Avec son université de Yale, davantage connu habituellement pour sa valeur académique, John Poulakidas a fait parler de lui en s'inscrivant 28 points lors de la victoire sur Auburn ; il en est à 13,1 points sur la saison.
S'exprimant sur ERT3, il a révélé qu'il était en train de remplir les conditions administratives pour recevoir un passeport grec.
"Je pense que c'était mon meilleur match. Ayant grandi en Amérique et jouant au basket, on rêve de gagner un match en March Madness. Pour moi, c'est devenu une réalité. Pouvoir montrer ce que je peux faire à ce niveau a été une sensation formidable, a t-il commencé par déclarer avant d'en dire davantage sur ses rapports avec la Grèce. Je parle un peu grec, mais je ne l'ai pas très bien appris. Je suis en train d'obtenir un passeport grec. Je connais beaucoup de choses sur les deux équipes qui jouent en Euroleague, l'Olympiakos et le Panathinaikos. Ce serait un grand rêve et un honneur de pouvoir jouer dans l'une de ces équipes et représenter la Grèce en Euroleague, à un si haut niveau. Beaucoup de gens me disent qu’ils m’aiment, me soutiennent et qu’ils espèrent me voir jouer un jour en Grèce pour l’équipe nationale. J'ai beaucoup de messages de fans de l'Olympiakos et du Panathinaikos qui disent qu'ils veulent me voir sous le maillot de leur équipe et c'est sympa."
John Poulakidas insiste sur le fait que ses racines grecques sont solides.
"Mes deux parents sont grecs. Les parents de mon père sont originaires de Grèce, mon grand-père est né à Sparte. La mère de mon père est originaire de l'île de Chios. Du côté de ma mère, mes deux grands-parents sont originaires du Péloponnèse et d'un village appelé Rizes. Tous mes grands-parents sont grecs, toute ma famille et mes ancêtres sont grecs."
Lors de la dernière Coupe du monde, le poste de naturalisé était occupé par le meneur de l'Olympiakos, Thomas Walkup. Cela devrait encore durer mais la Grèce assure ses arrières.