Ce n’est pas tous les jours que le basket français est à l’affiche sur les Champs-Elysées. C’était le cas ce mercredi au cinéma Gaumont Champs Elysées pour l’avant-première de « Road to Elite », un documentaire réalisé par Betclic sur six prospects de la Betclic Elite (Milan Barbitch, Juhann Begarin, Ismaël Kamagaté, Yoan Makoundou, Mathieu Gauzin et Matthew Strazel), qui rêvent de NBA.
Chief Operating Officer de Betclic, Julien Brun en a profité pour évoquer la stratégie de la société de paris en ligne.
« Cela fait longtemps que l’on est dans le sport. Quinze ans. On est des grands passionnés de sports. On a fait longtemps du sponsoring classique et, ces dernières années, on s’est dit que l’on allait s’engager un peu plus fortement. Betclic, c’est une marque de divertissement. Ça nous tient à cœur que les fans de sport se divertissent le plus possible. On a engagé une démarche récente non plus trop avec les clubs, ce que l’on faisait avant mais sous un angle très commercial, mais beaucoup avec les ligues et les fédérations pour ouvrir plus largement l’accès à tous ces clubs et à cette masse de fans. Betclic, c’est aujourd’hui près de deux millions de fans de sport qui viennent tous les mois, tous sports confondus. C’est une très belle vitrine pour le sport.
Le basket, c’est en paris le troisième sport le plus populaire. On sait qu’en terme de licenciés, c’est le deuxième sport co. Mais, en fait, il y a un paradoxe incroyable. On a dans le basket français des super clubs, de supers équipes nationales, qui font des performances incroyables. On a de plus en plus de joueurs qui partent en NBA. On est le premier contingent aux Etats-Unis (NDLR : le 2e après le Canada). Et quand on prend les paris, c’est inexistant. Pour donner une échelle, le volume que l’on prend sur un match de Betclic Elite, c’était globalement dix fois moins que ce que l’on a sur un match de NBA. On se dit que c’est incroyable car c’est un sport hyper pratiqué, hyper spectaculaire, hyper jeune. Tout le monde suit ce sport, partout, mais, en fait, uniquement quand on le regarde sous l’angle de l’Amérique. On s’est dit qu’il y avait un truc à faire. On est allé voir les équipes de la LNB en 2021, notamment Alain (NDLR : Béral, le président), et on est devenu namer. On a estimé que l’on avait quelque chose à faire car on a une méga audience de gens qui ont moins de 35 ans, qui adorent le basket puisque les gens parient dessus. Il y a sûrement un truc à faire pour valoriser la Betclic Elite vachement plus, aider au développement de ce sport avec nos moyens, lui donner une exposition à la hauteur de ce que d’autres sports ont, dans la même catégorie que la NBA. C’est ce que l’on s’emploie à faire. On a fait une offre qui est équivalente à celle de la NBA. On a une vraie volonté de mettre en valeur ce sport et une ligue qui est très performante, car c’est dommage qu’ils aillent aux Etats-Unis pour s’y intéresser.
On a fait un championnat mixte de playgrounds, un grand tournoi de 3×3, qui a duré toute la saison avec 18 équipes qui se sont affrontées dans un tournoi final à Bordeaux. Pendant la finale de Betclic Elite, on fait la finale entre Monaco et le Champagne Basket. Le gagnant ira aux Etats-Unis, à Spokane, au plus grand tournoi de 3×3 au monde. On essaye de couvrir toute la palette pour essayer d’intéresser les fans de Betclic. »
Photo : P.L.