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JO - Avant le miracle, les doutes des Bleus : “Nous n’avons plus de statut”

Si Matthew Strazel n’avait pas envoyé miraculeusement le match en prolongation, l’équipe de France aurait subi un couac face au Japon, 26e au classement mondial. Et aussi mis en péril sa place en quarts de finale des Jeux Olympiques, un objectif finalement validé. Mais avec quelle ambition ?

Evan Fournier © FIBA

L’histoire retiendra - à raison - cet incroyable 3+1 de Matthew Strazel à 10,2 secondes du buzzer pour égaliser et envoyer le match contre le Japon en prolongation. “Un tir à la Mike Jamespour lui-même, “le shoot de sa viepour ses coéquipiers. Des Bleus qui ont validé leur momentum dans l’extra-time pour engranger un deuxième succès en autant de matches (94-90). “Sans aucun doute, il y a plus de joie que de frustration, soufflait Vincent Collet, soulagé après le match. On est satisfaits de s’en être sortis. Dans un tournoi comme ça, on sait que ça peut arriver à toutes les équipes. Ceux qui ne sont pas dans les top sélections mondiales peuvent faire un match d’exception, comme le Japon ce soir.

Matthew Strazel, un shoot déjà légendaire : “C’était le vide dans ma tête !”
A -4 à 10 secondes du buzzer, l’équipe de France a arraché une prolongation au Japon sur un 3+1 sensationnel de Matthew Strazel avant de l’emporter en prolongation (94-90). Un miracle raconté par le héros du soir, tout aussi précieux avant son shoot historique.

Une victoire acquise au bout du suspens qui, combinée à la victoire de l’Allemagne sur le Brésil, valide automatiquement sa place en quarts de finale du tournoi olympique. Et offre également aux Français un duel pour la première place ce vendredi contre les champions du monde. Cette bonne opération comptable ne doit pas trahir le niveau de jeu de cette équipe de France, sur courant alternatif face aux Nippons, à l’image de cette longue traversée du désert dans le quatrième quart-temps.

On n’a pas fait un match parfait, loin de là, estime Evan Fournier. Les Japonais ont joué avec beaucoup de cœur, ils ont été très adroits, ils nous ont mis dans des positions compliquées, parce qu’ils jouent extrêmement au large, avec beaucoup de vitesse, ils sortent nos grands. Ce n’est pas ce qu’on fait de mieux. C’est l’équipe qui met le plus de rythme dans le tournoi, ils tirent 40 fois à 3-points. C’est une équipe atypique et, historiquement, c'est un peu notre faiblesse des équipes comme ça.” 

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