La meneuse de l’ASVEL et des Belgian Cats, Julie Allemand (1,73 m, 26 ans), fait partie de celles qui enchaînent été en WNBA avec Coupe du Monde en Australie.
Avec un temps de jeu de 16 minutes en moyenne pour 3,0 points et 3,4 rebonds, la saison de la Belge au Chicago Sky a été nettement moins productive que celle de rookie avec le Indiana Fever (33 minutes pour 8,5 points et 5,8 passes). De plus, le Sky, champion WNBA 2021, n’a pas pu renouveler sa performance
« La déception était bien présente après l’élimination, on voulait vraiment aller au bout. D’un autre côté, ça nous laisse plus de temps pour nous reposer et nous préparer avec l’équipe nationale. On aurait pu manquer l’un ou l’autre match. C’est une bonne chose de pouvoir rejoindre le groupe plus tôt, » a t-elle déclaré lors d’une conférence de presse. « Pour moi, cet enchaînement entre les compétitions est encore plus compliqué mentalement que physiquement, étant donné que j’ai moins joué qu’Emma (Meesseman) en WNBA. Je suis encore fraîche. Après mon burn-out en début de saison, j’ai compris que je devais me concentrer sur moi. Depuis lors, j’essaye de positiver en toutes circonstances. »
De membre du starting five au Fever, Julie Allemand a été rétrogradée comme backup de Courtney Vandersloot au Sky.
« J’ai vu les choses différemment mais j’ai beaucoup appris au contact de joueuses dotées d’incroyables QI basket. Désormais, j’ai faim de basket. Je n’avais qu’une envie, c’était revenir en équipe nationale. »
A propos des ambitions des Cats, elle a déclaré :
« Notre objectif est d’aller le plus loin possible. Si nous jouons à notre meilleur niveau, je pense que le top 3 est possible. Je pense que tous les matchs dans notre groupe seront décisifs, sauf peut-être le premier contre les Etats-Unis, où une défaite ne serait pas dramatique. »
Photo : FIBA
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