C’est aujourd’hui que la Ligue Nationale de Basket doit décider en Assemblée Générale si les championnats de Jeep Elite et de Pro B doivent se poursuivre ou pas. A un rythme très mesuré puisqu’il s’agirait de deux matches en quatre semaines. Interrogé par La République du Centre, Julien Monclar, le manager général de l’ADA Blois, aurait aimé que l’on sorte du stop and go.
« Il aurait fallu qu’on choisisse entre jouer tous les week-ends dès maintenant malgré les huis clos ou ne pas jouer du tout. En se disant qu’il restait la possibilité de disputer quoi qu’il arrive au moins une demi-saison entre mars et juin. Ça fait des semaines qu’on avance à vue en faisant du coup par coup sans avoir de visibilité (…) « Personne n’aime jouer à huis clos, mais un match non-joué coûte encore plus d’argent qu’un match disputé sans spectateurs. On peut quand même faire vivre quelque chose à nos abonnés, nos partenaires et aux collectivités. On remplit une bonne partie de nos obligations envers eux. »
Julien Monclar ajoute :
« J’attends de la Ligue un lobbying d’enfer pour que, dès que possible, on puisse remettre tout ou partie du public dans les salles. Qu’elle soit au feu pour trouver des mécanismes de compensation des pertes de chiffres d’affaires. Mais sûrement pas qu’elle ménage les subtilités de tel ou tel club. »