Joueur majeur des Levallois Metropolitains cette saison, Julian Wright (2,03m, 31 ans) a quitté la formation de Freddy Fauthoux juste avant la Leaders Cup pour des raisons qui restent encore un peu floues.
Sur LinkedIn, celui qui compilait en moyenne 13,5 points, 8,4 rebonds et 2,5 passes décisives pour une évaluation de 19,4, a donné plus de détails sur son départ.
« J’ai décidé d’enregistrer cette vidéo aujourd’hui avec tout mon « temps libre » en raison du départ de mon employeur pour un traitement contraire à l’éthique. J’ai signé un contrat avec le club français de première division, les Levallois Metropolitans, pour la saison 2018-2019, valable jusqu’au 30 juin 2019.
Le club a choisi une école internationale de français à mon insu avant mon arrivée (ma fille est en sixième). Après avoir rencontré le directeur de l’école et informé le directeur général que cela n’allait pas fonctionner et que nous pouvions résilier mutuellement le contrat, ils ont accepté d’inscrire ma fille dans une école internationale où l’anglais était leur programme d’études principal.
Cinq mois plus tard, après avoir aidé le club à devenir une équipe « playoffable », à être un All Star et à obtenir le plus grand nombre cumulatif d’évaluation des joueurs de la ligue (je dis cela non pas pour me vanter, mais pour montrer comment ils ont bénéficié économiquement de mes services dans la vente de billets et le marketing), ma femme découvre que ma fille ne peut pas obtenir son bulletin de notes en raison de frais de scolarité impayés et qu’elle ne pourrait alors pas retourner à l’école.
Donc, après avoir dit au club qu’ils doivent payer ou nous résilions le contrat, le président du club, Jean-Pierre Aubry, a agité mon contrat devant mon visage comme si j’étais un chien … disant qu’il n’y avait pas de preuve ..
J’ai des preuves et je ne joue plus une minute. »
Photo : Karen Mandau
