une défaite. On voulait aller chercher ce match, mais on ne peut pas réagir à 3’ de la fin ! Espérer gagner dans ces conditions aurait été un exploit. On vient trop relax à l’extérieur. L’autre équipe joue avec les crocs et a envie de montrer de belles choses à son public ; nous on vient en se disant qu’on va faire notre match et que ça va aller : malheureusement ça ne passe pas ça. La Jeep Elite a un bon niveau, c’est très homogène, on ne peut prendre aucune équipe à la légère et penser qu’on va gagner de 10/15 points en marchant. Malheureusement ça fait un moment qu’on ne comprend pas ça. Il va falloir finir par corriger les erreurs si on veut accrocher les Playoffs. C’est loin d’être le cas, derrière ça pousse et là on se met dans une position difficile même si c’est très loin d’être fini ».