A 36 ans, Johanne Gomis a tiré un trait sur sa carrière de joueuse pour devenir directrice sportive du centre de formation de l’ASVEL féminin. Le site du SNB lui demande ce qui va lui manquer le plus à présent.
« Clairement les matchs ! L’ambiance, le public, l’adrénaline et toutes les émotions que tu peux vivre pendant une compétition, je pense que tout ça va vraiment me manquer. Ça sera de manière ponctuelle mais à chaque fois que je vais regarder un match, je vais me dire « oh j’aimerais bien être sur le terrain ! » (Rires). Mais je crois que ce qui va me manquer aussi c’est le cadre, la rigueur des semaines d’entrainements, le fait d’avoir un planning établi et qu’on me tienne un peu par la main. »
Elle ajoute :
« (…) Je crois qu’un truc qui ne va vraiment pas me manquer ce sont les entrainements de présaison, ceux où tu ne touches pas le ballon et les séances de pistes… Je pense que ça, je devrais pouvoir m’en passer (rires). Je disais quand même à Rachid (Meziane), pas plus tard qu’hier, que ses entrainements allaient me manquer, notamment les 1 contre 1 du matin. Finalement, je me dis que j’ai été vraiment chanceuse et même si je ne se souviendrai pas de tel match ou de telle stat, je me souviendrai toujours des émotions que j’ai partagées sur le terrain. Quand on est jeune, c’est ça qui nous pousse à nous dépasser parce qu’on a envie de vivre tout ça par nous-même. Alors quand la fin de carrière arrive, qu’on a pu durer et vivre tous ces moments… c’est vraiment dur de se dire qu’on ne va pas y retourner. C’est vraiment ça qui va le plus me manquer, même si je sais que je pourrai retrouver le goût du challenge dans d’autres domaines ! »
Photo : FIBA