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JO 3x3 : La si belle journée des Bleus

Vaillants, tenaces, capables de se sublimer le jour J, les Bleus ont terrassé la Chine et surtout la Serbie pour se hisser en demi-finale des Jeux Olympiques. Récit.

©FIBA

L’équipe de France a été construite autour de Team Paris (Franck Séguéla et Jules Rambaut) et deux joueurs de 5x5 de Betclic Elite (Timothé Vergiat et Lucas Dussoulier). Elle a dû passer par deux TQO pour se qualifier pour les JO avec des incroyables buzzer beaters. Sur la place de la Concorde, elle est plusieurs fois sortie des rails avec deux victoires pour commencer puis quatre défaites de rang. Quatre de ses matches de poule se sont joués en un ou deux points ; elle en a remporté la moitié. Sa contre-performance notable fut face aux Etats-Unis privés de Jimmer Fredette blessé et impossible règlementairement à remplacer. Elle n’a pas su stopper ce soir là Canyon Barry auteur de 16 des 21 points américains.

Dimanche, il lui fallait obtenir un troisième succès contre la Chine déjà éliminée pour avoir son laissez-passer pour les Play-In. On pointait alors sa faiblesse majeure : le shoot à deux-points avec Franck Séguéla, son meilleur marqueur (13e du tournoi à 5,7 points) et Timothé Vergiat à 6/24 tous les deux sur le tournoi, et Jules Rambaut à 1/7. Seul Lucas Dussoulier présentait des stats décentes en la matière mais sur relativement peu de tentatives : 7/17.

Jules Rambaut et Frank Dussoulier. ©FIBA

Les Bleus ont dominé physiquement les Chinois qui ont semblé même amorphes, peu actifs au rebond. Après une égalité à 4, la France a filé devant (10-4, 18-8) et Lucas Dussoulier a clôturé l’affaire sur la ligne des lancers-francs : 21-12.

 « C’était peut-être facile aussi parce qu’on se l’est rendu facile. On a bien commencé le match. On ne voulait pas les laisser espérer. C’est une équipe qui joue beaucoup à deux-points, un peu n’importe comment, ils peuvent prendre feu rapidement. On les a bien contrôlés, on les a laissés mettre des petits paniers qu’on voulait. Ils n’ont pas pris feu. C’est le match parfait pour nous, » jugeait Timothé Vergiat.

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