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JO – Sydney’00 (1) : Ces Bleus venus de nulle part

L’équipe de France de basketball a gagné la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Sydney et, en finale, à quatre minutes de la fin, elle n’était qu’à 4 points de la Dream Team américaine. Ce n’est pas un scénario de fiction. C’est la belle histoire vue par des millions de gens, de toute la planèt

L’équipe de France de basketball a gagné la médaille d’argent aux Jeux Olympiques de Sydney et, en finale, à quatre minutes de la fin, elle n’était qu’à 4 points de la Dream Team américaine. Ce n’est pas un scénario de fiction. C’est la belle histoire vue par des millions de gens, de toute la planète, en direct de la télévision. Nous étions dans la tribune de presse.

Ceci est la 1ère partie du 9e chapitre d’une rétrospective sur les évènements, équipes et joueurs qui ont marqué l’Histoire des JO. A lire aussi :

JO Berlin’36 : Le régisseur, l’inventeur et le dictateur.

Helsinki’52, Melbourne’56, Rome’60 : Interview Jean-Paul Beugnot.

Mexico’68 : Spencer Haywood, un prodige de 20 ans

Munich’72 : Trois secondes, une éternité

Los Angeles’84 : Bobby Knight, le Général

Séoul’88 : La fin d’une ère

Barcelone’92 : Moments Magiques

Atlanta’96 : Les Américaines font un tabac

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« Historique ! » Pascal Dorizon, qui arbitrera plus tard dans la soirée le match USA-Lituanie, pointe le doigt vers l’aire de jeu. Sur un dunk ébouriffant de Fred Weis, la France vient de consolider son capital. Elle mène de 20 points face à l’Australie. Weis bâche Paul Rogers, se bat sur chaque balle comme un loup privé de déjeuner depuis une semaine. A dix minutes de la fin, Dorizon est catégorique : « Ça ne se remonte pas. Il faudrait de la baston, que ça dégénère. Ce n’est pas le genre des Australiens. »

D’ailleurs, les Aussies n’ont plus goût à rien. Leur solide bâtisse n’est plus que ruine fumante. On l’a vu dès les premiers échanges : ils ont le trouillomètre à zéro. La fameuse pression. On leur a tellement répété qu’ils étaient en course pour une médaille qu’ils en paniquent. Les intérieurs sont lourdauds. Et puis, Luc Longley, le triple champion NBA, l’une des figures symboliques de cette Dream Team à l’australienne se blesse au genou. Il ne reviendra plus sur le terrain du tournoi. Ce n’est pas une excuse, remarquez, car avec 8 points et 3 rebonds, il n’a fait peur à personne, surtout pas à Weis aussi à son aise que s’il jouait sur sa Playstation.

Plus bas, dans les gradins, les Bleues se sont transformées en groupies. Chaleureuses (« Allez les Bleus ! »), narquoises (« Mais ils sont où les Australiens ? ») et définitives (« On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale. »).

Nous sommes le vendredi 29 septembre 2000 et on vient de vivre quelque chose d’irréel : la France est en finale des Jeux Olympiques après avoir passé 24 points (76-52) aux Australiens qui se croyaient à l’abri d’une telle tornade dans leur SuperDome. Même Andrew Gaze, cinq Jeux à son actif, shooteur parmi les shooteurs, en a perdu ses fondamentaux. Stéphane Risacher puis Laurent Foirest lui ont fait cracher ses poumons. Sept tirs et 10 points. Pas un de plus. Autant que Shane Heal, l’autre top-scoreur du tournoi, qui lui a mis presque tous ses tirs dans le décor (2/10). C’est Laurent Sciarra, dont on dit pourtant qu’il n’est pas un expert en besognes défensives qui s’est occupé de son cas.

Photo: FIBA

Un meneur d’homme d’exception

Laurent Sciarra. Ça y est, on a compris, définitivement, pourquoi les Juniors français sont devenus champions d’Europe en 1992 et les Espoirs vice-champions du monde un an plus tard. Sciarra saute tout juste au-dessus d’une feuille de papier à cigarette, possède des gestes d’un classicisme absolu dont on pourrait croire qu’ils ont été enseignés par le pasteur James Naismith lui-même, mais c’est un winner. Quand ceux que l’on croyait braves tremblent dans leurs chaussettes, lui est galvanisé par l’enjeu. Mieux, il fait partie de cette race de joueurs qui rend les autres meilleurs. Drôle d’histoire quand même. Ce meneur remplaçant du remplaçant à l’Euro 99 a été promu numéro 2 suite à une blessure de Moustapha Sonko. Sur le banc, il n’avait pas le crédit pour stimuler les énergies. De retour sur le terrain, il s’est mis dans l’habit qui ne lui servait plus en équipe de France depuis des années, celui de meneur d’homme. Son retour en force, à l’occasion du premier match contre les USA, a coïncidé avec la métamorphose de l’équipe de France. C’est tout sauf un hasard.

En cette première mi-temps face à l’Australie, la France a joué sur un petit nuage rose. Tout était fluide, facile, sublime, forcément sublime. Tout, ou presque, rentrait comme dans un film de Walt Disney. 18 sur 33 aux tirs. 5 sur 9 à 3 pts ! 13 points pour Sciarra, 8 pour Rigaudeau libéré de la mène pour se consacrer à l’offensive. Autant pour Weis, enfin à son niveau espéré. Et 14 points dans la vue aux Australiens qui, déjà, hissaient le drapeau blanc. Et en seconde mi-temps, la France n’a pas fait de prisonniers.

Les moments qui ont suivi n’ont que très peu d’équivalents dans l’histoire séculaire du basket français. Un moment de pur bonheur. Comme si un enfant de la misère découvrait une montagne de cadeaux, le soir de Noël, sous le sapin. « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? C’est à vous d’écrire ce que vous avez à écrire. On ne réalise pas. Comme vient de le dire Antoine dans les vestiaires, c’est pour la vie. » Ce seront les premiers mots de Jean-Pierre De Vincenzi, à chaud, face aux micros. « Ça me rappelle l’Euro Juniors de 92. On avait développé une défense de fer, ce qui nous avait permis d’avoir de la respiration en attaque. »

JPDV est enfin joyeux. Il s’est libéré de cette tension qui l’avait rendu nerveux, irritable, un brin parano. Là-bas, au village des athlètes, on avait servi plusieurs fois de la soupe à la grimace la première semaine. Le spectre des JO de 84, d’une grosse catastrophe nationale, s’était rapproché. Tout à coup, tout était balayé.

« A trop anticiper les objectifs, cela met une pression inutile », dira Rigaudeau. « On savait que l’on avait deux matches à gagner, Nouvelle-Zélande et Chine, on l’a fait. On a eu ensuite un tirage au sort favorable, mais ce n’est le plus important. Les matches que l’on devait gagner, on les a gagnés. »

Photo: Maxi-Basket

Quand la France revient dans la course

En fait, si l’histoire s’était arrêtée là, on aurait pu raconter que les Français avaient un « cul bordé de nouilles » (l’expression est de Sciarra), qu’ils avaient fait leur taf, mais en bénéficiant d’un tas de circonstances favorables, en retrouvant le Canada surévalué en quart de finale croisé, ou encore en évitant la Yougoslavie et l’Italie, par la grâce de bons coups joués par ces mêmes Canadiens et leurs compères anglophones les Australiens.

La finale a donc changé cette vision restrictive de la formidable aventure olympique des Bleus. On n’avait tous qu’une peur, joueurs sans doute compris : que les Américains, alertés par la résistance des Partisans lituaniens, blessés dans leur ego surdimensionné, envoient les chars pour mater les Français et prouver, dans un bain de sang, que c’était bien eux qui gouvernaient d’une main de fer la planète basket.

Une frousse démultipliée quand la France se retrouva à dix-sept longueurs (14-31). Les Bleus, à première vue, craquaient en pleine représentation mondiale, et les Américains s’amusaient à appuyer là où cela faisait mal : 22 à 10 au rebond à la mi-temps et 29 % de réussite aux tirs pour les Français.

Alors, indignes d’une finale, les Français ? Devaient-ils, décemment, échanger leurs médailles d’argent contre le bronze des Lituaniens, plus méritants de la veille ? Pas du tout. Et c’est bien là, plus encore qu’à d’autres moments, que les Bleus prouvèrent qu’ils avaient un vrai mental de champion. L’histoire retiendra que c’est Sciarra, bien sûr, qui amorça la décrue, relayé par un Crawford Palmer tout heureux de faire un petit bonjour à sa famille américaine en direct à la télévision.

A 4’26’’ très exactement de la clôture de cette finale, la France se rapprocha à 4 points des Américains sur un panier primé de Rigaudeau (76-72). Il n’y eut pas de suite à cette ultime offensive, pas de tremblement de terre. Force est restée à la loi américaine, cette fois encore. Mais les Bleus ont gagné définitivement le respect des vainqueurs. « Ce n’était pas un jour à la plage, » concédera Rudy Tomjanovich, le coach américain. « Nous avons eu à nous battre contre une bonne équipe, à gagner, et c’est très satisfaisant. »

Tout est à oublier

Tout est à oublier. Leur préparation très Club Med à Biarritz, et la passivité face à la Lituanie, qui nous avait fait interroger sur la réelle envie des Bleus de se donner à 100 % à ces JO de Sydney. Les 14 points de retard (45-59) à 13 minutes de la fin contre la Chine, synonyme d’élimination honteuse. Les Bleus virent alors arriver un messie, Rigaudeau, qui jusque-là, en deux matches et demi, avait manqué trois shoots sur quatre (!), et qui subitement, inexplicablement (un grand merci, tout de même, au coach chinois qui laissa naïvement sa zone prendre feu sans jeter le moindre seau d’eau), brûla tout sur son passage : 24 points en moins de 13 minutes.

Ce soir-là, JPDV dira : « On a une équipe assez faible sur le plan mental, ce qui explique que l’on passe par des hauts et des bas. Cette instabilité est significative de notre niveau limite sur le plan mondial. » Comme quoi…

On oubliera aussi l’amertume qui a suivi l’échec face à l’Italie. « Ce qui manque, c’est un peu plus de densité physique, de dureté, dans tout ce qui est efforts courts, changement de directions, d’écrans. On laisse trop faire les choses. Meneghin, à la fin, il passe par-dessus deux blocks, pas une fois il ne prend un carton. C’est un manque de concentration, de lucidité, même d’y croire tout simplement. On a tendance à se dire que la montagne est trop haute, que l’on n’y arrivera pas… A part les dix dernières minutes contre la Chine, on ne peut pas dire que l’on ait pris un grand plaisir à voir nos têtes, après les matches et même avant. » C’est Sciarra qui fit alors ces commentaires qui sentaient bon la débâcle.

Aujourd’hui, alors que le basket français célèbre son jour de gloire, son plus retentissant exploit, sur un plan sportif et médiatique, remettre en vitrine ses « vieilles histoires » paraît indécent. A la conférence de presse qui suivit France-Canada, on entendit un coach déclarer : « Ils ont contrôlé le rythme quand on a essayé d’accélérer. Ils n’ont pas perdu la balle… Le match est devenu très physique et je savais que cela ne jouerait pas en notre faveur. » Ce n’était plus JPDV qui avait le regard dans le vide. C’est son confrère canadien, Jay Triano, qui se lamentait.

La France était déjà sur la première marche de la gloire. ★

REVUE DE PRESSE

En France

« Les Français peuvent savourer leur médaille d’argent. Rarement dans une épreuve officielle, le basket français a pu, dans un passé récent, mettre ses progrès autant en évidence » – AFP

« Première nation européenne des tournois olympiques de l’an 2000 chez les femmes comme chez les hommes, la France vit ce matin sur les cimes de son sport et en hume l’atmosphère à plein poumon. Aux yeux du monde, suspendu hier à la plus incongrue des finales, elle fut à la hauteur de la lune américaine… La France, et ses rivaux traditionnels, ne reculent plus aujourd’hui devant la fascination exercée par les super stars cathodiques. » – L’Equipe

« Cet insondable aplomb a sans doute été la vraie force de cette équipe « made in NBA ». C’est une constante américaine. Ainsi, à la mi-temps de la finale (+14 pour les Etats-Unis), a-t-on vu certains de nos confrères américains quitter le terrain et s’installer tranquillement en salle de presse pour commencer la rédaction de leur papier, ricanant gentiment quand on leur faisait remarquer que le match n’était pas terminé… » – L’Equipe

« Il n’y a pas eu d’humiliation, pas de correction. Pas de miracle non plus… La France a désormais un statut. Une image qu’il va falloir entretenir et fortifier dans la perspective des échéances futures… Pour que l’argent ne soit pas sans lendemain. » – Le Parisien

« De leur jardin secret, il ne sortira rien. Simplement une immense émotion partagée par des hommes, des vrais, des durs, assez fous pour avoir provoqué les maîtres du monde. Sciarra ? le basket français tient son patron… Le Deschamps du basket en quelque sorte. » – Le Républicain Lorrain

« Les Bleus ont conclu positivement un parcours qui ouvre des perspectives alléchantes. Les Etats-Unis n’avaient rien de magique. Pas loin d’une Triste Team. » – L’Est Républicain

« La France s’est magnifiquement défendue mais au bout du compte, c’est la victoire du steak de bison sur le pot-au-feu… Résumons-nous : le basket français souffre de malnutrition et d’un excès de courtoisie. Pour que les Bleus deviennent champions olympiques, il leur faut prendre des épaules et devenir méchants comme des teignes. C’est une perspective enthousiasmante. » – Libération

« Le seul rêve que la Dream Team suscite chez ses adversaires, c’est bien celui de pouvoir en venir à bout. A 4’24’’ à jouer, les Français ont vu comme des reflets dorés leur passer dans les yeux. » – Ouest France

Aux USA

« A la fin du match, lorsque Kevin Garnett, 2,11 m, a chipé le rebond offensif dans les mains de Stéphane Risacher, 2,03 m, il s’est écrié suffisamment fort pour que les spectateurs assis aux premiers rangs l’entendent lui dire « le nègre est trop petit, le nègre est trop petit ». Le Français avait eu tort de n’avoir pu défendre sur lui. » – Boston Globe

« Auparavant, le fossé entre les deux mondes était égal à la distance séparant Chicago de l’Australie. La Dream Team de 92 était tellement loin devant ses opposants qu’il fallait un télescope pour ne pas les perdre de vue. En 2000, le fossé s’est réduit comme peau de chagrin… Les USA ont gagné 85-75 mais un message international a bien été envoyé. Qui a peur aujourd’hui des USA ? Plus personne… Ils seront toujours les grands favoris des compétitions internationales mais, après cette démonstration aux JO, plus rien ne sera acquis d’avance. » – Charlotte Observer

« Le SuperDome ne s’est réveillé qu’au moment où les Français sont revenus à 4 points. Leurs supporters, sans doute revenus au temps de la Coupe du Monde, y allaient de leur couplet de footballeurs : Allez les Bleus, allez les Bleus. Sauf que les Américains en avaient juste assez pour se débarrasser de cette nation du foot. A la surprise générale, la France est arrivée en finale grâce à sa défense. Et tout ceci sans Tariq Abdul-Wahad, le seul Français de NBA, oublié par son équipe. » – Dallas Morning News

« Cela aurait dû être, comme ils disent en France, un fait accompli (en français dans le texte). Sauf que cette version de la Dream Team ne fait absolument rien dans la faciilité. Après des frayeurs en demi-finale, il a fallu qu’ils se démènent contre le France, oui la France ! » – Indianapolis Star

« Les USA sont chanceux de s’en sortir vivants. Jamais ils n’ont été cette équipe dominante qu’ils avaient promis d’être… Avant ces Jeux, personne n’imaginait qu’il aurait fallu attendre 5,7 secondes de la sirène pour que Rudy Tomjanovich se retourne vers son camp afin d’y fêter le titre. » – Los Angeles Times

« Ils avaient déjà perdu leur calme, leur air d’invincibilité, et même ce qui leur restait de popularité. A Sydney, les Américains n’avaient plus rien à espérer gagner, si ce n’est la médaille d’or… Les Américains sont devenus moins populaires que la France, chouchou du public, ce qui est difficile à imaginer si loin de Paris… En une semaine, ils sont passés de rang de brutes à celui d’incompétents puis encore à celui de brutes. Cela s’est passé comme cela pour les pauvres petits joueurs riches… ils sont des bozos… » – New York Daily News

« A la fin du match, chaque camp s’est serré la main. Mais il était clair que le style de jeu américain – confiant aux yeux de certains, arrogant pour les autres – laissait un goût amer dans le palais des Français… Il n’y avait pourtant aucun exemple de mauvaise conduite de la part des Américains. » – Washington Post

A suivre

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« Historique ! » Pascal Dorizon, qui arbitrera plus tard dans la soirée le match USA-Lituanie, pointe le doigt vers l’aire de jeu. Sur un dunk ébouriffant de Fred Weis, la France vient de consolider son capital. Elle mène de 20 points face à l’Australie. Weis bâche Paul Rogers, se bat sur chaque balle comme un loup privé de déjeuner depuis une semaine. A dix minutes de la fin, Dorizon est catégorique : « Ça ne se remonte pas. Il faudrait de la baston, que ça dégénère. Ce n’est pas le genre des Australiens. »

D’ailleurs, les Aussies n’ont plus goût à rien. Leur solide bâtisse n’est plus que ruine fumante. On l’a vu dès les premiers échanges : ils ont le trouillomètre à zéro. La fameuse pression. On leur a tellement répété qu’ils étaient en course pour une médaille qu’ils en paniquent. Les intérieurs sont lourdauds. Et puis, Luc Longley, le triple champion NBA, l’une des figures symboliques de cette Dream Team à l’australienne se blesse au genou. Il ne reviendra plus sur le terrain du tournoi. Ce n’est pas une excuse, remarquez, car avec 8 points et 3 rebonds, il n’a fait peur à personne, surtout pas à Weis aussi à son aise que s’il jouait sur sa Playstation.

Plus bas, dans les gradins, les Bleues se sont transformées en groupies. Chaleureuses (« Allez les Bleus ! »), narquoises (« Mais ils sont où les Australiens ? ») et définitives (« On est en finale, on est en finale, on est, on est, on est en finale. »).

Nous sommes le vendredi 29 septembre 2000 et on vient de vivre quelque chose d’irréel : la France est en finale des Jeux Olympiques après avoir passé 24 points (76-52) aux Australiens qui se croyaient à l’abri d’une telle tornade dans leur SuperDome. Même Andrew Gaze, cinq Jeux à son actif, shooteur parmi les shooteurs, en a perdu ses fondamentaux. Stéphane Risacher puis Laurent Foirest lui ont fait cracher ses poumons. Sept tirs et 10 points. Pas un de plus. Autant que Shane Heal, l’autre top-scoreur du tournoi, qui lui a mis presque tous ses tirs dans le décor (2/10). C’est Laurent Sciarra, dont on dit pourtant

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