Par la grâce des Jeux Olympiques de Londres et des feux médiatiques, Céline Dumerc est passée du statut de basketteuse à celui de star du sport français. La femme, elle, n’a pas changé. Trois ans plus tard, nous avions fait un point sur sa notoriété soudaine. Aujourd’hui, la Tarbaise est la general manager des Bleues, elle a gagné le titre de championne de France avec Basket Landes, et à 39 ans, elle s’offrira à la rentrée une dernière danse en Ligue Féminine et en Euroleague.
Ceci est le 13e et dernier chapitre d’une rétrospective sur les évènements, équipes et joueurs qui ont marqué l’Histoire des JO. A lire aussi :
JO Berlin’36 : Le régisseur, l’inventeur et le dictateur.
Helsinki’52, Melbourne’56, Rome’60 : Interview Jean-Paul Beugnot.
Mexico’68 : Spencer Haywood, un prodige de 20 ans
Munich’72 : Trois secondes, une éternité
Los Angeles’84 : Bobby Knight, le Général
Barcelone’92 : Moments Magiques
Atlanta’96 : Les Américaines font un tabac
Sydney’00: Ces Bleus venus de nulle part
Sydney’00 : Laurent Sciarra : “Le dunk de Carter, c’est l’image des Jeux”
Athènes’04 : Les Américains scalpés
Athènes’04: Meilleurs souvenirs
Pékin’08 : Le plus grand match de tous les temps
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Leur titre de championne d’Europe en 2009 et les aventures annuelles de Bourges en EuroLeague n’avaient concerné qu’un cercle d’intimes. Les Braqueuses étaient passées par le purgatoire d’un tournoi de qualification en Turquie pour gagner leur billet dans l’Eurostar. Elles s’étaient rendues à Londres avec une extrême modestie, le cœur léger. Elles ont été touchées là-bas par la grâce. Même un scénariste de Walt Disney n’aurait pas osé écrire une telle saga. Le cocktail était savamment dosé : un match gagné en prolongation, des paniers improbables au buzzer, de l’énergie, de la passion, du naturel, des sourires, des rires, des farandoles, des chansons criées à tue-tête face aux caméras de France Télévisions. Et au bout, une médaille d’argent. Face à elles, la France profonde : jusqu’à 5,2 millions de téléspectateurs (47,6% de parts d’audience) à la fin de la demi-finale contre la Russie à 23h38 ! 4,3 millions lors de la finale pour les voir se faire dévorer par les ogres américaines. Et une présence continue dans les journaux d’information.
Au milieu de ce conte de fées, une reine de 1,69m et 30 ans, une vibrionnante meneuse de jeu, toujours souriante, disponible, jamais à court d’une analyse pertinente, d’un clin d’œil complice, Céline Dumerc, qui vit un rêve éveillé. « Sincèrement durant toute la compétition, si on savait qu’il y avait des retours positifs sur notre performance, on ne se rendait pas compte de l’impact que l’on avait autour du public, un public bien plus large que celui que l’on avait l’habitude de toucher », se souvient-elle.
Le défilé du 13 août en autobus à impériale sur des Champs Elysées en pâmoison fait comprendre à Céline qu’elle est devenue en une quinzaine de jours olympiques une superstar, une icône du sport français. « Je me disais que ça n’allait pas durer et j’attendais que ça se calme. Je prenais ça avec beaucoup de légèreté. » Et non, ce ne fut pas éphémère. « J’ai une anecdote. Je suis en plein milieu de l’eau en Corse avec une amie et un homme d’un certain âge, qui me regarde, et qui me dit, vous êtes Céline Dumerc ? Pendant deux, trois semaines, tous les jours il y a avait au moins une personne qui m’abordait pour me féliciter pour notre médaille d’argent et c’était plutôt agréable car c’était à chaque fois avec des mots très gentils. »
Rock star
Céline était déjà la chouchoute des journalistes spécialisés et sa complicité avec les supporteurs a toujours été bien réelle, mais au retour sous le maillot tango, elle change de dimension. Elle découvre ce qu’est la vie d’une rock star avec ses groupies. Les salles sont bondées pour fêter les héroïnes toujours pas descendues de leur Olympe. « Lors du premier match après l’Open à Aix-en-Provence, la salle était pleine et les gens avaient des banderoles avec le nom de Céline et tout ça », se remémore la coach des Bleues et des Tango, Valérie Garnier. A Arras, elle est contrainte de sortir par une porte dérobée car sinon c’est tout le gymnase qui lui aurait demandé un autographe. « Je ne voulais pas priver Céline de tout le positif qui lui arrivait et elle est assez passionnée et professionnelle pour comprendre que certaines choses étaient possibles et d’autres pas. Les autres joueuses ont également profité de tout ça », se félicite Valérie Garnier.
A l’Open 2012, ce sont les caméras d’Intérieur Sport qui suivent la capitaine des Tango à la trace. Tout le monde s’y met : TF1, France Télévisions, Cyril Hanouna la reçoit sur D8, Paris Match recueille ses confidences, les magazines féminins s’intéressent à son cas. Jamais athlète française d’un sport collectif n’a bénéficié d’une telle attention. « La notoriété d’un sportif dépend beaucoup des médias. C’est vrai que nous, on n’a pas changé, on est naturelles, on vit bien de notre passion mais on n’est pas trop gâtées comme les footeux peuvent l’être, du coup on a les pieds sur terre. Donc c’est vrai que l’on a véhiculé une image plutôt sympathique, les médias ont retranscris ça et on a accroché avec un public plus large. »
La demande est si forte que le président Pierre Fosset est obligée de mettre le holà. Céline reçoit la collaboration de Katia Hoard-Foucade, une ancienne internationale, qui sert depuis de relais auprès de la presse, tout comme pour Nicolas Batum et un temps Sandrine Gruda. « Mon travail est aussi de rechercher des partenariats et de créer des événements pour valoriser son image, pour lui permettre d’intervenir dans des milieux ou elle n’irait pas forcément, notamment dans le monde de l’entreprise, dans d’autres sports », explique Katia Hoard. « Ses forces, ce sont l’accessibilité, la fraîcheur. On parle aussi beaucoup aujourd’hui de la femme dans la société française. On a la chance d’avoir des basketteuses, des handballeuses qui sont excellentes sur un plan sportif. Et on a une ambassadrice qui est télégénique, photogénique, qui s’exprime bien, qui a de super valeur, qui ne joue pas un rôle. Elle est atypique, car elle est petite, c’est Madame Tout le monde. Quand on la voit passer dans la rue, on ne dit pas d’elle, ça doit être une basketteuse. Elle passe un peu inaperçue du haut de son 1,69m. On sait aussi qu’elle ne peut pas faire semblant ni sur le terrain ni dans la vie. Elle se rend disponible, mais quand elle ne veut pas une interview, elle ne le fait pas. Avoir des sportifs passionnés qui ne parlent pas uniquement d’argent, ça fait plaisir. »
Ce qui frappe, c’est qu’au cours de cette Dumercmania, Céline n’a jamais montré un mouvement d’humeur ou de lassitude. Elle confirme : « Non, sincèrement, sauf après les défaites. Quand on perd, on n’a pas trop envie de faire des grands sourires. Mais sinon j’ai conscience que les gens se déplacent et que c’est la moindre des choses de passer cinq minutes à faire deux autographes et trois photos. C’est uniquement après les matches, on n’est pas sollicité dans la vie de tous les jours quand on se promène dans la rue et que l’on fait du shopping. Ce n’est ni continuel, ni pesant. Surtout que ce sont essentiellement des enfants et que l’on sait l’impact que l’on peut avoir sur eux. Quand ce sont des petits gamins qui te regardent avec plein d’étoiles dans les yeux, non seulement tu leur fais plaisir mais en plus ils te rendent beaucoup de bonheur. Mais je ne veux pas perturber le groupe et je vais toujours d’abord aux vestiaires et s’il faut reprendre la route, j’arrête… »
Un fan club
Sa notoriété aussi soudaine que considérable a pu être mesurée lorsqu’elle a été élue Athlète française de l’Année 2012 par les auditeurs de Radio France. Le vote sur Internet a rassemblé 40 000 suffrages et Céline a obtenu 3 000 voix de plus que le handballeur Thierry Omeyer. Pour booster ses voix, la Berruyère a pu compter sur le Fan Club de Céline Dumerc, une association crée en Gironde en octobre 2013.
Se retrouver sur la couverture du dictionnaire Hachette, au côté de l’acteur Omar Sy, fut aussi une consécration inattendue. Tout comme avoir droit à des brèves et des photos sur le site Pure People entre Kim Kardashian et Mélanie Laurent. Mais c’est son élection, il y a un an, comme femme la plus influente du web, en devançant Christine Taubira et Nathalie Koscusko-Morizet, qui a fait comprendre conscience combien son impact est devenu grand.
Céline a pris chaque intervention comme une expérience, un plaisir éphémère qu’elle ne veut pas transformer en addiction. « C’était à chaque fois dédié au sport et c’est un domaine dans lequel je me sens à l’aise. Pour ce qui touche l’extra-sportif, j’ai peut-être un peu plus d’appréhension, mais je suis curieuse de voir ce que cela donne. Je ne vais pas chercher à me faire passer pour quelqu’un que je ne suis pas. Mais à chaque fois c’était plutôt une bonne expérience. Je n’ai pas eu à faire un débat politique ou quelque chose comme ça. »
Depuis l’Euro 2013, si le degré de sollicitation a un peu baissé, Céline est restée dans la sphère médiatique, mais aussi concentrée sur ses objectifs sportifs. L’animateur Patrick Sébastien l’a invitée pour une émission prévue le jour du Réveillon à s’unir aux femmes exceptionnelles de l’année 2014, mais la joueuse a dû décliner car un entraînement était programmé. Par l’intermédiaire de Katia Hoard, elle a été sollicitée par Dave Henderson, l’entraîneur de l’équipe de France de hockey-sur-glace qui souhaitait que Céline vienne faire un speech à ses joueuses en préparation pour le Mondial. La Berruyère va aussi tourner avec d’autres sportifs un spot commandé par le CNOSF, en partenariat avec McDo, qui aura pour but d’encourager les enfants à la pratique du sport et que l’on découvrira en prime time sur les chaînes publiques.
Plus Berry que Hollywood
Plusieurs sociétés ont voulu profiter de sa nouvelle image. Certaines comme Joker, Renault, les Biscuits Brossard ou Kinder n’ont finalement pas donné suite faute à des changements de stratégie, mais Céline a signé des partenariats avec Adidas, Pure Essentiel, la Caisse d’Epargne et encore Samsung qui lui offre ses nouveautés. « Je pense qu’en amont des JO on aura plus de possibilités de nouer des partenariats avec des marques nationales ou même locales », estime Katia Hoard.
« Avant les Jeux, pratiquement aucune basketteuse n’avait un équipementier personnel », commente Céline. « A Bourges on est cinq (Endy Miyem, Diandra Tchatchouang, Elena Ciak, Romane Bernies et elle) à en avoir un depuis. Il y a eu une vraie évolution. Ça nous apporte un peu de financier et des équipements. A chaque partenariat, je suis touché, flattée, je ressens beaucoup de plaisir. »
Bourges, c’est le port d’attache de Céline, et après avoir vogué à Ekaterinbourg, Londres ou Atlanta, elle y revient toujours, au Prado et dans la maison dont elle est propriétaire. En résumé, Céline est davantage Berry qu’Hollywood. « Oui car au fond, je suis une joueuse qui a les mêmes valeurs que celles du club de Bourges. J’aime sa stabilité, ses ambitions, j’aime tout dans ce club. Je m’y sens bien et tant qu’ils veulent de moi, j’y reviens. Mais ça ne m’empêche pas de voir autre chose. »
La notoriété grandissante de sa capitaine a t-elle bénéficié directement au club ? Le président Pierre Fosset, qui loue les attitudes de sa joueuse, n’en est pas persuadé. « Financièrement, ça ne m’a pas amené grand chose. Même si, comme on n’a plus de produits à vendre, c’est compliqué de faire plus. Je ne dis pas que ça ne nous a pas fait venir du public supplémentaire, mais je ne le sais pas. Il faudrait faire une étude. »
Peu importe le strass. Céline Dumerc demeure une sportive vorace, qui a à cœur d’offrir aux Tango un treizième titre de champion de France et qui a le championnat d’Europe –en juin, en Hongrie et Roumanie- qualificatif pour les JO en point de mire. « Je suis dans cette optique là plutôt que de me projeter sur les Jeux de Rio, mais forcément après avoir vécu une expérience comme ceux de Londres, tu as envie d’y retourner. »
Depuis deux ans et demi, la trentaine épanouie, la joueuse s’est métamorphosée, n’hésitant plus à prendre le taureau par les cornes dans les instants décisifs. Cela lui a si bien réussi à Londres. La femme n’a pas changé, pas dupe de l’artificialité de la gloire, et préférant systématiquement le « nous » au « je ». Ou alors, juste un peu. « Je n’avais pas tendance à me sous-estimer mais à m’auto-flageller, à vouloir toujours plus que ce que je faisais et c’est vrai que la reconnaissance, la médiatisation, la notoriété que j’ai pu acquérir après Londres m’ont enlevé un petit poids. Mais j’ai toujours le sens de l’autocritique, les pieds sur terre, l’envie d’être meilleure que la veille. Le fait d’être sous les feux des projecteurs m’oblige aussi à être toujours performante. »
« Je rêve de me la couler douce sur une plage ! »
Son départ l’été dernier au Atlanta Dream consista une surprise dans la mesure où Céline n’a jamais été fascinée par la WNBA. Et puis son calendrier non stop pouvait être dangereux combien même sa constitution est exceptionnelle. Aucun sportif n’est à l’abri d’une blessure ou d’une grosse fatigue. « Tout à fait, c’était le plus gros risque. Et je savais qu’il fallait que je fasse des concessions », répond-elle. « Lorsque je suis revenue en équipe de France, puis avec Bourges, je savais que la saison allait être longue, et j’ai fait très attention à mon hygiène de vie. J’ai vraiment privilégié ma récupération. Normalement, j’aime bien rester après les entraînements, shooter. Et jusqu’à la trêve de Noël, je n’ai fait aucun entraînement facultatif. J’ai fait le minimum demandé pour justement que je puisse performer dans les matches. J’ai fait très attention et c’est je crois ce qui m’a permis de tenir avec cet enchaînement de compétition. Je touche du bois ! »
Céline a profité à fond de cette nouvelle expérience, un mot qui revient souvent dans ses commentaires. Honorera t-elle pour autant une deuxième saison au Dream ? « Sincèrement, je n’ai pas acté mais il y a de très fortes chances que je n’y retourne pas cet été. La saison avec Bourges est remplie, on enchaîne avec l’équipe de France. Si je retourne aux Etats-Unis, je n’aurai pas de vacances et en plus la fin de la saison WNBA empiètera avec la saison avec Bourges. Je rêve de me la couler douce sur une plage ! A l’heure actuelle, c’est non, je n’y retourne pas, mais on ne sait jamais. »
90 000 followers*
Elle avait ouvert un compte twitter, mais ne s’en servait pas. C’est Emilie Gomis qui l’a incité à l’activer aux Jeux Olympiques. Cela provoqua un raz-de-marée de followers. D’une poignée, elle est passée depuis à plus de 90 000 followers. « C’est assez hallucinant ! » s’étonne t-elle. C’est visiblement son authenticité qui plaît car ce n’est pas un comunity manager qui écrit ses messages mais bien elle. Ce fait maison l’oblige quand même à être prudente pour éviter tout dérapage. « Je ne tweete pas régulièrement mais quand ça me semble important. J’aime bien le faire sur le moment, pas du réchauffé. Je fais attention à ce que je fais. Ca m’est arrivé de vouloir tweeter et d’annuler car ça pouvait être mal interprété. Ca fait partie de notre notoriété, on ne peut pas tout se permettre, on a une image. Il y a beaucoup de gens, de jeunes notamment qui suivent nos actualités. Je ne suis pas non plus quelqu’un d’ultra extravagante donc je ne me censure pas outre mesure. »
*En août 2021, Céline possède 146 500 followers sur twitter.
Article paru dans BasketHebdo en 2014.
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Leur titre de championne d’Europe en 2009 et les aventures annuelles de Bourges en EuroLeague n’avaient concerné qu’un cercle d’intimes. Les Braqueuses étaient passées par le purgatoire d’un tournoi de qualification en Turquie pour gagner leur billet dans l’Eurostar. Elles s’étaient rendues à Londres avec une extrême modestie, le cœur léger. Elles ont été touchées là-bas par la grâce. Même un scénariste de Walt Disney n’aurait pas osé écrire une telle saga. Le cocktail était savamment dosé : un match gagné en prolongation, des paniers improbables au buzzer, de l’énergie, de la passion, du naturel, des sourires, des rires, des farandoles, des chansons criées à tue-tête face aux caméras de France Télévisions. Et au bout, une médaille d’argent. Face à elles, la France profonde : jusqu’à 5,2 millions de téléspectateurs (47,6% de parts d’audience) à la fin de la demi-finale contre la Russie à 23h38 ! 4,3 millions lors de la finale pour les voir se faire dévorer par les ogres américaines. Et une présence continue dans les journaux d’information.
Au milieu de ce conte de fées, une reine de 1,69m et 30 ans, une vibrionnante meneuse de jeu, toujours souriante, disponible, jamais à court d’une analyse pertinente, d’un clin d’œil complice, Céline Dumerc, qui vit un rêve éveillé. « Sincèrement durant toute la compétition, si on savait qu’il y avait des retours positifs sur notre performance, on ne se rendait pas compte de l’impact que l’on avait autour du public, un public bien plus large que celui que l’on avait l’habitude de toucher », se souvient-elle.
Le défilé du 13 août en autobus à impériale sur des Champs Elysées en pâmoison fait comprendre à Céline qu’elle est devenue en une quinzaine de jours olympiques une superstar, une icône du sport français. « Je me disais que ça n’allait pas durer et j’attendais que ça se calme. Je prenais ça avec beaucoup de légèreté. » Et non, ce ne fut pas éphémère. « J’ai une anecdote. Je suis en plein milieu de l’eau en Corse avec une amie et un homme d’un certain âge, qui me regarde, et qui me dit, vous êtes Céline Dumerc ? Pendant deux, trois semaines, tous les jours il y a avait au moins une personne qui m’abordait pour me féliciter pour notre médaille d’argent et c’était plutôt agréable car c’était à chaque fois avec des mots très gentils. »
Rock star
Céline était déjà la chouchoute des journalistes spécialisés et sa complicité avec les supporteurs a toujours été bien réelle, mais au retour sous le maillot tango, elle change de dimension. Elle découvre ce qu’est la vie d’une rock star avec ses groupies. Les salles sont bondées pour fêter les héroïnes toujours pas descendues de leur Olympe. « Lors du premier match après l’Open à Aix-en-Provence, la salle était pleine et les gens avaient des banderoles avec le nom de Céline et tout ça », se remémore
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Photo d’ouverture: FFBB
Article paru dans Basket Hebdo