Après 36 ans et 63 matches d’invincibilité, les Américains sont vaincus en finale des JO par les Soviétiques. Les trois dernières secondes restent gravées pour l’éternité.
Ceci est le 4e chapitre d’une rétrospective sur les évènements, équipes et joueurs qui ont marqué l’Histoire des JO. A lire aussi :
JO Berlin’36 : Le régisseur, l’inventeur et le dictateur.
Helsinki’52, Melbourne’56, Rome’60 : Interview Jean-Paul Beugnot.
Mexico’68 : Spencer Haywood, un prodige de 20 ans
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Une finale de série B. Les chiffres expriment tout le gâchis offensif, 36 % de réussite aux shoots pour l’URSS, 33 % pour les Etats-Unis. Est-ce l’heure tardive qui paralyse les membres ? L’affrontement débute à minuit, heure de Munich, pour le bon vouloir de la chaîne américaine ABC, qui s’est offert la friandise pour 5 millions de dollars – un joli magot à l’époque – et a exigé de pouvoir diffuser cette finale en prime time.
Les Américains sont sur une série de 63 victoires consécutives, mais les Soviets n’ont que faire de cette invincibilité. « Nous formions un groupe de joueurs un peu fous. On n’avait peur de personne, on regardait simplement nos adversaires droit dans les yeux, » dira Sergueï Belov. Belov est le tsar du CSKA Moscou, et considéré comme le meilleur basketteur européen de sa génération. Il est chaud, Belov. Avec son jump shoot esthétiquement parfait, il marque quatorze des dix-neuf premiers points soviétiques. Son coach Vladimir Kondrashine l’utilise avec doigté pour éviter qu’il fasse cinq fautes et il le rappelle sept fois sur le banc durant la partie. Kondrashine a recours à un stratagème. Il a placé dans son cinq de départ deux extérieurs de petite taille, vifs et dynamiques, les Georgiens Michail Korkia et Zurab Sakandelidze, aux côtés de Sergueï et Alexander Belov (aucun lien de parenté) et du pivot Aljan Sharmukhamedov.
Les 7 000 spectateurs de la Siegenburgerstrasse voient l’URSS prendre délibérément possession du poste de pilotage. A la mi-temps, les hommes en maillot rouge comptent 5 points d’avance, capital qu’ils font fructifier – si l’on peut dire pour des communistes – au point de mener de 10 points (38-28) et encore de 8 (44-36) alors qu’il ne reste que 4’34 » à jouer.
« Huit de ces boys ont tout juste vingt ans et aucune expérience internationale »
Ces Américains sont-ils des peintres ? Pour juger de la valeur de cette équipe, il faut oublier ses préjugés comme quoi tous les athlètes sont des « amateurs ». Un label qui fait sourire sachant que ceux des pays de l’Est sont des sportifs d’Etat qui peuvent consacrer 100 % de leurs temps à la pratique du basket. Mais donc, les Américains ne peuvent puiser dans le vivier des 17 équipes de NBA et des 15 équipes de ABA. Pas question non plus d’intéresser les universitaires qui ont été draftés en juin et qui, en ce mois de septembre, n’ont qu’une idée en tête : préparer leur première saison professionnelle. Bob McAdoo, Paul Westphal ou encore Julius Erving ne sont pas aux Jeux. Ce ne sont pas les seules défections. Bill Walton, immense star de UCLA, n’avait pas du tout envie de sacrifier son été à cette cause nationale. En désaccord avec la guerre que mène son pays au Vietnam, Bill le Rouge s’est fait coffrer récemment au cours d’une manifestation et a prétexté une blessure au genou pour déclarer forfait. Son remplaçant à UCLA, Swen Nater, a claqué la porte du camp de sélection prétextant que les cheeseburgers n’étaient pas à son goût. David Thompson, prodige de North California State, est resté lui aussi au pays.
Les Américains sont grands, très grands – sept joueurs à plus de deux mètres et un pivot, Tom Burleson à 2,22 m – et jeunes, trop jeunes. Huit de ces boys ont tout juste vingt ans et aucune expérience internationale. Mais, contrairement à une légende tenace, ce ne sont pas des nases, c’est du blé en herbe, ce que prouvera, a posteriori, leur palmarès. Doug Collins, 1er choix de la draft 73, cumulera 415 matches à 17,9 pts de moyenne avec les Sixers. Bobby Jones fut reconnu dans la Grande Ligue comme un as de la défense. Aucun doute : cette sélection était plus fruitée que les promotions précédentes de Tokyo et Mexico.
Seulement, encore une fois, la préparation fut bâclée. « Nous avions eu quatre semaines d’entraînement, ce qui avec le recul et compte tenu de mon manque d’expérience internationale était insuffisant, » expliquera Mike Bantom. « Les Soviétiques étaient une une véritable machine. C’était des joueurs de classe mondiale et qui jouaient ensemble depuis quatre ans. » En fait, la moitié des douze Soviétiques avait obtenu la médaille de bronze quatre ans plus tôt au Mexique.
A l’heure des comptes, le coach Henry « Hank » Iba en prendra plein la tête. C’est pourtant une légende du basket universitaire, qui comptabilisa le plus de victoires de l’histoire de la Division 1 NCAA, à l’exception de Adoplh Rupp. C’est lui qui a mené les Américains vers l’or à Tokyo comme à Mexico. Iba est un apôtre du tout défensif. D’ailleurs, l’équipe américaine tenaille ses adversaires à partir de la ligne médiane, au point que Cuba ne marque que 21 points en une mi-temps et la Tchécoslovaquie, dotée pourtant de joueurs valeureux comme Zidek, Zednicek et Posisil, 4 au cours des 13 premières minutes.
Seulement, Hank Iba inhibe ses propres joueurs. Pas de fantaisie, pas d’imagination, pas d’initiatives individuelles, pas de contre-attaques. Tout est planifié, calculé, et téléguidé par le coach. On voit les Américains, cheveux longs, grands fils de fer, se faire de la « passe à dix » à huit mètres du panier sans oser porter le danger. « Nous avions le mauvais coach », tranchera bien des années plus tard Ed Ratleff. « Il avait sous la main des gars qui aimaient scorer et il nous ralentissait en nous obligeant à faire toutes ces passes inutiles. »
C’est panique à bord du cuirassier US. Et le commandant de bord change subitement de stratégie. Les Américains se lancent dans un pressing et la tension monte d’un cran. Le Blanc arrière Kevin Jones et Michail Korkia en viennent aux mains sur un rebond et se font disqualifier. Les Américains en concluront que Korkia était un troufion monté à l’assaut pour faire péter un fusible à Dwight Jones, l’une des étoiles américaines, oubliant que le Soviétique était dans le cinq de départ de l’URSS. Quand on perd, on peut être d’une totale mauvaise foi.
« Je ne sais pas si c’était dû au désespoir, à l’instinct de survie ou à ce que l’on appelle l’esprit américain, toujours est-il qu’à ce moment du match, nous avons réalisé que si on ne se reprenait pas, nous allions êtres battus, » commentera Mike Bantom. « Press tout terrain, rapidité d’exécution et interception sur interception nous permirent d’inscrire un maximum de points en contre-attaque. » Les images montrent, enfin, de la rage dans les yeux des Yankees.
49-48 pour les Soviétiques qui ont la balle pour une dernière action. La règle des « 30 secondes » est impitoyable: il faut tenter un shoot. Alexander Belov se retrouve dans la peinture, tente d’envoyer la balle dans le cercle d’une pichenette, mais il est bloqué par Tom McMillen. Pourtant, Belov récupère le ballon. Dans ces moments-là, on n’a pas toujours la tête froide. Belov veut redonner la balle derrière à Zurab Sakandelidze sans se rendre compte que celui-ci est bien entouré. Doug Collins intercepte la balle, et cravache pour dévaler le terrain et marquer en contre-attaque. Sakandelidze n’a pas d’autre alternative que de faire barrage de son corps et d’envoyer Collins valdinguer hors du terrain. Faute. Deux lancers.
« J’ai glissé sous le panier et ma tête a heurté le support, » racontera Collins. « J’ai été inconscient pendant quelques secondes et lorsque je me suis retrouvé sur la ligne des lancers, j’étais encore groggy. Mais je pense que cela m’a aidé. Je n’ai pas senti la pression. »
Un lancer. Un deuxième. Les Etats-Unis mènent 50-49. Il ne reste plus que trois secondes au chrono. Les trois secondes les plus longues, les plus polémiques et les plus célèbres de l’histoire du basket-ball.
https://www.youtube.com/watch?v=fBu3H3br2fo&ab_channel=ElnurIsmayil
« A ce moment-là, j’étais comme dans un cauchemar, comme quelqu’un qui va mourir et qui voit sa vie défiler »
Première remise en jeu:
Remise instantanée après le deuxième lancer de Collins. Les Soviétiques ne vont pas plus loin que le milieu du terrain. Il reste une seconde au chrono. La sirène hurle dans la salle car Kondrashine, furieux qu’on ne lui ait pas accordé son temps-mort, a sauté sur le terrain. Le coach soviétique aurait demandé l’interruption du match en appuyant sur un bouton électrique, qui devait, en principe, mettre la table… au courant. C’est la confusion totale. En fait, les images de la télévision dévoileront qu’au moment du deuxième lancer-franc de Collins, l’un des arbitres indique qu’il y a temps-mort, obéissant ainsi aux directives de la table de marque, alors que le deuxième fait signe de jouer…
« A ce moment-là, j’étais comme dans un cauchemar, comme quelqu’un qui va mourir et qui voit sa vie défiler. Tous nos entraînements, tout le travail reviennent en mémoire. Toute notre existence est anéantie », dira Sergueï Belov.
Le secrétaire général de la FIBA, Renato William Jones, va alors sortir des gradins, venir à la table de marque, en indiquant « trois secondes à jouer » avec ses doigts. Quelque chose d’inimaginable ! Comme si David Stern venait corriger les erreurs de la table de marque en pleine finale Spurs-Nets. Seulement, Mister Jones a tout pouvoir sur les instances internationales et il ne s’en prive pas. Il obtient que Kondrashine puisse bénéficier d’un temps-mort et que trois secondes soient marquées au chronomètre. Les Américains acceptent la décision sans gémir.
Deuxième remise en jeu :
Ivan Edeshko balance la balle. Personne ne la récupère. La sirène retentit. Les Américains, croyant à la victoire, sautent de joie. Officiels, photographes, simples fans, c’est la ruée sur le terrain. William Jones s’approche à nouveau de la table de marque et indique toujours qu’il reste trois secondes à jouer. De fait, l’horloge est restée bloquée à 50 secondes et les préposés à la table de marque ont fait désespérément signe aux arbitres, lesquels ne se sont aperçus de rien et qui ont fait réengager trop vite.
Troisième remise en jeu:
Edeshko refait la mise en jeu. Tom McMillen, 2,11m, est de nouveau chargé de le gêner dans sa relance. L’arbitre bulgare, Artenik Arabadjian, lui indique alors de ne pas mordre la ligne et, inexplicablement, McMillen recule de plusieurs mètres en se tournant vers ses coéquipiers pour leur faire signe de se placer. Edeshko peut ainsi balancer la balle d’une main de toutes ses forces avec une visibilité parfaite.
L’arbitre bulgare affirmera plus tard n’avoir jamais ordonné à McMillen de reculer ainsi, mais l’étudiant de Maryland commentera : « Nous étions conscients que le match pouvait se jouer sur un coup du sort. J’avais peur que l’on me siffle une faute technique. »
La passe de Edeshko est millimétrée et traverse le terrain. Alexander Belov fait un superbe effort athlétique, récupère la balle, Kevin Jones et James Forbes s’affaissent. L’intérieur de Leningrad, celui-là même qui mourra mystérieusement dans une prison six ans plus tard, se retrouve seul et n’a plus qu’à glisser la balle dans le filet. 51-50. Belov a-t-il fait faute sur l’action comme le réclameront les Américains ? Les images sont formelles : non. La sirène beugle pour de bon. Les Russes se congratulent à leur tour. Un jeune supporter agite un drapeau rouge. Les Américains sont effondrés pendant que leur coach hurle son indignation. L’URSS est championne olympique.
« Nous sommes l’équipe qui a été battue. Nous sommes l’équipe qui a été escroquée«
Le comité technique composé de William Jones, d’un Australien et d’un Allemand valide à l’unanimité la victoire soviétique. Pas une surprise. L’équipe américaine choisit de faire appel et le jury d’appel ne se réunit que le lendemain, un dimanche, pour examiner la plainte. Hank Iba ne se fait sans doute guère d’illusions ; il prend l’avion pour les Etats-Unis sans attendre le verdict ! Il faut dire que le jury est composé de trois membres des Pays de l’Est et de deux occidentaux, et que nous sommes en pleine guerre froide, communisme contre capitalisme. Hors de question pour un juré d’un bloc d’aller à contre-sens des intérêts d’un pays frère. A 13 h, le jury d’appel confirme le résultat final lors d’une conférence de presse. Dans son livre Les Légendes du Basketball, le journaliste Bob Geuens écrira : « William Jones n’a même jamais douté de la victoire des Soviétiques. Emile Sodowsky, trésorier de la fédération allemande de basket, a révélé plus tard que le Secrétaire-Général de la FIBA, immédiatement après la finale, avait apposé sa signature sur un document destiné à indiquer les noms des vainqueurs des médailles d’or. Et ces noms étaient ceux des joueurs russes ! »
Le comportement despotique de William Jones portera un coup à la crédibilité de la Fédération Internationale. On parlera longtemps de MAFFIBA, contraction de « Mafia » et de « FIBA ». Les Américains refuseront de recevoir la médaille d’argent et, encore aujourd’hui, ils reprochent à Jones d’avoir outrepassé ses prérogatives. Bill Wall de USA Basketball aura ce commentaire terrible : « Le docteur Jones est mort. J’ai envoyé deux personnes vérifier que son cœur ne battait plus. Mais le mal était fait et nous n’oublierons jamais. »
« M. Jones, membre de la commission technique, avait le droit de faire part de son avis à la table officielle. La décision finale incombait à l’arbitre principal, Righetto, qui a pris ses responsabilités, » estimera le président de la fédération française, Robert Busnel. « Il est cependant normal que les Américains s’estiment lésés. C’est une réaction compréhensible, après un concours de circonstances qui leur fit perdre leur concentration. Hélas, des incidents provoqués par des erreurs humaines ne manquent jamais en fin de match. En toute honnêteté, je pense donc qu’il aurait été équitable que le Jury d’Appel décide de faire rejouer le match. »
L’arbitre brésilien Renato Righetto avouera que William Jones n’avait pas compétence à faire remettre le chrono à trois secondes. « Je reconnais ma faute, » dira-t-il. Son collègue bulgare chargera la table de marque. « Le grand responsable en fut le commissaire de table Bigot, qui perdit la tête. Il a cependant droit à des circonstances atténuantes. Bigot et le Belge Labeau furent les deux seuls commissaires en action durant tout le tournoi. Il est compréhensible que leur attention se soit relâchée. »
Trente-deux ans plus tard, les médailles d’argent sont toujours dans une salle des coffres d’une banque suisse. Les Américains ont refusé de reconsidérer leur position. « Nous ne sommes pas des militants ou quelque chose comme ça. Nous avons simplement la sensation d’avoir été privés de l’or. Nous sommes l’équipe qui a été battue. Nous sommes l’équipe qui a été escroquée, » déclara Ed Ratleff. « Si cela avait été une erreur honnête, les gens l’auraient accepté. Mais dans ce cas, la politique est entrée sur le terrain » ajoutera Jim Brewer.
Les Américains ont été marqués au fer rouge par cette défaite, la première aux Jeux Olympiques. Elle est à mettre en parallèle avec le Bérézina des footballeurs anglais face aux Hongrois, en 1953 à Wembley, 6-3. Oui, les inventeurs du jeu ne sont pas insubmersibles.
Tom McMillen a depuis fait une superbe carrière de basketteur professionnel et aussi d’homme politique. Il a collecté un bon paquet de coupures de journaux relatives à cet événement. Il a envoyé un courrier officiel à Jacques Rogge, le président du CIO, pour lui demander de « revisiter » officiellement le match. En vain.
De leur côté, les Soviétiques, qui ont fêté officiellement, il y a deux ans, l’anniversaire de leur victoire, n’ont pas apprécié le manque de respect des Américains qui ne sont pas venus chercher leurs médailles sur le podium. Il ne faut pas oublier qu’ils ont mené durant plus de 39 minutes au score, et qu’ils ont réussi à marquer un panier incroyable en trois secondes… « Toute ma vie était trois secondes. Toute ma vie, » a commenté Ivan Edeshko à David Wharton du Los Angeles Times. « Lorsque les gens me posent des questions, je leur donne une K7 du match. »
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Une finale de série B. Les chiffres expriment tout le gâchis offensif, 36 % de réussite aux shoots pour l’URSS, 33 % pour les Etats-Unis. Est-ce l’heure tardive qui paralyse les membres ? L’affrontement débute à minuit, heure de Munich, pour le bon vouloir de la chaîne américaine ABC, qui s’est offert la friandise pour 5 millions de dollars – un joli magot à l’époque – et a exigé de pouvoir diffuser cette finale en prime time.
Les Américains sont sur une série de 63 victoires consécutives, mais les Soviets n’ont que faire de cette invincibilité. « Nous formions un groupe de joueurs un peu fous. On n’avait peur de personne, on regardait simplement nos adversaires droit dans les yeux, » dira Sergueï Belov. Belov est le tsar du CSKA Moscou, et considéré comme le meilleur basketteur européen de sa génération. Il est chaud, Belov. Avec son jump shoot esthétiquement parfait, il marque quatorze des dix-neuf premiers points soviétiques. Son coach Vladimir Kondrashine l’utilise avec doigté pour éviter qu’il fasse cinq fautes et il le rappelle sept fois sur le banc durant la partie. Kondrashine a recours à un stratagème. Il a placé dans son cinq de départ deux extérieurs de petite taille, vifs et dynamiques, les Georgiens Michail Korkia et Zurab Sakandelidze, aux côtés de Sergueï et Alexander Belov (aucun lien de parenté) et du pivot Aljan Sharmukhamedov.
Les 7 000 spectateurs de la Siegenburgerstrasse voient l’URSS prendre délibérément possession du poste de pilotage. A la mi-temps, les hommes en maillot rouge comptent 5 points d’avance, capital qu’ils font fructifier – si l’on peut dire pour des communistes – au point de mener de 10 points (38-28) et encore de 8 (44-36) alors qu’il ne reste que 4’34 » à jouer.
« Huit de ces boys ont tout juste vingt ans et aucune expérience internationale »
Ces Américains sont-ils des peintres ? Pour juger de la valeur de cette équipe, il faut oublier ses préjugés comme quoi tous les athlètes sont des « amateurs ». Un label qui fait sourire sachant que ceux des pays de l’Est sont des sportifs d’Etat qui peuvent consacrer 100 % de leurs temps à la pratique du basket. Mais donc, les Américains ne peuvent puiser dans le vivier des 17 équipes de NBA et des 15 équipes de ABA. Pas question non plus d’intéresser les universitaires qui ont
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Paru dans Maxi-Basket en mai 2004
Photo d’ouverture: L’URSS, championne olympique