La fin du match Chalon-Le Mans (84-83) a été rocambolesque.
« Je n’avais encore jamais salué mes adversaires en pensant avoir match gagné avant que les arbitres te fassent revenir sur le parquet », a lâché le meneur manceau Antoine Eito en conférence de presse, propos repris par Ouest France.
Il explique comment il a perdu ensuite le ballon de la gagne à deux secondes du buzzer alors qu’il faisait la remise en jeu derrière son panneau :
« Je veux bouger pour éviter les cinq secondes. Brandon (Taylor) glisse, je ne peux pas lui donner. Obi (Emegano) est coupé par mon mec. Je sais que je peux courir et au dernier moment, je la lâche vite car j’ai peur des cinq secondes et je la fous sur la tranche du panneau car je suis sous le panier (…) « On rit jaune car il va falloir digérer cette défaite. On avait pourtant maîtrisé tout le match et il se passe ça . Cela fait des années que c’est ainsi. Dans la dernière minute, on ne siffle pas. » Allusion à plusieurs incohérences arbitrales durant le money-time. « C’est très, très frustrant car, encore une fois, on maîtrisait le match. »
Le coach Julien Espinosa qui inaugure ainsi sa venue en Bourgogne avec une victoire a voulu quant à lui, en zone mixte, mettre en exergue le travail de fond de son équipe:
« C’est une victoire que les joueurs sont allés chercher au courage. Ils se sont préparés toute la semaine en sortant de leur zone de confort et en donnant au concept d’équipe des efforts. A partir de là, ils ont été récompensés de leurs efforts en revenant dans le match de manière progressive sur la deuxième mi-temps. L’effet sur le score a mis du temps à se faire car on a fait plein d’erreurs ici ou là qui vous sanctionnaient et qui allaient à l’encontre des efforts que l’on faisait. Donc ça ne se voyait pas sur le tableau d’affichage mais en tous les cas le processus était lancé. Il fallait que l’on arrive à corriger les petites erreurs tactiques que l’on était en train de faire sur les trois premiers quarts-temps mais on sentait bien que l’on avait le caractère pour revenir dans le match. Je suis fier de mes joueurs et fier de voir qu’ils ont réussi à maintenir un haut niveau d’effort pendant quarante minutes même s’il y a eu un peu de temps pour que ça se mette en place. En tous les cas, à un moment donné, il ne lâchait plus aucune possession et il n’y avait plus que des petites erreurs qui nous sanctionnaient. Tant que c’est ça, on peut corriger. »
%3A%20%C2%AB%C2%A0Je%20suis%20fier%20de%20voir%20que%20mes%20joueurs%20ont%20r%C3%A9ussi%20%C3%A0%20maintenir%20un%20haut%20niveau%20d%E2%80%99effort%20pendant%20quarante%20minutes%C2%A0%C2%BB){kind=link}