Quelques minutes après le tirage au sort des quarts de finale des Jeux Olympiques, le sélectionneur de l’équipe de France Vincent Collet a livré ses premières impressions sur son futur adversaire, l’Italie (mardi à 10h20), en conférence de presse.
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Cela fait 10 ans que la France n’a pas joué l’Italie en compétition internationale. Quel regard portez-vous sur votre futur adversaire ?
« L’Italie est une équipe qui a fait un TQO exceptionnel. Elle est allée chercher sa qualification en Serbie, à Belgrade, ce qui est quand même un véritable exploit. Elle a confirmé depuis le début de ces Jeux Olympiques qu’elle était compétitive en terminant 2e du groupe B et ne perdant que de 3 points contre l’Australie. C’est donc un adversaire très solide. De toute façon, on savait qu’on aurait une équipe forte en face de nous. C’est un quart de finale qui est ouvert. A partir de là, c’est à nous ne nous préparer du mieux possible pour arriver dans les meilleures conditions mardi à 17h20 (10h20 heure française). On est là où on voulait être. On est dans l’attente de ce quart de finale. On espère qu’il y en aura d’autres par la suite. »
Le vainqueur de France-Italie défiera le vainqueur de Slovenie-Allemagne en demi-finale…
« On a vu que la Slovénie était un adversaire redoutable, on l’a vu cet après-midi dans un match exceptionnel contre l’Espagne. Depuis que Luka Doncic est en équipe nationale, la Slovénie n’a toujours pas perdu. Si par bonheur, nous passons l’obstacle italien mardi, nous serons probablement opposés aux Slovènes en demi-finale, même si l’Allemagne va tout donner de son côté. Il faudra être très bons. Déjà, pensons à l’Italie. C’est step-by-step dans une compétition à élimination directe. On est focus sur le quart de finale, nous allons dès ce soir le préparer plus précisément avec mes assistants. On avait déjà anticipé sur tous les adversaires potentiels dépendant du tirage. Maintenant, on va affiner pour pouvoir préparer la rencontre à l’entraînement avec les joueurs. Il n’y aura que deux séances, dont l’une de 50 minutes, pour préparer ce quart de finale. On sait que la préparation sera concentrée. »
Que craignez-vous le plus chez l’Italie ? Sur quoi allez-vous insister auprès de vos joueurs en amont de ce quart de finale ?
« L’Italie est une équipe très agressive avec des intérieurs qui s’écartent beaucoup, à l’image de Niccolo Melli. Mais pas seulement, il y a aussi de l’adresse et des extérieurs. Ce que je crains le plus, c’est qu’il s’agit d’une équipe invitée de la dernière heure qui a fait un exploit pour se qualifier. Personne n’attendait leur présence à ces Jeux de Tokyo parce que les Serbes étaient les incontestables favoris. Ils ont surfé sur cette performance, leur dynamique est bonne. Pour avoir été voir leur dernier match de poule contre le Nigéria hier, on sent que c’est un groupe qui vit bien, un peu à notre image. C’est quelque chose qu’il faut prendre en compte. Le quart de finale, c’est le tournant de la compétition olympique, un accélérateur vers les médailles. On doit passer ce cap. On sait que ce sera l’équipe la plus agressive et la plus déterminée qui sortira. Que ce soit contre les Italiens ou les autres adversaires potentiels qu’on aurait pu avoir, il faudra avoir le même comportement. »
« Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il faudra qu’on mérite notre place en demi-finale. L’Italie est une forte équipe qui jouera sa chance avec la même envie et détermination que nous. Il faudra être meilleur qu’elle, tout simplement »
Le groupe France est expérimenté. Craignez-vous malgré tout l’excès de confiance ?
« C’est difficile de répondre à cette question mais je ne pense pas par rapport à l’état d’esprit et aux ambitions qu’on affiche depuis le début de la compétition. Hormis un éventuel excès que vous évoquez, il y a surtout la qualité de notre adversaire. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il faut qu’on mérite notre place en demi-finale, que ce soit contre n’importe quel adversaire. L’Italie est une forte équipe qui jouera sa chance avec la même envie et détermination que nous. Il faudra être meilleur qu’elle, tout simplement. »
Considérez-vous qu’il s’agit d’une récompense d’avoir un tableau un peu plus ouvert après avoir réalisé un premier tour très solide ?
« Je ne sais pas si c’est une récompense. En tout cas, pour avoir souvent eu des tirages moins ouverts par le passé, on considère effectivement qu’on a les cartes entre les mains. Maintenant, il faut mériter, le plus dur reste à faire. Si nous avons la chance d’aller en demi-finale, nous jouerons notre chance à fond, là encore que ce soit contre la Slovénie ou l’Allemagne. Je considère que c’est à nous de tracer notre chemin. On est arrivés ici avec beaucoup d’ambitions. On a fait un premier tour satisfaisant. On sait que tout est remis à zéro, la vraie compétition commence mardi à 17h20 et j’espère qu’on va être au rendez-vous. »
« Le fait d’éviter l’Espagne est malgré tout une bonne chose. Mais, même dans le cas où on aurait joué les Espagnols, je sens mon équipe différente et nous étions prêts à les affronter également »
Avez-vous le sentiment de vous être affranchi de l’histoire passée aux Jeux en évitant l’Espagne ?
« Oui, effectivement. L’Espagne aurait clairement été l’adversaire le plus redoutable en quarts de finale. Le fait d’éviter l’Espagne est malgré tout une bonne chose. Mais, même dans le cas où on aurait joué les Espagnols, je sens mon équipe différente et nous étions prêts à les affronter également. Maintenant, ce n’est pas le cas. C’est forcément une bonne chose. »
En quoi faudra-t-il afficher un état d’esprit différent dans ce que vous appelez une « nouvelle compétition » ?
« Je ne sais pas s’il faudra afficher un état d’esprit différent. Ce qui est certain, c’est qu’il faudra encore monter d’un cran en termes d’intensité et d’agressivité. On sait que les quarts de finale se jouent d’abord dans cette valeur-là. Il faudra de suite être présent pour empêcher l’adversaire d’entrer dans son match. On va travailler d’ici mardi pour y parvenir. Aujourd’hui, on a fait un bon entrainement avant de connaître notre adversaire. On est dans les derniers réglages. On affinera demain par rapport à l’Italie et essayer de proposer aux joueurs des petites choses pour avoir le match en main. Il faudra être patient et ne pas être prêts avant l’heure, ça se jouera mardi à 17h20 (NDLR: heure de Tokyo). Je suis déjà excité, mon groupe aussi. Mais ne nous y trompons pas, c’est un tableau difficile. Il faudra tout mériter mais on est là où on voulait être, il faut en profiter et savourer. »
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Cela fait 10 ans que la France n’a pas joué l’Italie en compétition internationale. Quel regard portez-vous sur votre futur adversaire ?
« L’Italie est une équipe qui a fait un TQO exceptionnel. Elle est allée chercher sa qualification en Serbie, à Belgrade, ce qui est quand même un véritable exploit. Elle a confirmé depuis le début de ces Jeux Olympiques qu’elle était compétitive en terminant 2e du groupe B et ne perdant que de 3 points contre l’Australie. C’est donc un adversaire très solide. De toute façon, on savait qu’on aurait une équipe forte en face de nous. C’est un quart de finale qui est ouvert. A partir de là, c’est à nous ne nous préparer du mieux possible pour arriver dans les meilleures conditions mardi à 17h20 (10h20 heure française). On est là où on voulait être. On est dans l’attente de ce quart de finale. On espère qu’il y en aura d’autres par la suite. »
Le vainqueur de France-Italie défiera le vainqueur de Slovenie-Allemagne en demi-finale…
« On a vu que la Slovénie était un adversaire redoutable, on l’a vu cet après-midi dans un match exceptionnel contre l’Espagne. Depuis que Luka Doncic est en équipe nationale, la Slovénie n’a toujours pas perdu. Si par bonheur, nous passons l’obstacle italien mardi, nous serons probablement opposés aux Slovènes en demi-finale, même si l’Allemagne va tout donner de son côté. Il faudra être très bons. Déjà, pensons à l’Italie. C’est step-by-step dans une compétition à élimination directe. On est focus sur le quart de finale, nous allons dès ce soir le préparer plus précisément avec mes assistants. On avait déjà anticipé sur tous les adversaires potentiels dépendant du tirage. Maintenant, on va affiner pour pouvoir préparer la rencontre à l’entraînement avec les joueurs. Il n’y aura que deux séances, dont l’une de 50 minutes, pour préparer ce quart de finale. On sait que la préparation sera concentrée… »
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Photo : Vincent Collet (FIBA)